Marvel’s Spider-Man 2 vient enfin un peu agiter les PlayStation Studios après une année plus que calme puisqu’on en retient que le jeu PS VR2 Horizon Call of the Mountain. Et c’est évidemment un héros qu’on appelle à la rescousse ou plutôt des héros puisque dans ce nouveau jeu, on peut compter à la fois sur Peter Parker et Miles Morales dans leurs collants respectifs pour venir tenter de bousculer la formule. Il faut dire que le premier jeu était un très sympathique jeu d’action-aventure en monde ouvert mais qui avait beaucoup de mal à se défaire de son image de clone peu inspiré de Batman Arkham avec Spidey.
Une situation qui n’avait pas été arrangée par l’extension consacrée à Miles, elle aussi de qualité mais qui continuait de tirer sur la corde tout en faisant grincer des dents vu son prix de lancement. Il faut dire qu’on nous a promis beaucoup de choses entre deux héros jouables, un New York pratiquement doublé de taille et surtout deux des plus grosses menaces de la carrière de Spider-Man, à savoir Venom et Kraven le chasseur. Et il est donc temps de voir si ces nouveautés parviennent à maintenir notre intérêt ou s’il est grand temps de passer à autre chose dans ce test de Marvel’s Spider-Man 2 garanti sans spoils.
Conditions de jeu : Nous avons joué un peu plus de 40 heures au jeu pour finir l’histoire principale et le 100% en obtenant le platine au passage, le tout majoritairement dans le mode graphique Performance. Notez que le nombre de screens maison étant limité à 10, nous avons complété la mise en page avec des images fournies par l’éditeur et facilement reconnaissables par la présence du logo et du copyright.
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Il faut bien avouer que les retrouvailles avec nos héros sont un peu étranges. Officiellement, il s’est passé neuf mois depuis l’aventure de Miles Morales et (donc bientôt deux ans depuis le premier jeu) mais on a l’impression de récupérer Peter seulement quelques jours après son affrontement avec Docteur Octopus. Sa vie est au point mort aussi bien au niveau personnel que professionnel et il attend que quelque chose se passe enfin.
De son côté, Miles a le problème inverse. Il arrive vers la fin du lycée et doit donc se lancer vers son avenir ce qui l’angoisse profondément. Il profite alors de Spider-Man pour fuir ses responsabilités sous l’œil bienveillant mais inquiet de son mentor quand il n’est pas occupé avec son meilleur ami Harry Osborn miraculeusement guéri de sa maladie. Oui, vous l’aurez compris, Insomniac continue de traiter avec soin les personnages derrière leurs masques.
Ce qui paie d’autant plus dans un épisode qui traite l’influence du symbiote sur Peter et donc le poids que peut avoir son changement sur ses relations avec Miles, MJ et les autres. Et heureusement, si vous vous posiez la question, l’écriture est de qualité et Marvel’s Spider-Man 2 reste donc très très loin de l’émo gênant que pouvait être Tobey McGuire dans le troisième film de Sam Raimi.
What’s up danger?
Bien entendu, les tourments émotionnels de nos deux protagonistes ne sont pas les seuls soucis auxquels nous confronte Marvel’s Spider-Man 2 puisque la ville de New York va être mise à rude épreuve par les super-vilains, Kraven en tête. Le chasseur cherche une proie qui lui fasse honneur et il débarque donc avec une armée de mercenaires pour déclencher assez de chaos et débusquer un prédateur digne de ce nom.
Et si cela ne suffit pas, Venom est aussi de la partie comme d’autres ennemis de Spider-Man mais on évitera de trop en dire pour tenir notre promesse de ne rien spoiler mais aussi parce qu’il faut bien avouer que l’on est un peu resté sur notre faim à ce niveau-là vu que cette suite est un peu moins généreuse en ennemis emblématiques à affronter. Ce qui est logique vu que malgré tout ce qu’il y a à couvrir, le jeu garde la même durée de vie que le premier.
On est entre 15 et 20 heures pour la quête principale, pour un 100% qui se fait dans les 35-40 heures. Le tout en devant traiter Peter mais aussi Miles même s’il est un peu plus en retrait dans l’intrigue pour se rattraper dans le contenu annexe qui le met à l’honneur dans plusieurs séries de missions. Il faut dire que le Spider-Man vétéran a besoin de plus de temps d’écran pour que l’arc du symbiote puisse fonctionner.
Heureusement meilleur que les films Spider-Man 3 et Venom
Le résultat donne une aventure à un rythme effréné et qui propose plusieurs scènes d’action mémorables, à commencer par une scène de début qui rivalise très aisément avec celles du Caïd et du Rhino dans les aventures précédentes. Malheureusement, la faiblesse vient une nouvelle fois de Mary Jane ou plutôt de ses scènes d’infiltration qui sont de retour dans une version qui peut laisser un peu perplexe.
