Il y a un peu plus d’un an, Razer sortait sur le marché sa vision d’une manette PlayStation DualSense en y incorporant sa touche que l’on pourrait qualifier de « Premium », la Wolverine V2 Pro. Cet été, le fabricant de périphériques remet une couche et nous propose dès ce 28 août la Wolverine V3 Pro qui n’est autre qu’une version Xbox de sa grande sœur. Mais est-elle uniquement cela ? Nous avons pu tester durant de nombreuses heures sur PC et Xbox Series X les nouveautés et sensations apportées par la Wolverine V3 Pro en amont de sa sortie commerciale, l’occasion de vous donner notre avis sur cette nouvelle mouture signée Razer.
Sommaire
TogglePackaging et positionnement
Disons le tout de suite, avec son prix annoncé de 229,99€, la manette Razer Wolverine V3 Pro s’annonce clairement comme un périphérique haut de gamme, dédié à une certaine tranche de joueurs et joueuses avides de personnalisation ou gain de performances comme dans l’e-sport par exemple.
S’il y a quelque chose qui nous a d’emblée frappé en ouvrant la boîte de la Wolverine V3 Pro, c’est l’excellente prise en main dès les premiers instants. Même s’il n’y a rien de révolutionnaire dans sa forme, elle est même plutôt classique, la Wolverine V3 Pro est agréable, pas trop lourde même si elle s’avère forcément plus lestée (environ 300g) qu’une manette Xbox Series classique.
Nous la qualifiions de classique précédemment, et c’est le cas. Dans les faits, rien ne devrait perturber les nouveaux utilisateurs et utilisatrices : joysticks asymétriques, boutons ABXY, croix directionnelle à 8 positions. Protégée dans un étui rappelant celui de la DualSense Edge à titre de comparaison, la Wolverine V3 Pro est également fournie avec deux sticks de remplacement (un court convexe et un plus long concave pour adapter selon vos préférences), un câble USB-C vers USB-A de 3m si vous voulez l’utiliser en filaire ainsi qu’un dongle USB-A pour passer en WiFi en 2.4 GHz pour la première fois sur une manette Xbox signée Razer. On déplore cependant le manque d’une connexion Bluetooth.
On regrettera cependant l’impossibilité de recharger notre manette directement dans sa sacoche via une encoche dédiée au câble, qui constituerait ici une évolution à envisager pour le prochain modèle. Disponible en un seul coloris, le noir, la manette offre donc un rendu ultra qualitatif et aux finitions premium.
Performances et atouts
La vraie plus-value de cette itération se retrouve donc dans la redéfinition des boutons d’action sur le dessus et à l’arrière du périphérique, qui arborent une nouvelle esthétique et un nouveau positionnement par rapport à la précédente, la Wolverine V2 Pro. Désormais plus latéralisés et tombant plus ergonomiquement sous les doigts, ces touches, que vous pouvez paramétrer à l’envie grâce à l’application pour PC dédiée (nous y reviendrons), peuvent l’être également grâce à un combo de touches directement sur la manette.
Ces 4 touches arrière sont aussi complétées par 2 touches sur le dessus de la manette, à proximité des gâchettes classiques, avec les mêmes effets. De quoi donner envie aux plus acharnés de l’optimisation de davantage performer une fois en jeu, surtout sur la scène compétitive, en attribuant un raccourci d’une touche déjà existante.
On retrouve sinon les gâchettes classiques LT/RT, dont la course physique peut être réduite par simple basculement d’un interrupteur de la gauche vers la droite ou inversement, indépendamment pour chaque gâchette, ajoutant une dimension non négligeable de confort pour les joueurs et joueuses de FPS ou a contrario pour les adeptes de jeux de course où la gâchette plus longue permet une meilleure précision. Sur le papier, cela a tout pour plaire et une fois manette en mains, cela confirme nos impressions de qualité et de performances.
Il semblerait par ailleurs que Razer ait écouté les retours sur son précédent modèle Pro puisque le bruit caractéristique et assez prononcé sur la précédente manette de la gamme se fait ici plus discret, hormis peut-être sur les joysticks un peu trop bruyants selon nous. Reste la présence de grips bienvenus pour bien tenir la manette, un peu légers mais procurant des sensations assez intéressantes.
Ergonomie et personnalisation
Nous l’avons vu, exit l’application mobile pour régler et paramétrer votre manette selon vos envies, il vous faudra passer désormais par l’application pour PC ou Xbox Series X/S pour cela. Il nous faut avouer avoir eu un peu de mal à connecter notre manette au logiciel, ceci sûrement dû au test avant la commercialisation de la bête, mais sachez qu’il vous sera possible de régler notamment la sensibilité des joysticks, de remapper les boutons pour qu’ils correspondent à leur style de jeu ou encore de créer des profils personnalisés pour différents genres et scénarios de jeu. Rien de bien original mais cela a le mérite d’être là.
Côté durée de vie de la batterie, cela a varié assez drastiquement en fonction de nos sessions mais il nous aura fallu en moyenne une grosse dizaine d’heures pour la voir nous abandonner en cours de route, ce qui est tout à fait honorable, même si la manette ne nous indique pas assez clairement où elle en est. Mentionnons tout de même l’absence de véritables gâchettes adaptatives et retours haptiques comme on pourrait les avoir sur une manette DualSense, mais des vibrations subtiles sont tout de même présentes.
A noter qu’une variante Tournament Edition est également présentée au prix de 119,99€ sans motif RGB, avec un taux de rafraîchissement de 1000 Hz et une faible latence, lorsque la manette est branchée avec son câble sur PC, un mode également disponible sur la Wolverine V3 Pro. La Wolverine V3 Pro est disponible dès maintenant à la vente et la variante V3 Tournament Edition sera disponible plus tard cette année sans plus de précisions.
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