Mario et Sonic ont eu droit à 5 jeux olympiques en tout, ceux de Rio qui se dérouleront au mois d’août ne font pas exception. Sega Sport R&D propose de vous essayer aux différentes épreuves avec les subtilités que l’on connait de la part des jeux sous la bannière Nintendo.
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Si l’on sait que Nintendo peut nous proposer de bons titres sportifs avec les personnages de Mario comme Mario Striker, Mario Tennis ou encore le fameux Mario Kart, Sega s’est rarement démarqué à ce niveau récemment (parce que l’on a tout de même de bons souvenirs sur Virtua tennis ou encore Sega Extreme Sports) même si la série des Sonic All stars Racing n’est pas du tout mauvaise. Mario et Sonic aux Jeux olympiques n’est pas vraiment une attente en la matière surtout sur la console portable de Nintendo étant donné que la version console est toujours bien meilleure.
Le titre, qui se déroule durant les jeux olympiques de Rio 2016, vous propose de prendre part à la compétition avec votre Mii dans un mode solo où l’on vous laisse le choix entre deux écoles. Ainsi vous pouvez soit représenter Mario, soit Sonic durant cet événement sportif. Vous participez à de multiples épreuves qui se traduisent exclusivement à des affrontements avec les personnages de l’école adverse.
Bien évidemment étant un rookie, vous devez vous entraîner ardemment pour pouvoir gagner la fameuse médaille d’or à chaque fois. Le moins que l’on puisse dire est que Sega ne s’est pas mouillé le maillot pour nous proposer quelque chose de mieux que les opus précédents et se contente du minimum syndical. Vous êtes prévenus.
Les douze travaux du Mii
Les épreuves s’enchaînent à travers un schéma qui se répète sans cesse. Elles se font en deux phases : une étape pour les qualifications, où il faut au moins arriver deuxième, et une finale où l’on tente de décrocher la médaille dorée. Autant dire que dans le mode solo, ne pas l’obtenir est synonyme de Game Over. La difficulté montant en puissance à la deuxième période, il est bon de pouvoir s’entraîner entre deux pour améliorer ses statistiques. D’ailleurs, vous pouvez à tout moment comparer ces dernières vis-à-vis de votre rival en appuyant sur un simple bouton.
L’amélioration de vos compétences se traduit par des étoiles qui déterminent quel type d’équipement que vous pouvez porter. Ce petit côté RPG vous permet d’adapter votre tenue à l’épreuve en court en privilégiant par exemple la vitesse, la puissance ou l’endurance. Il est également possible de pousser la chose en achetant des équipements spécifiques aux épreuves comme un arc ou des gants de boxes entre autres qui offrent des avantages correspondant à votre style.
Cette personnalisation va très loin puisque l’on a accès à énormément de tenues, casques, et équipements différents, parfois même loufoques. En plus de gagner de l’expérience, il faut économiser les fruits qui servent de monnaie d’échange pour les Yoshi qui vendent ces précieuses marchandises. Un bon point de ce côté-là qui aurait pu être encore mieux mis en avant si l’aventure en solitaire était un peu plus attractives. On se ballade donc de salles d’entrainement en salles d’entrainement jusqu’au moment fatidique dans différentes cartes qui ne proposent pas grand-chose si ce n’est des affrontements bonus face à des visages bien connus des deux licences.
Remporter ces épreuves un peu plus difficiles que la moyenne permet de gagner des personnages pour le mode versus. Ainsi, parlons des épreuves sportives justement qui regroupent un large panel de disciplines. Les habitués de la licence ne seront pas vraiment surpris, on retrouve les même forces et faiblesses.
Les phases de jeu sont courtes et permettent d’utiliser les nombreuses capacités des consoles avec une prise en main rapide. On utilise le micro pour souffler, le gyroscope, les touches, le stick, et l’écran tactile. Un sans-faute qui mérite d’être souligné quand on sait que ces fonctionnalités sont souvent « gadget » dans la plupart des jeux 3DS. Malheureusement, on fait vite le tour ces phases de jeu qui ont des allures de mini-jeux par toujours inspirés de surcroît en termes de gameplay. Même le charme Nintendo habituel permettant d’apprécier autrement que via une expérience se rapprochant du réel n’opère pas. Autrement dit, quelques boost et super coups classiques qui ne rajoutent pas de piquants aux épreuves.
Le charme du Brésil sur 3DS…
La durée de vie n’est pas exceptionnelle non plus mise à part si l’on veut pousser l’expérience à plusieurs. Pas de multijoueur online, mais on peut se consoler avec le fait de pouvoir jouer en local entre amis avec une seule cartouche. Il aurait été tout de même sympathique d’avoir une compétition poussée entre les différentes nations du monde. On s’étonne également de certaines épreuves qui ne sont présentes que dans le mode solo. On dispose aussi d’un marathon de poche qui encourage à faire des pas avec la console via des défis, mais rien de bien palpitant.
Graphiquement, nous sommes loin de ce que peut faire de mieux la console portable même si globalement le rendu est loin d’être catastropique. Il faut dire que la variété des décors est au plus bas. Il faut vraiment voir le nom « Rio » pour remarquer que l’on est au Brésil. Seul le design des équipements sort du lot. Bizarrement, la qualité de la bande son laisse à désirer dû à une compression audio calamiteuse. Et mise à part le thème principal qui colle bien, on ne remarque pas vraiment de choses musicalement parlant.
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