On ne le sait que trop bien, la plupart des simulators qui sortent en général ne sont pas de qualité, et flirtent assez souvent avec le mauvais et le moyen. Mais malgré tout, voilà qu’un certain Job Simulator sort enfin via le PlayStation VR, le HTC Vive et l’Oculus Rift. Le simulateur de travail du quotidien est-il finalement assez fun pour passer un bon moment dessus ?
Travailler comme dans la vie réelle !
Avant de commencer réellement à réaliser les quatre métiers de la vraie vie qui s’offriront à vous, vous arriverez sur un musée du travail. Cet endroit est d’ailleurs dirigé vraisemblablement par des robots qui étudient les conditions de travail des humains jadis. Du coup, c’est à partir de là qu’à l’aide de vos deux Move, représentant vos deux mains pouvant interagir avec tout et n’importe quoi, que vous devrez choisir entre quatre métiers bien distincts pour commencer Job Simulator. Au programme des métiers que vous pouvez faire dans le soft, vous avez :
- Chef Cuisinier
- Caissier
- Travailleur dans un open space
- Mécanicien
Vous avez bien lu, seulement quatre petits métiers sont donc au menu de ce Job Simulator, ce qui est bien dommage dans la mesure où il aurait été assez intéressant d’en avoir un peu plus, car au vu du prix – 28.49 € quand même -, c’est incontestablement assez léger… Et du coup, comment se joue le soft concrètement ? Et bien, tout d’abord, le jeu se joue obligatoirement avec deux PlayStation Move, ce qui vous permettra par conséquent de contrôler les deux mains de votre seul humain qui ne sera autre que vous-même, en sachant que vous ne rencontrerez que des robots dans le soft.
Une fois que vous êtes dans le musée du travail en compagnie de Job Bot, qui vous guidera tout au long du jeu et vous donnera des indications qui plus est, vous aurez donc la possibilité de choisir ces quatre métiers mis à disposition. D’ailleurs, il est possible de choisir des modes assez rigolo sur ces métiers – mode faible gravité ou encore rebondissant où tous les objets que vous lancez rebondissent -. Une fois votre futur travail choisi, vous voilà lancés dans l’un de vos quatre boulots que nous avons cité un peu plus haut. Premier constat qui est plutôt plaisant en soi, c’est qu’il est possible d’interagir avec pratiquement tout dans le décor, et ce petit sentiment de liberté où on peut faire tout et n’importe quoi dans le soft sans qu’on nous réprimande quoi que ce soit est fort bienvenu.
Mais au-delà de cette liberté, quel est le but concret de Job Simulator ? Et bien, tout simplement de répondre du coup aux besoins des clients représentés par des robots dans chaque métier, par l’intermédiaire d’un grand tableau vous donnant une indication sur quoi faire exactement. En préparant des sandwichs et autre repas pour les robots en tant que cuistot, en passant par changer des pneus ou encore remettre de l’essence dans une voiture en tant que mécano, les actions sont en soi assez variées.
Hélas et ça vous allez sûrement vous y attendre, c’est finalement diablement répétitif sur la longueur car on a un peu la désagréable impression de faire un peu toujours la même chose, malgré le fun et le ridicule des situations à mourir de rire que procure Job Simulator – notamment la possibilité d’augmenter les prix comme bon vous semble quand vous scannez un objet sans que les robots ne vous disent quoi que ce soit -. Car oui, en sus de son gameplay interactif où vous pouvez utiliser et prendre pas mal d’objets dans les différents métiers mise également sur un humour et une absurdité des situations totalement assumées et maîtrisées, avec des petits easter eggs fort appréciables.
Le gameplay de Job Simulator répond néanmoins globalement bien avec un calibrage vraiment sympathique qu’on se le dise. Même si par moment, la caméra a tellement du mal à vous suivre qu’il est un peu difficile d’atteindre certains objets sans que cela ne beugue. Mais cependant, rassurez-vous le tout reste en clair très jouable car le reste du temps, ça répond hyper bien.
Notez que chaque métier vous fera en fait vivre une journée, en sachant que ces derniers se découpent en 13 ou 17 étapes à franchir pour voir le bout de cette journée. Du coup, vous devrez par la suite sortir de ce boulot terminé, retourner au musée, et choisir un nouveau taf. Ce qui nous fait pour le coup une durée de vie avoisinant au moins les trois ou quatre heures de jeu pour au moins voir le bout des quatre métiers, en sachant qu’il est possible de les rejouer mais ce n’est que peu intéressant, dans la mesure où vous referez les mêmes étapes, et qu’un petit côté aléatoire ou un mode infini aurait été une bonne idée pour ce soft.
Une immersion sympathique, mais un aspect graphique limite ?
Sinon, étant donné que nous sommes quand même sur un titre VR, que donne globalement l’immersion sur Job Simulator ? Et bien très franchement, l’immersion est dans un premier temps assez plaisante.
Mais, car il y a toujours un mais forcément, l’aspect graphique proposé est franchement limité avec quand même des graphismes pas vraiment de haute volée, et proposant donc le strict minimum et le très sommaire. C’est dommage car sinon le style graphique est franchement agréable en soi, mais il aurait fallu quand même quelque chose de plus fou techniquement parlant, surtout que le moteur physique laisse parfois à désirer cependant. A contrario, on pourra affirmer quand même que la VR réussit à faire globalement le boulot car on s’y croirait à faire le mécano, travailler dans un open space et j’en passe.
Côté bande-sonore, même si nous passerons les musiques assez proches du néant qu’on se le dise, on pourra dire que le doublage anglais est de bonne facture. Les voix robotisées sont clairement bien foutues, puis le fait qu’ils se mettent à parler dans un premier temps normalement, ainsi qu’à lâcher dans la foulée quelques mots façon très robotisées nous a fait globalement sourire. Preuve encore une fois que le côté typiquement barré de ce Job Simulator nous fait malgré tout passer un très bon moment en VR.
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