Le point fort du gameplay avec MJ dans le premier jeu était que cela nous permettait de voir une autre perspective sur Spider-Man en action. Ici, MJ n’est plus du tout une demoiselle en détresse puisqu’elle est tout aussi capable de faire des ravages chez les ennemis que nos héros quitte à tomber dans le plus classique. Mais on prend volontiers ces scènes un peu moins intéressantes au profit de son rôle plus important dans l’histoire.
Les scénaristes de Marvel’s Spider-Man 2 ont fait un bon travail pour rendre honneur à des personnages, des arcs et des scènes mythiques, que l’on soit fan de comics ou public plus occasionnel à travers les différentes adaptations. Une fois de plus, ils mettent l’accent sur tout l’aspect émotionnel pour tenter de contrecarrer nos connaissances de cette mythologie qui nous rend plus difficiles à surprendre.
On fait de tout sauf de la livraison de pizza
Tout au long de l’aventure, on ressent une certaine générosité de Marvel’s Spider-Man 2 pour nous proposer des expériences différentes via des mini-jeux et autres. Forcément, Peter reste un scientifique et continue de devoir faire des épreuves liées à cela mais rassurez-vous, les types d’énigmes ont changé par rapport au premier jeu si l’idée de les retrouver vous provoquait déjà des sueurs froides.
On va piloter du drône, du robot, faire du jeu de rythme, du vélo, du basket, des tags, etc.. Insomniac aime créer des petits moments à part, même quand c’est du facultatif. Par exemple, si vous visitez un parc d’attractions, vous pouvez aller directement à l’objectif mais vous pouvez aussi décider de tester chaque manège. Pareil dans les musées et autres. Tout est bon pour passer un peu plus de temps hors des costumes.
Le vrai bémol vient du fait que pratiquement tout dure un peu trop longtemps en général dans ce jeu. On est en pleine mission, on combat vague après vague d’ennemis et quand on commence à se demander si cela va s’arrêter un jour, il reste encore au moins trois vagues. Ce qui vaut aussi bien pour ces phases à part que pour le gameplay principal. Sauf dans les meilleurs moments de bravoure qui semblent eux passer beaucoup trop vite.
La saga des clones
Mais il est l’heure de vous en dire plus sur le fonctionnement concret de la présence de deux Spider-Man dans le jeu. Pas de choix à faire, pas de différentes campagnes, on passe de l’un à l’autre quand on le souhaite ou quand une mission a un besoin spécifique, avec quelques passages de relais pendant certaines scènes d’actions. Peter et Miles se partagent leur niveau, améliorations, gadgets et même un arbre de compétences.
Ce qui fait que la transition se fait toute seule et on ne parle pas seulement de l’absence de temps de chargement. En effet, leurs gameplay sont identiques. Certes, Miles a de l’électricité et Peter a droit à la fois aux pattes d’araignées mécaniques et au symbiote dans cette aventure mais tout cela n’intervient que dans leurs super-attaques. Et encore, il faudra attendre d’en débloquer de nouvelles pour qu’elles ne fonctionnent pas exactement pareil (un bond en avant qui emporte les ennemis, un saut qui entraîne les ennemis en l’air…).
Chacun a un arbre de compétences propre pour améliorer ces techniques, en ajoutant de l’électricité aux toiles de Peter par exemple… Certes, on pouvait s’y attendre vu qu’on a déjà joué les deux auparavant, on aurait bien aimé que la différence entre les deux aille plus loin que les blagues qu’ils font en tapant sur leurs ennemis. Vu qu’ici, on change surtout parce qu’on se dit que cela fait un peu trop longtemps qu’on est avec le même personnage.
Logique que même MJ les terrifie…
On aurait pu par exemple imaginer que les séquences où l’on doit éliminer plusieurs ennemis sans se faire repérer changeraient grandement de l’une à l’autre vu que Miles peut tout de même devenir invisible, mais même pas. La faute à l’ajout de filins à installer où on le souhaite pour faire des éliminations en hauteur n’importe où. Certains d’entre vous diront que l’on n’est pas obligé d’utiliser une mécanique qui casse autant le gameplay.
Mais c’est sans compter sur l’IA qui semble encore pire qu’avant. Même sans la possibilité de pouvoir éliminer sans risque n’importe quoi, les ennemis semblent tout faire pour se faire avoir et ne repèrent jamais rien. On peut installer ses toiles à 2 mètres du sol avec les ennemis qui se débattent au niveau de la tête de leurs alliés qui continueront leur patrouille en les contournant comme si de rien n’était.
Ces phases ont d’ailleurs beaucoup perdu en importance et on sent qu’elles n’étaient pas la priorité d’Insomniac Games. Elles perdent leurs possibilités stratégiques avec des gadgets encore moins utiles dans ces situations qu’avant et sont moins nombreuses. Sauf dans le cas des bases des mercenaires de Kraven qui profitent de leur présence plus limitées pour travailler davantage les situations en forçant des étapes de reconnaissance du terrain par exemple.
