Tout d’abord, si vous êtes un néophyte de Monster Hunter, n’ayez pas peur de vous lancer dans Monster Hunter 4 Ultimate. On commence par se faire recruter par un vieil homme dirigeant une caravane, malheureusement en manque de membres. Il est en quête de connaissance concernant un bibelot mystérieux qu’il appelle « l’objet » et justement il recherche, entres autres, un chasseur pour l’aider.
C’est alors l’occasion de vous familiariser avec les différentes activités du jeu. Cueillette, livraison de ressources et surtout, chasse de grosses bébêtes en tout genre. On commence doucement avec plusieurs quêtes faciles nous expliquant les bases. C’est ensuite que ça se gâte. L’une des raisons pour laquelle Monster Hunter a du mal à se faire une place dans le cœur des occidentaux est qu’il est diablement exigeant et qu’il faut s’y impliquer un minimum pour en profiter pleinement.
Tout de même, Capcom a bien géré la progression pour nous inciter à continuer même si cela peut déranger les vétérans qui trouveront surement le démarrage un peu lent. On commence par se former aux 11 armes différentes qui nous permettent de terrasser les bestioles. Partant de la grosse épée jusqu’à l’arbalète, chacune a son propre gameplay nous offrant ainsi une approche différente des combats selon ce qu’on choisit de manier.
Parmi elles, 2 nouvelles font leurs apparitions. La plus intéressante est l’insectoglaive, une lance munie d’un insecte pouvant être lancé sur les monstres afin de récolter des buffs et même les combiner. On vous fait vite comprendre qu’il faut améliorer votre équipement (armes et armures) du fait de la difficulté qui monte rapidement en flèche. Il sera donc nécessaire de dépenser quelques sous mais surtout profiter un maximum du loot pour remplir les conditions de ces améliorations.
Depuis, Monster Hunter World est sorti et c’est une sacrée claque
Contenu monstrueux mais pas sans défauts
Venons-en maintenant aux points forts du soft. Celui qui saute aux yeux est le contenu global qui est simplement énorme. Il y’a des tonnes de choses à crafter, de nombreuses quêtes mais surtout à peu près une centaine de créatures à terrasser. Une fois arrivé dans la guilde, vous pouvez accéder aux expéditions pour trouver des quêtes spéciales mais de base, la guilde regorge de tâches à accomplir. D’autant que la plupart des grosses bêtes promettent des combats épiques du fait d’une IA plutôt bonne. Il faut même parfois poursuivre votre proie sur les différentes zones numérotées de la map.
Petite nouveauté, il est maintenant possible de grimper sur les murs et d’engager les combats en sautant sur vos proies. On peut même les chevaucher, ce qui déclenche une sorte de mini-jeu qui affaibli leurs protections. Heureusement, votre compagnon le matou peut vous venir en aide, de plus vous avez la possibilité de le faire monter de niveau et de booster son équipement et ses compétences. Pour les amateurs de vrai challenge, les quêtes de plus haut niveau ainsi que les défis d’arène sont sans doute les plus ardus à accomplir. Autant dire qu’il vous faudra plus d’une centaine d’heure pour tout faire.
Parlons maintenant des choses qui fâchent. Tout d’abord la caméra, ses déplacements et le système de lock ne sont pas des plus pratiques surtout si vous ne possédez pas de second stick. Si vous avez une New 3DS ou un circle pad pro sur 3DS classique, on peut encore s’en sortir mais sans, on galère vraiment quand on doit bouger dans tous les sens. Ensuite, la rigidité de votre personnage peut être vraiment agaçante, spécialement lors des attaques.
On se retrouve souvent à frapper dans le vide sans pouvoir stopper son combo rapidement. L’ergonomie en général est aussi un gros défaut. Les menus sont bordéliques de même que le coffre et l’inventaire. Pour finir sur les mauvaises nouvelles, on peut parler de la répétition du titre. Même si les combats ne se ressemblent pas, le principe est récurent et on peut s’en lasser tout comme on peut en être addictif.
Enfin du multijoueur en ligne
En plus du multijoueur jusqu’à 4 en local, on peut enfin s’adonner au online pour des parties endiablés avec des quêtes spécialement prévues pour la chasse en groupe. Vous pouvez également échanger vos cartes de guilde via le street pass ainsi que des nouveaux compagnons pour votre équipe de greffiers. Histoire d’en avoir toujours plus, n’oublions pas que des DLC gratuits viendront renflouer votre stock de quêtes, du moins si vous n’avez plus rien d’autre à faire.
Visuellement, nous sommes partagés. D’un côté certaines textures ne sont pas belles à voir et les environnements sont inégaux, cependant certains paysages sont magnifiques et le design des monstres régale nos mirettes. Bien entendu, le titre est un peu plus beau et plus fluide sur New 3DS. Finissions sur une bonne note, de musique plus précisément. L’ambiance sonore est très agréable avec les différentes compositions qui participent à l’immersion de l’univers sans oublier les différents bruitages. Le souffle du vent, le choc des armes, les cris des monstres… sont des petits éléments agréables que l’on remarque et qui sont très appréciés.
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