La Nouvelle Maison du Style 2 est à l’image de son prédécesseur, à savoir très complet et intéressant si l’on possède quelques affinités avec la mode. Non pas que votre serviteur possède un quelconque don pour ça mais si on fait fi de ce côté très féminin si celui-ci peut nous gêner, il faut admettre que nous avons là un excellent jeu.
So fashion, so girly !
La Nouvelle Maison du Style 2 vous propulse dans la peau d’une jeune fille dont la grand-mère avait un don pour la mode et forcément, vous en avez hérité. Vous rencontrez ainsi Lulu, la petite fille de l’ancienne meilleure amie de votre mamie. Sacré schmilblick qui, avouons-le, n’est qu’un prétexte pour vous propulser gérante d’un magasin dont vous ne savez rien ainsi que nouvelle meilleure amie de Lulu dont… vous ne savez rien non plus !
Mais qu’à cela ne tienne, il va falloir lui démontrer vos talents. Ainsi elle vous demandera de lui trouver un habit, que vous lui fournirez avec votre œil expert et là c’est la révélation. Vous avez semble-t-il un don exceptionnel pour habiller les gens, ce qui pousse Lulu à courir dans toute la ville pour ramener des client(e)s dont vous devrez assouvir les moindres désirs.
Ainsi, même si au départ les demandes seront simples et correspondront à ce que vous possédez, vous devrez très vite apprendre à gérer le stock et l’argent de votre magasin en vous déplaçant vous même chez les fournisseurs pour faire vos emplettes. Et le plus étonnant c’est que l’on y prend goût !
En effet, avoir tout ce choix pourra éveiller votre âme de styliste et vous pousser à choisir tel type d’habit plutôt qu’un autre selon ce qui se vend le mieux. C’est tout de même bluffant, compte tenu du public visé, comprenant certes des jeunes filles, mais également des femmes (un peu moins jeunes), pour la simple et bonne raison que gérer le magasin et les fonds tout en approvisionnant correctement ne sera pas chose aisée.
Un contenu qui n’a rien à envier au dressing de votre copine
Titre un peu provocateur, mais c’est plutôt réaliste si vous possédez chez vous l’archétype-même de la femme à la mode… Plus sérieusement, comme souligné juste avant, le côté gestion devrait déjà vous occuper un moment pour essayer de trouver le juste milieu en travail, réapprovisionnement et les à-côtés. En effet, le jeu n’est pas juste là pour vous proposer des habits par milliers, que ce soit des pantalons, des jupes, des hauts légers, des bonnets et j’en passe… Il vous faudra également gérer une maison de poupées qui se trouve dans un bâtiment qui est son identique. Plus vous ferez de changements dans la maison, plus ces mêmes changements s’effectueront en même temps dans la demeure de la poupée.
rès alambiqué sur le papier, c’est en fait assez simple en pratique, bien que du coup le jeu semble posséder un délire un peu spécial penchant dans le mysticisme au côté des designs aussi simplistes que mignons. Oui, précisons que les graphismes n’ont rien d’exceptionnels, même pour la DS, mais cela suffit amplement pour ce soft.
Encore une chose appréciable à noter, chaque mot appartenant au vocabulaire de la mode de près ou de loin sera répertorié dans votre carnet avec sa définition. Pour ceux qui n’y connaîtraient vraiment rien à la mode – un peu comme moi – c’est fort appréciable et très immersif. Sachez également que vous aurez les définitions des différents lieux présents dans les jeux. Pas forcément utile mais cela à le mérite d’être présent.
Enfin, j’aimerais apporter une précision. Certes le jeu s’adresse à un public féminin, c’est évident mais malgré tout, c’est assez dommage de ne pas pouvoir choisir son sexe puisqu’il ne devrait pas être exclu que des hommes veuillent devenir des stylistes en puissance. Alors oui, l’aspect lui-même du soft est 100% féminin, tout comme les hommes présents dans le titre qui font penser aux personnages de shojo (vous savez, les mangas pour filles qui parlent d’amour). D’ailleurs, ils sont surtout là pour servir d’intrigue amoureuse visiblement… Mais quoiqu’il en soit, cette fonctionnalité de pouvoir choisir le sexe de son personnage était déjà un bât qui blesse dans le premier opus et revient malheureusement à la charge ici.
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