Alors que notre héro se la coule douce à Dreamland, une vie qui se résume à manger et dormir, la maison de notre petit chanceux se retrouve propulsée par une tige géante dans le pays de Floralia. Et pour ne rien arranger, le roi Dadidou se fait enlever par une mystérieuse créature. Coincé sur la tige des rêves, Kirby part donc sauver le roi autoproclamé sans se douter du grand danger qui l’attend.
Bien entendu, Kirby : Triple Deluxe ne brille pas par sa profondeur scénaristique, mais à l’image d’un Mario ou d’un Donkey Kong, on sait à quoi s’attendre. Le plaisir se trouve évidemment dans la traversée des différentes étapes du jeu. En bref, on retrouve une expérience similaire à Kirby’s Adventure sur Wii avec des petites nouveautés cela va de soi.
Notre petite boule rose va donc devoir escalader les 6 étages de la tige des rêves afin de rattraper le kidnappeur du roi pingouin. Il faut donc parcourir de nombreuses étapes en aspirant tout ce qui bouge. Vous pouvez, au choix, tout recracher sur les ennemis comme un mal propre ou bien avaler certains monstres pour récupérer leurs pouvoirs. En plus de ceux que l’on connait déjà, on constate l’apparition de 4 nouveaux.
L’archer, le scarabée, la clochette et le cirque s’ajoute donc au casting pour notre plus grand plaisir, le dernier étant le plus original avec ses attaques meurtrières dignes du Cirque du Soleil. De temps en temps, il est possible d’acquérir un pouvoir ultime appelé Meganova qui permet d’aspirer presque n’importe quoi, même des choses immenses. Un petit parcours qui a le mérite de proposer des mécaniques uniques propre à cette capacité.
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ToggleKirby, un héros présent sur tous les plans
Malgré tout, on aurait aimé une meilleure exploitation de ces pouvoirs notamment en termes d’interactions avec l’environnement comme par exemple, le passage dédié avec un Kirby qui se change en roue de course et dévale les pentes. D’autant qu’avec une vingtaine de pouvoirs différents, on a l’impression de gâcher leur potentiel tellement certains ne sont presque jamais utilisés. Le soft se rattrape tout de même avec une utilisation habile de l’arrière-plan.
Durant votre périple, il faut sans arrêt garder un œil sur ce qu’il se passe plus en profondeur. Des ennemis peuvent vous attaquer ou des objets peuvent être cachés. Grace aux étoiles warp, il est possible de changer de plan de manière fluide, et c’est là que le level design dévoile ses atouts. Bon point également pour l’utilisation du gyroscope de la console dans pas mal de situations variées, un vrai plus.
Il va donc falloir explorer les moindres recoins des niveaux afin de trouver les gemmes solaires disséminées un peu partout. Elles sont importantes dans la mesure où elles vous ouvrent les portes des boss de chaque étage ainsi qu’un niveau caché si vous les récupérez toutes. Les boss justement, vous demanderont parfois du fil à retordre surtout si vous avez choisis un pouvoir non adéquate.
Heureusement, vous pouvez toujours manger un casse-croute, stocké au préalable, pour remonter la barre de vie en appuyant un petit coup sur l’écran tactile. D’un point de vu général, même si le titre n’est pas très exigeant, la difficulté progressive plaira à tout type de joueur.
Des mini-jeux et des porte-clés
Pour ceux voulant un peu plus de challenge dans Kirby : Triple Deluxe, d’autres modes de jeu sont disponibles en plus du scénario. Vous avez tout d’abord « Combat Kirby » qui est une sorte de mini Smash Bros avec tous les Kirby munis d’un pouvoir. Il est possible d’y jouer en solo ou en multijoueur d’autant qu’une seule cartouche suffit pour en profiter à plusieurs. Vous avez ensuite « Tam-Tam Dadidou », qui est un petit jeu de rythme divisé en 3 niveaux où ils faut appuyer au bon moment pour faire rebondir le roi sur les tambours, et chopper toutes les pièces. « L’Arène » qui vous permet d’affronter tous les boss d’une traite.
Enfin, si après tout ça vous en voulez encore, dans Aventure de Dadidou, il est possible de refaire le mode histoire en contrôlant le roi susnommé avec un boss secret à la clef. Tous ces modes ont un point commun, ils sont minutés, ce qui vous donne l’occasion de partager vos meilleures temps sur le net ou avec vos amis afin de voir qui a la plus grosse comme on dit. Toutes ces petites occupations gonflent tout de même grandement la durée de vie, ce qui n’est pas rien.
Mais qu’est ce qu’on y gagne au final dans tout ça ? Eh bien de jolis porte-clés en pixel art retraçant la grande histoire de l’aspirateur rose depuis ses débuts sur gameboy. Il y en a 256 à collectionner et autant dire qu’il vous faudra du temps pour tous les avoir. Pratiquement tous les modes de jeu vous permettent d’en récupérer mais les pièces de jeu et le street pass peuvent être aussi utilisés pour en obtenir.
Les graphismes, par contre, ne sont pas en pixel art, mais sont propres et colorés avec de belles animations. Rien à redire là-dessus, Nintendo exploite toujours aussi bien les capacités techniques de sa console portable. On retrouve la même qualité au niveau musical puisque la bande son du titre nous emporte avec ses morceaux joyeux et parfois plus dramatiques. D’ailleurs à titre personnel, quelques compositions auraient méritées leur place dans Super Smash Bros.
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