Pour celles et ceux ne connaissant pas forcément toutes les licences de chez Sega, sachez que Monster Boy and the Cursed Kingdom n’est en rien le premier essai du studio. En effet, nous pouvons voir cette nouvelle sortie comme étant l’héritier spirituel de la franchise Wonder Boy. Ainsi, nous attendions beaucoup de ce nouvel arrivant sur le marché. Mais est-ce que successeur spirituel signifie également que la qualité est au rendez-vous ? Lourde tâche pour une production dont on ne peut pas dire que la communication a été fort présente. Néanmoins, avec Ryuichi Nishizawa (créateur de Wonder Boy) dans l’équipe de développement, on ne peut que partir confiants.
En plein dans la gamme des « suites » réussies
Monster Boy and the Cursed Kingdom, c’est l’histoire d’un jeune homme nommé Jin que l’on peut découvrir en train de pécher. Face à la folie de son oncle, l’adulescent devra partir dans une quête qui lui permettra de rendre leur apparence normale à tous les habitants de Monster Island, transformés en monstres par ledit oncle. De façon générale, ces derniers resteront eux-mêmes mais leur apparence sera celle de créatures en tout genre, ce qui complique assez bien la vie de ces pauvres gens.
Bien entendu, le fun ne s’arrête pas là puisque notre cher Jin se retrouvera également changé en l’une de ces bestioles. C’est donc sous une forme d’animal tout droit sorti de la basse-cour que notre héro va devoir annuler la malédiction qui pèse sur son île. D’ailleurs, cette forme de cochon ne sera pas l’unique changement de visuel de notre personnage, puisqu’il pourra devenir six monstres différents à mesure que vous avancerez dans l’aventure. Chacune de ces formes permettra à Jin d’obtenir de nouvelles capacités qui lui seront bien utiles.
La 2D utilisée pour ce jeu de plateforme est en parfaite harmonie avec les mécaniques apportées dans la production.
Comme son nom l’indique plus ou moins, Monster Boy and the Cursed Kingdom vous plongera dans une épopée où les transformations de Jin seront au centre de l’intrigue. Cochon, grenouille et bien d’autres sont donc au programme d’un scénario plutôt intéressant et aux visuels plutôt sympathiques.
C’est vrai, Monster Boy offre des graphismes pleins de fraîcheur. Plutôt simples mais diablement bien réalisés, les visuels sont plaisants et les animations, d’une grande fluidité, permettent de fournir un ensemble agréable à regarder, faisant presque oublier la simplicité de ces derniers. La 2D utilisée pour ce jeu de plateforme est en parfaite harmonie avec les mécaniques apportées dans la production.
De plus, les environnements sont variés et les décors ont reçu une attention toute particulière, rendant ces derniers soignés et colorés. Cette fois-ci, on peut assurer que poser le regard sur ces derniers n’atténuera pas la beauté du titre. Sans parler des musiques qui, d’une splendide exécution, permettent de profiter de la quête de Jin tout en jouissant d’une superbe découverte auditive.
Monster Boy and the Cursed Kingdom, l’histoire d’un petit gars bien réalisée
De plus, pour revenir sur la variété du titre, chaque transformation change fortement la façon d’aborder le jeu. Quand l’une de vos formes vous permet de respirer sous l’eau, une autre vous permet de cracher du poison sur une certaine distance. Les développeurs ont également cherché à créer un véritable équilibre entre chaque transformation, proposant ainsi une variété en plus d’une utilité non négligeable.
En outre, Jin peut équiper armes, armures et accessoires pour devenir plus concurrentiel. Chaque pièce permet à notre aventurier d’avoir de nouvelles compétences. Ces objets, que vous pouvez obtenir via votre aventure ou directement dans les magasins du jeu, apportent en plus des capacités comme l’utilisation de la glace ou la possibilité de sauter plus haut. De quoi permettre à chacun de jouer à sa façon et d’aborder l’évolution de la production à votre manière.
D’autres éléments de votre inventaire peuvent aussi être obtenus dans différents coffres disséminés à travers les cartes et serviront parfois même à progresser dans l’intrigue. Vous l’aurez ainsi compris, il existe pléthores d’équipements à amasser et avec lesquels vous pourrez jongler à chaque instant. Par la suite, vous pourrez aussi améliorer cet équipement en usant des gemmes que vous pourrez récupérer.
Les développeurs ont également cherché à créer un véritable équilibre entre chaque transformation, proposant ainsi une variété en plus d’une utilité non négligeable.
Du côté du jeu en lui-même, ce dernier vous demandera une quinzaine d’heures pour que vous en voyiez le bout, ce qui n’est pas si mal pour notre époque et pour le genre. Ce temps est à allonger si vous désirez le terminer dans son entièreté. De quoi vous occuper tout un week-end donc.
Enfin, une certaine difficulté est présente dans ce Monster Boy and the Cursed Kingdom. Les puzzles et énigmes sont par moments corsés et quelques ennemis vous tiendront tête. Sans oublier que mourir peut être très contraignant puisque cela vous ramènera parfois assez loin en arrière.
Cet article peut contenir des liens affiliés