Après un épisode 2019 vraiment convaincant, rehaussant le niveau de la série, MotoGP revient en cette année particulière avec son édition 2020 sous le sobriquet de MotoGP 20. L’occasion pour Milestone d’améliorer leur copie, en optant notamment pour le retour de plusieurs absences demandées par les fans. On va voir ce qu’il en est.
Conditions de test : MotoGP 20 a été testé dans des conditions assez classiques : PlayStation 4 slim, manette classique. Le jeu a été installé sur un disque dur externe, et pour le coup, aucun souci à remarquer concernant cet aspect-là, en dehors de quelques temps de chargement un poil plus long. Nous avons fait une carrière en allant de la compétition Moto 2 à Moto GP, puis quelques courses historiques et des grands prix en Moto 3.
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ToggleOn reprend les mêmes, et on améliore tout ça !
MotoGP 19 était comme nous vous l’avons dit, un véritable bon cru. Véritable figure de proue de l’écurie de simulation de Milestone, on voit que très clairement, c’est cette simulation où tout les regards sont le plus portés. L’édition 2019 avait marqué un tournant avec l’arrivée d’une nouvelle IA, A.N.N.A, qui nous avait pour le coup vraiment impressionnés. Il n’est donc pas étonnant que cette année, les choses aient de nouveaux été améliorés. Préparez-vous à vraiment souffrir, la simulation de Milestone devenant l’une des simulations les plus exigeantes.
Chaque virage mal entrepris vous fera perdre de nombreuses places et il faudra véritablement connaître sur le bout des doigts votre circuit pour attaquer et regagner vos places par la suite. MotoGP 20 demande ainsi de plus en plus une connaissance vraiment accrue. Ce qui laisse de moins en moins de place à l’improvisation. N’espérez pas gagner l’ensemble de vos grands prix sans faire aucune session d’essais libres ou encore les qualifications. Il sera bien entendu très difficile d’espérer gagner votre grand prix en partant depuis la dernière ligne comme cela !
Il faudra d’ailleurs encore plus que précédemment gérer de nombreux aspects tels que le niveau d’essence ou bien l’usure de vos pneus. Toute la partie gestion a été améliorée également. Si on retrouve comme auparavant les fameux réglages pouvant être faits manuellement ou par notre ingénieur, tout aura un impact plus poussé qu’auparavant. On retrouve comme avant la possibilité d’un peu personnaliser l’ensemble de la maniabilité manette en main pour ajouter ou non du challenge et de la maîtrise sur nos décisions et actions.
En parlant d’ailleurs de la gestion des pneus et de l’essence, c’est une nouveauté vraiment bien sentie de cet épisode. Il faudra veiller attentivement à vos pneus qui risquent de ne plus adhérer au fil de la course, ayant un vrai impact dans le jeu. L’ensemble est vraiment réactif car d’une course à l’autre, dépendant des virages, l’usure sera faite différemment. Concernant la partie essence, cela jouera énormément également dans la réussite de la course car le poids de celui-ci est pris en compte sur l’ensemble ! Ce sera donc à vous de prendre ou non ce risque pour grappiller quelques secondes sur le chrono.
Certains joueurs pourront par contre pester concernant toute la stabilité de la moto lors des virages, mais c’est quelque chose d’assez réaliste étant donné l’angle des virages, la vitesse, le poids du coureur… C’est un autre aspect à mettre sur le compte d’un long apprentissage. A voir sur le long terme et si la communauté appréciera ou non et si ce sera quelque chose qui bougera ou non lors de l’édition prochaine.
Une IA toujours plus performante
Comme nous vous le disions, si l’arrivée d’A.N.N.A. était une vraie belle nouveauté du côté de MotoGP 19, la seconde version devrait encore plus vous renverser. Tout comme vous, l’IA est capable désormais de prendre des décisions concernant la gestion des pneus et de l’essence. Suivant le fonctionnement de machine learning, ANNA est capable d’apprendre constamment et de réagir à toute les situations.
En comparaison à l’an passé, elle n’hésite pas à prendre des risques, essayer de vous couper la route, quitte à faire également des chutes plus nombreuses. Pour le coup, c’est quelque chose également bienvenue, et davantage logique avec l’évolution du moteur physique. Car oui, les ajustements ont été réalisés cette année et on retrouve ici une physique qui nous a semblé, notamment sur certains aspects plus spécifique comme les collisions entre coureurs. Pour le coup, on se retrouve enfin avec des situations où on fera chuter des concurrents sans tomber, comme provoquer de votre côté une chute qui en fera tomber par la suite plus d’un.
Du coup, pour débuter, nous vous conseillons de ne pas trop mettre à un niveau élevé l’IA car sinon vous risquez de vraiment souffrir énormément. Montez la progressivement en fonction de comment vous enlèverez les différents aspects d’assistanat de conduite.
Un contenu de plus en plus à la hauteur
C’est bien beau de parler de physique, gameplay, et d’évolution mais concrètement, à quoi est-ce que l’on joue ? Pour le coup, si on retrouve le classique grand prix, que l’on peut personnaliser de A à Z, on retrouve principalement deux autres modes pour rassasier les amateurs de belles mécaniques. A commencer par le mode Historique qui a été totalement repensé. Ici, on aura la possibilité chaque jour de pouvoir faire 3 courses avec différents niveaux et exigences, permettant de vous faire gagner une monnaie, échangeable contre des choses à débloquer : nouveaux modèles de motos, coureurs mythiques… Une idée intelligente permettant d’avoir un vrai challenge sur la durée pour les joueurs. Au niveau des circuits, MotoGP 20 reprend la compétition officielle de la saison qui aurait dû avoir lieu, en ajoutant quelques circuits qui ne sont plus aujourd’hui dans le circuit officiel.
Bien entendu, vous passerez le plus clair de votre temps dans le mode carrière, qui fête cette année le retour de la carrière de manager. Vous pourrez donc recruter votre équipe, gérer vos contrats, négocier de nouveaux, améliorer votre écurie avec tout un système de recherche et développement, tout en essayant de gravir les échelons. Vous pourrez totalement choisir depuis quelle division vous commencerez votre périple. Pour le coup, c’est vraiment un plaisir de voir sur le long terme l’évolution ainsi.
Cela vient également avec l’ajout de nombreux éléments de personnalisation via le système d’autocollant totalement personnalisable, du casque à votre numéro de coureur. Une bonne idée qui vient ajouter plus de personnalisation donc une expérience augmentée.
Concernant le mode multijoueur, nous n’avons pas eu l’occasion de pouvoir le tester, mais connaissant Milestone, ils ont été à l’écoute des retours et ont encore amélioré leur copie concernant cet aspect-là. On regrettera par contre une nouvelle fois l’absence d’un multijoueur en local, que nous aimerions vraiment voir arriver un jour sur n’importe quelle production de Milestone. Au final l’absence qui se remarque le plus par rapport à MotoGP 19, c’est l’absence du MotoE. On espère que ce sera de nouveau là dans MotoGP 21.
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