La Sekirolisation de Spider-Man
Très clairement dans Marvel’s Spider-Man 2, la priorité, c’est le combat. Les affrontements sont plus nerveux et spectaculaires et cela passe notamment par l’ajout de parades. Un peu comme la discrétion, les esquives ont perdu de l’importance dans cet épisode. On peut toujours profiter du sens de l’araignée pour éviter les coups mais pourquoi ne pas directement contre-attaquer ?
En appuyant sur le bouton L1 avec un bon timing, nos héros vont plutôt bloquer l’adversaire avant de le repousser pour pouvoir prendre le dessus. C’est évidemment plus viscéral que faire l’anguille. Et entre ça, les coups spéciaux, l’attaque ultime, les coups de grâce et autres animations pour souligner les impacts, nos protagonistes sont clairement plus puissants. Que ce soit Miles qui est plus assuré ou Peter qui a de nouvelles possibilités.
D’ailleurs, il faut saluer le très bon travail pour retranscrire le côté grisant du symbiote en combat et pourquoi Peter peut y devenir accro. Il passe en mode berserker, le mixage du son change pour rendre l’extérieur distant, l’écran s’assombrit, les vibrations s’intensifient, les animations spéciales se multiplient. On se prend totalement à jouer avec ses proies en oubliant temporairement le contexte ce qui est donc une franche réussite, même si trop rare.
On pourra probablement conduire une voiture dans le 3
Et évidemment, Marvel’s Spider-Man 2 continue d’exceller dans ce qui était la grande force de la série à savoir le web-swinging ou balancement de toile en toile pour les réfractaires à l’anglais. Plutôt que de trop toucher à cet aspect du jeu, les développeurs ont préféré ajouter la possibilité de planer grâce aux delta-toiles que l’on a mis un certain temps à adopter, non pas à cause de leur qualité mais plutôt vu le contexte.
Planer devient tellement monnaie courante dans les jeux modernes que forcément dans un jeu qui a une autre méthode de déplacement aussi grisante, cela fait nettement moins envie. Puis on se heurte à suffisamment de zones sans avoir de quoi s’accrocher que l’on finit par intégrer à sa routine les delta-toiles, les couloirs de vent pour accélérer et les colonnes d’air chaud pour prendre de la hauteur.
Les déplacements vont si vite et sont tellement agréables qu’on continue de refuser d’utiliser le voyage rapide. Qui est pourtant impressionnant en lui-même vu l’absence de chargement et surtout le petit effet qui transforme la carte en zone jouable ce qui donne une impression de plonger dans l’action. Mais ce serait aussi louper les nombreux crimes aléatoires qui sont toujours présents.
Merci d’éteindre les hologrammes géants la nuit
Le jeu fait un bon travail pour rendre ces petites scènes fraîches. Elles sont plus variées et peuvent devenir plus imprévisibles puisqu’une autre faction peut venir se mêler au combat à tout moment pour vous compliquer la tâche. Ou au contraire, c’est l’autre Spidey qui peut venir vous aider et faire quelques combos avec vous. On apprécie ces team-ups relativement rares, sauf quand cela nous empêche de faire l’objectif facultatif.
New York fourmille une nouvelle fois d’activités annexes avec des bases d’ennemis, des collectibles, des défis chronométrés, des photos à prendre, des expériences scientifiques, etc.. Rien de révolutionnaire mais Marvel’s Spider-Man 2 a la bonne idée de limiter le nombre d’épreuves par activités au lieu de nous demander de les faire cinq fois par quartier ce qui est agréable, tout comme l’absence de tours à synchroniser.
En réalité, le plus gros problème sera la surcharge visuelle. Pour rendre l’expérience plus organique, les activités sont visibles à l’œil nu. Parfois, c’est subtil comme des drones qui survolent les missions liées aux drones, parfois c’est un indicateur holographique géant que l’on ne peut pas désactiver. C’est tellement présent que l’on ne ressent absolument jamais le besoin d’utiliser le bouton Scan puisque tout est déjà bien assez visible sans cela.
The Amazing Sapeur-Man
Évidemment, l’intérêt de faire ce contenu annexe, c’est avant tout de débloquer les nombreux costumes qui viennent principalement des jeux précédents et des adaptations cinématographiques. Une fois de plus cela déborde d’amour pour la licence et la présence du symbiote dans Marvel’s Spider-Man 2 permet même à Insomniac Games de proposer plusieurs costumes noirs légendaires.
