Avec son esthétique chibi du plus bel effet et son apparent mystère, Legend of Legacy se laisse appréhender un peu difficilement, sans trop savoir à quel râtelier on va manger. En premier lieu les anglophobes décamperont très vite et ceux qui recherche une histoire et une narration riche risque d’être un peu déçu. Malgré tout, ne lui jetons pas de pierres, voyons plutôt ce qu’il nous propose.
La cartographie, c’est ma passion
Au premier lancement de Legend of Legacy, on vous propose donc un choix de sept personnages, plus ou moins différents au niveau des statistiques mais sans véritable précision pour vous aider à savoir vers quoi vous diriger, et fondamentalement, un choix plutôt qu’un autre n’aura pas de grande incidence sur l’histoire. On se dirige donc vers le personnage qui nous plaît le plus à première vue et en avant, Guingamp.
On vous introduit le contexte avec une petite cinématique des familles, vous permettant de voir que votre personnages aura des compagnons (parmi les héros que vous avez rencontré juste avant) et après quelques dialogues, c’est partie pour les choses sérieuses, avec en premier lieu, l’un des points les plus importants.
Ainsi, le système de combat est présenté, avec son système Final Fantasy XIII-like (un système de rôles et de formations), vous pouvez donc choisir d’avoir deux attaquants pour un défenseur, ou l’inverse, le tout étant agrémenté par une mécanique de positions : Soit le personnage est au premier rang (le défenseur) pour encaisser les attaques, soit il est au second rang pour attaquer. Un système simple, relativement peu subtil mais efficace malgré tout.
Seul fait un peu étrange, vos personnages seront soignés après chaque combat. On est un peu surpris la première fois mais après une dizaine de combats, on se dit que ce n’est pas plus mal, cela évite de dépenser tout son argent en potions. D’ailleurs pour ce qui est des surprises, une autre s’imposera à vous assez vite : vos personnages n’ont pas de niveau à proprement parler. En effet, chacun à des statistiques en attaque ou défense par exemple, qui augmenteront au fur et à mesure que vous combattrez, mais pas de niveau global.
En tout cas, une fois la surprise des combats passée, on découvre une autre mécanique essentielle du jeu : la cartographie. Très simplement, chaque zone se doit d’être dessinée par vous-même, ainsi vous pourrez vous occuper en parcourant chaque portion de zone pour compléter les cartes à 100%. Un petit plus sympathique qui vous permet d’explorer comme bon vous semble, surtout que le jeu ne vous prends pas par la main. Une fois les premiers événements de l’histoire passés, à vous de décider où aller.
Elémentaire mon cher Watson
Après avoir abordé les combats dans leur aspect le plus simple, notifions maintenant les aspects un peu plus poussés. Il faut savoir que très tôt dans l’aventure, vous récupérerez un objet vous permettant de passer des contrats avec les élémentaires. En somme, vous pourrez attribuer à vos personnages des éléments entre lesquels il faudra jongler habilement afin d’augmenter vos dégâts ou diminuer ceux reçus.
Il faudra donc veiller à bien gérer cette composante, sous peine de se retrouver K.O assez vite à cause d’un mauvais choix. Notons malgré tout que cette composante fort sympathique ne vous prend encore une fois pas par la main, il faudra bidouiller un peu à votre sauce et faire des essais pour trouver les éléments les plus efficaces en fonction de la situation.
Rajoutons un dernier élément, la commande « Run Away » vous permettant de fuir peut être fort pratique en cas de crise, mais reste à utiliser avec parcimonie, puisqu’une fuite vous ramène au début d’une zone. Pour faire clair, même si vous avez traversé quatre ou cinq maps pour arriver au boss, vous aller devoir tout refaire, et ce sera à cause de votre couardise ! Plus sérieusement, on peut presque dire que c’est une compensation pour le soin de vos points de vie après les combats, mais ça peut surprendre la première fois, faites donc attention.
Dernier point important, ne vous attendez pas dans ce jeu à enchaîner les quêtes secondaires. Il y a une unique ville habitée (Initium) dans le soft et elle vous servira de hub pour vous soigner, sauvegarder ou entendre les dernières rumeurs. Vous pourrez également trouver un endroit où revendre vos cartographies (ah mais en fait il y a une vraie utilité ?). Et oui, selon le pourcentage de carte découvert, vous pourrez vous faire payer plus ou moins cher en revendant l’information. Si vous pouvez trouver ça inutile de prime abord, sachez tout de même que cela constituera votre principale source de revenus, pensez-y donc !
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