Annoncé à l’ouverture du Nintendo Indie World du 17 avril dernier, Little Kitty, Big City vient poser ses pattounes sur PC, Nintendo Switch, Xbox One et Xbox Series X|S. Premier titre du studio Double Dagger Studio, nous étions curieux de voir ce que les équipes allaient nous proposer et voir si comme les chats, ils retombent toujours sur leurs pattes.
Conditions de test : Nous avons terminés l’intégralité du jeu (quête principale et secondaires ainsi que l’ensemble des défis) sur Xbox Series X en un peu plus de cinq heures.
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Tombé du rebord de la fenêtre de son appartement, tout en haut du plus grand immeuble de la ville, notre héros à quatre pattes va devoir explorer la ville afin de trouver un moyen de remonter chez lui. Il y a bien de nombreux plants de lierre que l’on pourrait escalader, mais le félin manque d’énergie.
Heureusement, un corbeau sur sa bicyclette perché nous propose de nous offrir un poisson contre quelques babioles brillantes. Ni une ni deux, nous voici alors libre d’explorer la ville pour y dénicher ces précieuses ressources. Le butin en poche, puis après échange, le poisson dégusté, il faut ensuite se mettre en quête de trois autres poissons permettant de bénéficier de suffisamment de jauges d’énergie pour escalader l’immeuble.
Se concentrer uniquement sur cette quête principale ne vous occupera pas plus d’une soirée. En deux ou trois heures il est, en effet, possible de rentrer chez soi et de terminer le jeu, mais ce serait passer à côté du reste des activités que propose le titre.
Il est beau mon chat-peau
En effet, en parcourant la ville, on peut tomber sur plusieurs animaux (chats, raton-laveur, canards, caméléon ou encore scarabée) ayant besoin d’aide. C’est une quinzaine de quêtes secondaires ainsi proposées aux objectifs divers. En récompense, notre compagnon à fourrure obtient différents chapeaux que l’on peut ensuite équiper. Il y en a plus d’une quarantaine, allant du chapeau banane au chapeau Shiba Inu qui seront parfait pour prendre la pose aux quatre coins de la ville en utilisant le mode photo disponible.
Notez qu’une partie de ces chapeaux est également à trouver dans la ville, cachés derrière une palissade ou un buisson par exemple. Le reste s’obtient dans des distributeurs moyennant quelques babioles brillantes.
En plus des chapeaux, d’autres objets seront à récupérer ainsi que certaines tâches spécifiques (que l’on vous laissera le plaisir de découvrir) pour compléter une petite liste de défis. Comptez cette fois entre cinq et six heures pour compléter le jeu dans son intégralité. C’est un peu court malheureusement, on aurait bien aimé en avoir plus à se mettre sous la dent, aussi bien du côté de l’objectif principal que du contenu annexe.
De plus, avec une narration aussi effacée tant dans la quête principale que les secondaires, il ne faut pas s’attendre à un scénario palpitant dans ce Little Kitty, Big City. Mais est-ce vraiment là que l’on l’attend ?
Quand le chat n’est pas là les oies cacardent
Little Kitty, Big City est avant tout une petite aventure sans prise de tête, au style visuel simpliste, un peu cartoon et offrant une liberté d’action dans la ville. À l’image d’Untitled Goose Game, il est possible d’être un véritable démon pour ces pauvres humains. Que serait un chat s’il ne faisait pas tomber tout objet d’une table ou rebord ? Avec la possibilité de donner des coups de pattes, on peut ainsi détruire certains objets en les faisant tomber. Plus amusant encore, il est également possible de faire trébucher les passants et de leur voler ce qu’ils auraient fait tomber (téléphone portable, sandwich, etc.).
Plus sournois encore, on peut par exemple ramasser une paire de ciseaux ou autres objets dangereux et les poursuivre avec, se laisser caresser puis les attaquer ou encore déposer une banane devant eux pour les faire tomber. Les options sont assez nombreuses et permettent des situations plutôt amusantes.
Le gameplay reste basique, mais efficace. En plus des coups de pattes et d’attraper des objets dans sa gueule, il est possible de sprinter, de ramper pour approcher discrètement les oiseaux et leur bondir dessus (pour les relâcher ensuite) et surtout sauter. Mécanique finalement très importante pour un chat, elle nous permet d’explorer aussi bien les toits que les rues. On pourra cependant pester quelques fois avec des contrôles peu précis lors de certains sauts et escalades de lierre malgré la possibilité de viser pour cibler l’endroit où l’on veut sauter.
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