Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Killer is Dead n’est pas la suite de Killer7 qu’on soit bien d’accord. Le titre nous permet d’incarner Mondo Zappa, petit coureur de jupons et travaillant pour une organisation secrète se chargeant d’exécuter des Wires, des humains transformés en ces monstres sanguinolent par le côté sombre et maléfique de la lune. On notera que le bougre, tout au long du jeu, souffre d’amnésie et vous en apprendrez bien plus sur son passé au fil de l’aventure.
D’ailleurs, on retrouve dans ce synopsis tout le savoir faire du studio Grasshopper Manufacture, avec un côté complètement absurde et vraiment décalé dans Killer is Dead. Car oui, le soft se dote au passage de petits clins d’œil à des films, mais aussi un clin d’œil bien sympathique à Alice au pays des merveilles.
Concernant la trame scénaristique, bien qu’un peu générique sur la forme, nous créé tout de même un univers plaisant, avec des personnages plutôt bien ficelés tout comme les boss, débordant de charismes. L’une des choses que l’on pourra reprocher au scénario en plus de son côté générique, c’est surtout le fait que la fin nous laisse tout simplement.. sur notre faim. Il faudra voir par la suite si Grasshopper Manufacture aura le courage de nous pondre une suite…
Sommaire
ToggleMieux que Lollipop Chainsaw ?
Définitivement, oui ! Killer is Dead parvient avec brio à corriger quelques problèmes qu’avait Lollipop Chainsaw. Et oui, il est enfin possible d’effectuer des parades alors que ce n’était pas le cas dans la production précédente du studio. De plus, chose plutôt séduisante, c’est que le gamelay gagne radicalement en dynamisme avec une petite palette de combos et d’attaques spéciales, qui auraient hélas méritées d’être encore plus fournies que cela.
Autre chose intéressante, c’est que Killer is Dead nous propose de fait un savant mélange entre du No More Heroes et Shadows of the Damned, les précédentes productions de Grasshopper. En effet, votre protagoniste principal peut manier le sabre et se servir de son bras cybernétique pour pouvoir shooter les ennemis, les geler, et même les forer pour casser l’armure de certains de vos adversaires.
Cela permet pour le coup de donner une variété de gameplay plutôt intéressante en l’état, d’autant plus que vos coups de sabres et vos armes secondaires seront personnalisables via un arbre de compétence, dont celles-ci sont payables en étoiles lunaires, que vous pouvez acheter en boutique ou ramasser sur vos ennemis. A noter également que vous pourrez briser les gardes de vos adversaires en leur donnant plusieurs coups de poings avec votre bras cybernétique. Et si jamais vous mourrez en pleine partie, vous aurez la possibilité de revenir à la vie si vous possédez des tickets faisant intervenir « votre assistante » Mika.
L’une des choses que l’on reprochera malheureusement à Killer is Dead en terme de défauts, c’est tout d’abord l’absence de système de verrouillage sur les ennemis, provoquant par moment des problèmes de caméra car cette dernière ne se recentre par sur l’ennemi que vous êtes en train de frapper. En sus, le jeu se paie le luxe d’avoir à certains moments un effet de flou désagréable avec son design cel-shading, ayant pour conséquence de rendre un peu brouillon les combats. C’est regrettable…
Des phases de drague
Killer is Dead, ce n’est pas que du beat’em all, c’est aussi des phases de drague en compagnie de charmantes demoiselles, via un mode nommé pour le coup Gigolo. Ces phases sont à proprement parler pas nécessairement très intéressantes, dans le sens où vous devez juste remplir une jauge pour la séduire tout en faisant attention à votre jauge de droite. En effet, si cette jauge sur la droite de votre écran se vide complètement parce que vous avez regardé les parties intimes de la demoiselle, c’est game over.
Mais bref, une fois votre jauge remplie à gauche de votre écran, vous devrez lui offrir un cadeau (préalablement acheté dans la boutique du jeu) afin de remplir une autre jauge entièrement, et ainsi la conquérir et recevoir de nouvelles armes pour votre bras cybernétique. Vous l’aurez compris, ce mode gigolo ne servira juste qu’à vous rincer l’oeil, d’autant plus que notre personnage pourra utiliser à certains moments des lunettes à rayon x pour voir les jolies donzelles en sous vêtements. C’est… élégant il faut le dire.
Un design cel-shading
Dans un certain sens, oui et non. Car connaissant le passé du studio, ces derniers ont très souvent opté pour ce design. Alors sur Killer is Dead il faut le dire, quelques effets sont jolis c’est un fait, mais très clairement, opter pour ce design, c’est aussi pour faire office de « cache-misère » techniquement parlant. Le titre a des textures clairement limites, quelques ralentissements du moins sur la version PC, mais aussi un clipping assez hallucinant.
Sinon, au delà aussi des effets de flou assez gênants, le soft à sa propre patte graphique, et c’est surtout cela qui est appréciable en soi. Concernant son aspect artistique maintenant, le tout est très emprunté à divers films en guise de clin d’oeil, mais a contrario la plupart des niveaux sont plutôt sympathiques artistiquement, même si il manque quelque chose et c’est bien dommage.
Des défis avec une infirmière sexy
Avant toute chose, soyons assez clair sur la durée de vie du jeu, assez faiblarde si vous allez en ligne droite. Killer is Dead se termine au bout de 7 heures de jeu, en prenant le temps de faire trois ou quatre défis et charmer quelques demoiselles du mode gigolo. Justement concernant les défis, c’est ce qui peut vous permettre de rester encore un peu plus de temps sur le jeu, histoire de rallonger artificiellement la durée de vie du soft.
Ceux-ci, vous les débloquerez soit automatiquement en avançant dans le jeu, ou bien en trouvant dans chaques niveaux la charmante infirmière sexy, qui vous débloquera quelques défis qui seront en général de casser des objets, ou bien de tuer ou de survivre à des ennemis avant la fin du temps imparti. Du grand classique certes, mais de quoi vous tenir encore un peu en haleine.
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