Le Point’n Click est un genre qui, au fil des décennies, a vu se créer des séries plus iconiques les unes des autres. Difficile de ne pas citer par exemple Les Chevaliers de Baphomet ou plus récemment Runaway. Parmi toutes celles-ci, il y en a une qui a su assumer son amour pour les blagues potaches et à connotations sexuelles, c’est bien Lesuire Suit Larry.
La série, existant depuis les années 80, a connu le succès principalement dans les années 90 avec des épisodes comme Lesuire Suit Larry VII : Drague en Haute mer. Après un retour au début des années 2010 avec Lesuire Suit Larry : Reloaded, la série continue son bout de chemin avec un nouvel épisode totalement original, Lesuire Suit Larry : Wet Dreams Don’t Dry. Après une arrivée à l’automne 2018 sur PC, le titre arrive aujourd’hui sur Nintendo Switch.
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ToggleIl s’en est passé du temps Larry…
Lesuire Suit Larry : Wet Dreams Don’t Dry démarre dans une backroom… ou presque. On retrouve notre bon Larry Laffer se réveillant d’un sommeil qui n’a jamais semblé aussi long pour lui. Il s’est retrouvé en effet à notre époque, où la mode est aux filtres Instragram et aux plans d’un soir sur Timber. Eh oui, notre bon Larry va se confronter à nos technologies actuelles ! C’est d’ailleurs l’occasion pour le jeu de s’amuser avec de nombreux noms de marques, logos… pour les détourner et s’en moquer.
Apple devient ainsi Prune avec son logo très… explicite, et son chef que tout le monde appelle BJ. Pour la finesse on passera, d’autant plus que le siège social a la tronche d’un phallus géant. Mais pour le coup, si on joue à Lesuire Suit Larry, ce n’est ni pour la finesse ni pour un quelconque message féministe, même si pour le coup, la série a toujours montré qu’au final, ce sont les femmes qui ont le pouvoir face à notre personnage les considérant comme des conquêtes fantasmées.
Comme dans tout les épisodes de la série, une fois l’introduction passée, et la mise en place du setup du jeu – ici la nécessité pour Larry d’obtenir un score de 90 sur Timber pour pouvoir avoir ses chances avec la plantureuse Faith – le reste de l’aventure se résumera à faire des allers-retours dans la ville et ses différents lieux, effectuer des quêtes pour nos dates ce qui nous permettra de faire grimper notre score. Si la formule a fait ses preuves par le passé, il manque un certain je ne sais quoi, une partie charme (dans tous les sens du terme) que l’on pouvait retrouver dans les précédents bons épisodes de la série.
Tu pointes ou tu cliques ? On Point’n click ?
Comme vous devez vous en douter, Lesuire Suit Larry : Wet Dreams Don’t Dry reste dans le domaine de prédilection de la série, le Point’n Click. Le gameplay est ainsi simple, on pointe, on clique et on interagit. Ce nouvelle épisode ajoute une nouvelle subtilité de gameplay en proposant d’utiliser un smartphone avec des parodies d’applications célèbres ; que ce soit Timber pour rencontrer des gens proches de soi, comme Instragram où vous ferez des stories au fur et à mesure de votre avancée dans le jeu. Tout comme n’importe quel Point’n Click, de nombreux puzzles vous seront proposés sous le spectre d’utilisations d’objets et de combinaisons d’objets.
En tant que Point’n Click, Lesuire Suit Larry fait également partie de cette partie des jeux du genre qui proposent de combiner les différents objets de son inventaire, nous faisant ainsi ramasser tout et n’importe quoi. A vous les chewing-gums, les granités ou encore les plantes vegan qui traîneront dans votre veste, dont Mary Poppins serait jalouse.
L’aspect décalé de la série est bien entendu toujours présent, et il est pour le coup vraiment plaisant de voir un tel respect de la série et une telle continuité des années après le dernier épisode canon. Bien entendu, une grosse mise à jour a été faite par rapport aux épisodes précédants, avec notamment un relooking total de notre bon vieux Larry Laffer. A vous de juger mais de notre côté, nous avons notre petit cœur de nostalgique qui palpite avec l’aspect beaucoup plus trapu de Larry d’antan.
Une version Nintendo Switch au poil pour Lesuire Suit Larry
Si nous parlons maintenant du portage en tant que tel, eh bien ce Lesuire Suit Larry : Wet Dreams Don’t Dry s’affiche dans une plutôt belle forme. Visuellement rien n’est a véritablement reprocher et aucune chute de framerate n’est à remarquer. L’inverse aurait été quand même dommage tout de même. Du côté sonore, pareil, on retrouve un doublage de qualité fonctionnant au poil. Là où par contre le débat est lancé, ce va être du côté des commandes et de la maniabilité.
Deux choix s’offrent à vous. Il y a tout d’abord la maniabilité tactile qui fonctionne sur le principe d’un simple pressage sur la zone ou d’un pincement pour voir l’ensemble des endroits pouvant subir une interaction, et il y a la maniabilité manette. Dans ce cas-là, vous allez passer votre temps à utiliser votre stick droit à la manière d’une souris ce qui est, comme vous vous en doutez, très peu pratique.
De nombreux raccourcis existent pour faciliter l’accès à la carte, aux objets ou encore aux applications du smartphone mais encore une fois, il ne sera pas difficile de se tromper d’un raccourci à un autre. Clairement, nous vous conseillons donc de jouer au titre en configuration portable sur la Nintendo Switch ce qui est pour le coup, quelque chose de bienvenue. Le rythme du jeu se prêtant très bien à une consommation par sessions.
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