L’autre bonne nouvelle, c’est que les costumes sont purement cosmétiques puisque les améliorations ont été séparées. Techniquement on améliore toujours son costume, c’est juste que le changement s’applique à toutes les tenues des deux Spider-Men donc pas besoin de réfléchir à quelle tenue va donner quoi. Vous pouvez vous faire plaisir à ce niveau-là et d’ailleurs, même la présence du symbiote ne vous empêche pas de vous changer.
L’autre changement au niveau des costumes, c’est la présence de couleurs alternatives. Les tenues qui ne sont pas tirées des films ont droit à trois variantes. Il faut reconnaître que c’est surtout gadget parce qu’il est un peu dommage de donner les couleurs de Peter à Miles et inversement mais sait-on jamais si vous aimez particulièrement la tenue de l’un et que vous aimeriez la voir sur l’autre.
Marvel’s Spider-Man 2 voit les choses en grand
Si vous aviez peur de jouer pour la troisième fois dans le même monde ouvert, rassurez-vous la redite ne se ressent absolument pas dans Marvel’s Spider-Man 2 qui prend soin d’éviter les endroits beaucoup visités et qui en plus propose de nouveaux quartiers pour une carte qui double de taille. Direction le Queens et Brooklyn qui vous feront faire des allers-retours au-dessus de l’East River. L’absence de bâtiments gigantesques varie forcément la formule.
Mais ce qui nous a surtout marqués dans cet épisode, c’est l’évolution de la ville au fur et à mesure de l’aventure. On doit évidemment rester vagues pour ne pas trop en dire mais quand il y a une crise, on en voit les signes partout. Des changements qui prouvent l’attention du détail et donnent un peu plus de vie à l’ensemble. Tout comme le soin apporté au fait de créer des intérieurs et des occupants derrière chaque fenêtre.
Un bon travail qui rend donc un détail encore plus énervant : l’absence de cycle jour-nuit et de météo dynamique. Cela ne veut pas dire que l’heure et le temps ne changent pas, ils n’évoluent pas entre les missions. Cela se comprend quand il y a des impératifs de cohérence scénaristique, mais le reste du temps, c’est juste dommage de ne pas revoir la pluie et/ou la nuit. Surtout quand la fin du jeu nous enferme dans un jour de beau temps éternel.
Peter & Miles: Greater Together
Niveau technique, Marvel’s Spider-Man 2 fait du très bon travail ce qui vous surprendra moins si vous avez joué au Remaster du premier jeu et à l’extension Miles Morales. Le travail sur Ratchet & Clank: Rift Apart semble avoir servi ici, notamment au niveau de la mise à profit du SSD mais aussi de l’optimisation graphique qui permet d’avoir du raytracing quelques soient vos réglages.
On retrouve le mode Performances qui vise le 60 images par seconde constant au prix d’un raytracing moins prononcé et d’un moins grand nombre d’éléments affichés (piétons, voitures dans la circulation, cheveux et poils pour les personnages). C’est dans ce mode que nous avons fait l’écrasante majorité de nos sessions et les graphismes étaient déjà très bien comme ça, surtout après une première mise à jour, et sans baisse de framerate.
Mais si vous voulez en avoir plein les yeux, il y a le mode Fidélité en 4K qui pousse tout à fond au prix du 30 FPS, voire du 40 si vous avez un écran 120 Hz et pour sublimer encore le tout, vous pouvez aussi activer le VRR. Au global, le jeu tourne très bien et les bugs sont quasi-inexistants ce qui fait toujours plaisir sur une aussi grosse production, d’autant plus quand on y joue avant son patch day one.
Non, Eminem ne chante pas en boucle “V’nom ! V’nom V’nom!”
Terminons avec toute la partie audio puisqu’une nouvelle fois, le doublage est d’excellente facture, que vous soyez Team VO avec Yuri Lowenthal ou VF avec l’omniprésent Donald Reignoux. Des comédiens que l’on cite surtout pour saluer leur performance sur les différentes versions de Peter au fil du jeu tout en réussissant à nous convaincre de cette évolution. On aurait aimé un peu plus de J. Jonah Jameson mais le reste du casting reste impeccable.
Tout comme le compositeur John Paesano qui s’occupe une nouvelle fois de la bande-son et qui bénéficie lui aussi de notre attachement aux personnages et à leurs thèmes musicaux pour approfondir l’expérience. Ce qui sert d’ailleurs aussi à Earthgang et Benji comme sample pour le single Swing qui accompagne la sortie du jeu, comme le I’m Ready de Jaden avait pu le faire pour Miles Morales.
Et impossible de passer à la conclusion sans quelques mots sur un domaine de plus en plus pris au sérieux et c’est tant mieux : les options d’accessibilités et d’ajustement du confort. On retrouve encore plus de paramètres à ajuster pour se faire une expérience sur mesure comme la désactivation des aides au web-swinging. Et cet aspect continuera d’être travaillé après la sortie, notamment avec plus de mise en contexte pour les malvoyants et les malentendants.
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