Comme pour Inazuma Eleven, Little Battlers eXperience vise un public jeune et majoritairement masculin. De plus comme pour le jeu de foot, LBX – de son petit nom – dispose également d’un dessin animé qui a commencé sa diffusion peu avant la sortie du jeu sur Canal J. On remarque aussi que des jouets/figurines LBX existent comme on peut s’y attendre avec une série de robots miniatures
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TogglePetits robots, Gros dégâts
Dans un monde futuriste qui se situe aux environs de 2050, les LBX sont des jouets ultras populaires qui peuvent tenir dans le creux de la main. Ces petits robots sont chétifs, mais puissant et les plus jeunes s’en servent pour s’affronter dans des combats acharnés. Van Yamano est un collégien de 13 ans fan de LBX, qui y joue pour son plaisir, mais aussi pour être plus proche de son père disparu lors d’un accident d’avion. Il est l’un des rares à savoir que ce dernier est le réel inventeur des LBX. Son lien avec son paternel va l’entraîner dans une histoire où le destin du monde reposera entre ces mains et celles de son mystérieux LBX, Achille. Comme pour Inazuma Eleven avec le foot, les japonais ont ce talent pour rendre attractif une histoire qui semblerait absurde pour n’importe qui.
Le scénario est agréable à suivre en général, on va vite à l’essentiel sans trop de blabla, et beaucoup de personnages divers type « shonen » avec l’amie d’enfance, le rival ténébreux…, de même qu’un trio de méchants clowns qui ferait pleurer la team Rocket, sont présents. Comme on vous le disait plus haut, un dessin animé est diffusé en France, il est donc agréable de retrouver beaucoup de passages animés pour illustrer les moments clefs de l’intrigue. Seul bémol, tout le jeu est uniquement doublé en anglais alors que le français aurait été plus cohérent.
Par contre, les musiques sont très bonnes comme toujours avec Level 5, les différents thèmes sont agréables à l’écoute. Le fait d’entendre les personnages parler en pleine action permet une meilleure immersion. Graphiquement, c’est aussi impeccable. On a affaire à du bon boulot pour de la 3DS, les environnements sont détaillés et colorés que ce soit en combat ou dans l’exploration. Cependant nous avons affaire à des lieux communs (ville parc,…) ce qui est dommage quand on sait que cela se déroule dans un univers futuriste.
Gundam for kids
Le titre est un Action/RPG, on peut donc se balader dans plusieurs endroits de la ville de « Tokio » où de nombreux combattants vous attendent en plus des défis à relever dans le mode scénario. On se retrouve donc aux commandes de notre LBX sur un terrain adapté pour en affronter d’autres. Il existe plusieurs types de match : « les règles de rue » et le « Sans limite ». Dans le premier, il faut simplement mettre hors service un LBX pour remporter la victoire, dans le deuxième une défaite entraîne la destruction totale du LBX et donc le Game Over.
Le nombre de participant différent selon les matchs, ainsi on peut se retrouver en 1vs1, 2vs2, ou 3vs3. De ce fait, vous dirigez une équipe qu’il est possible d’ajuster selon vos envies en changeant de personnages et de leader. En matière de combat nous avons affaire à tout ce qu’il y a de plus classique. On dirige le LBX choisi en ayant la possibilité de la faire sauter, sprinter, et bien entendu attaquer. Il faut toutefois garder un œil sur la jauge de tension qui se vide en effectuant les actions susmentionnées. Vous disposez également d’une jauge de chance qui se remplie en attaquant et qui permet de lancer des attaques spéciales dévastatrices.
Les joutes entre LBX sont dynamiques et rapides, mais on note quelques défauts au concept. Tout d’abord, les attaques spéciales qui marquent un temps d’arrêt et cassent le rythme surtout quand les ennemis et votre équipe peuvent les lancer également. Pour les attaques ultimes ce n’est pas un problème, mais pour toutes les autres « mineurs » c’est vraiment dommage que l’action ne s’effectue pas directement. L’autre problème est que comme pour Inazuma Eleven, on sent très vite la redondance du gameplay. Du fait que l’on enchaîne très vite les combats, la répétition se fait sentir. Même si nous avons la possibilité d’utiliser différents types de LBX, ce n’est pas suffisant pour combler le manque de diversité. Un mode multijoueur est disponible, mais uniquement en local ce qui est vraiment dommage.
Pimp my LBX
Malgré ces défauts, le soft se rattrape un peu avec la gestion des LBX qui est assez poussée, il faut le dire. En effet, à partir du squelette principal vous pouvez équiper votre robot avec de nombreuses pièces d’armure sur tous les membres (tête, bras, jambes, torse) ainsi que jusqu’à deux armes et un bouclier. Tout dépend du type de LBX que vous préférez car ils sont nombreux. Si vous prenez, par exemple, un LBX de type Kunoichi, vous disposerez alors de deux dagues et d’une mobilité accrue, mais vous serez alors très fragile si vous subissez des coups. En plus de l’extérieur, il faut s’occuper de l’intérieur de votre LBX, autrement dit l’unité centrale. Vous devez ajuster les pièces en fonction de la place disponible pour augmenter les statistiques de votre machine, comme de la résistance aux éléments ou une jauge de chance qui augmente plus vite entre autres.
Etant un RPG, les membres de votre équipe, les pièces armure, les armes… toutes ces choses gagnent des niveaux grâce à l’expérience acquis en combat. Il faut cependant faire attention à l’entretien et au niveau d’huile de votre LBX. Mal entretenu, ce dernier aura du mal à gagner en puissance. L’aspect jeu de rôle est visible aussi sur les environnements avec des coffres à trouver un peu partout, un système de quêtes basiques et un magasin principal où on peut acheter toutes sortes d’objets.
Pour finir, n’hésitez pas à consulter le site officiel Nintendo pour LBX puisque divers mots de passe sont donnés pour le jeu. Il suffit de rentrer le code en parlant à un Metamo pour obtenir des pièces rares disponibles ensuite au magasin principal. N’oubliez pas non plus de consulter de temps en temps le spotpass pour du contenu supplémentaire.
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