Moving Out 2 est disponible à partir de ce 15 août, c’est le moment de faire chauffer les diables de manutention ! La suite de Moving Out, sorti en 2020, débarque cet été sur PC et consoles (PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X|S, Xbox One et Nintendo Switch) au prix de 29,99€. On ne plaisante pas avec les canapés, les électroménagers et même les éviers – tout doit bouger, et vite !
Tout comme son prédécesseur, Moving Out 2 fait partie de ces jeux qui ont tenté de surfer sur le succès des party games. L’influence de la licence Overcooked (aussi édité par Team17), qui a su créer un gameplay fun et déjanté accessible au plus grand nombre, est palpable. Bien qu’on lui ait reproché d’être parfois frustrant, Moving Out premier du nom avait été plutôt bien reçu dans nos colonnes car amusant à partir de trois joueurs. Ce nouvel épisode parviendra-t-il à gommer les faiblesses de son grand frère ? Notre réponse dans ce test.
Conditions de test : Ce test a été réalisé avec une version Switch, après environ 6 heures de jeu (soulignons au passage que la version que nous avons reçue ne permettait pas de sauvegarder notre progression). Nous avons réalisé plusieurs sessions, la plupart en mode dockée, à 3 joueurs. Afin de varier les expérience de jeu, nous avons également bouclé quelques contrats en solo en mode portable.
Sommaire
ToggleLa continuité assurée
Dans Moving Out 2, vous serez à nouveau immergés dans l’univers frénétique et bourré d’humour des F.A.R.Ts (abréviation de Fervents Adeptes de la Rapidité du Transport). Votre mission : déplacer des meubles, des cartons et des éviers de cuisine jusqu’au camion de déménagement tout en relevant des défis de plus en plus corsés.
Moving Out 2 s’inscrit complètement dans la lignée du premier opus. À première vue, peu de différences entre ces deux épisodes, en dehors d’un petit lifting esthétique assez réussi. Le but du jeu demeure inchangé : coopérer afin de remplir le camion de déménagement le plus rapidement possible. Les articles à transporter varient, certains sont légers et peuvent être lancés, d’autres sont plus lourds et doivent être déplacés à deux. Le charme du jeu provient essentiellement des interactions entre les joueurs et du joyeux bordel qui s’installe.
En fait, la nouveauté majeure de Moving Out 2 consiste en l’arrivée du mode coopératif en ligne, avec la possibilité de jouer en cross-play, permettant ainsi aux F.A.R.Ts du monde entier de s’allier pour déménager. Un ajout absolument indispensable à nos yeux ! Notons en passant que le jeu est théoriquement jouable en solo mais nous n’y avons pas vu beaucoup d’intérêt.
En termes de contenu, Moving Out 2 propose pas moins de 50 niveaux inédits et une flopée de personnages déblocables. Tout comme Moving Out, l’équipe de joueurs évolue à travers une carte aux couleurs chatoyantes pour atteindre les différents contrats. Pour encourager l’exploration, les développeurs ont garni les cartes d’objets bonus divers qui permettent d’accéder à des mini-jeux ou à de nouveaux personnages.
Des étoiles et un mode assistance
Chaque contrat permet de décrocher jusqu’à 5 étoiles. Les deux premières s’obtiennent en terminant le déménagement dans la limite de temps imparti et les trois suivantes en réalisant des défis. Ces derniers sont parfois explicites (« Ne cassez aucune fenêtre »), d’autres le sont beaucoup moins.
Dans certains cas, il est nécessaire d’explorer la maison ou de tenter différentes choses pour comprendre ce que le jeu attend de nous. Nous avons trouvé ces défis tantôt amusants, tantôt frustrants, particulièrement lorsqu’ils semblaient ridiculement difficiles. Les amateurs de scoring seront heureux de constater que les meilleurs temps sont enregistrés pour chaque contrat.
Moving Out 2 propose un mode assistance que nous avons trouvé bienvenu à plusieurs égards : il permet d’ajuster la taille des textes qui s’affichent et d’opter pour une police davantage lisible pour les personnes dyslexiques. En outre, plusieurs aides peuvent être activées pour venir à bout des contrats plus facilement, en augmentant le temps impartis, en rendant tous les objets légers ou encore en offrant la possibilité de passer les niveaux qui posent problème.
Un gameplay qui montre des limites
Après quelques heures de jeu, nous en sommes venus au constat suivant : Moving Out 2, c’est Moving Out avec quelques améliorations. Ce nouvel épisode partage globalement les points forts et les points faibles du premier opus. L’humour, bien que parfois un brin rudimentaire, et les références à la culture pop inondent le jeu. Les graphismes et la bande originale sont sympathiques et appropriés. Le gameplay, quant à lui, révèle une certaine répétitivité. Il peut sembler un peu fade à deux joueurs et ne déploie vraiment son plein potentiel qu’à partir de trois, bien que son attrait nous ait seulement partiellement conquis.
Le principe de Moving Out est simple (peut-être trop) : déplacer un objet d’un point A à un point B. Pour varier les plaisirs, les contrats évoluent constamment au fil de l’aventure. Ainsi, parfois, il ne faut plus déménager mais emménager. Dans certains niveaux, les cartons de déménagement sont remplacés par des animaux (qui se déplacent par conséquent…). D’autres niveaux vont carrément se mettre à bouger. Bref, le level-design a été légèrement revu mais il laisse entrevoir certaines limites.
Pour corser l’aventure, le nombre et le type d’obstacles ne cesse d’augmenter. Vous aurez ainsi le plaisir de découvrir les râteaux qui vous assomment et les portes coulissantes qu’il faut sans cesse rouvrir. Ces difficultés sont peut-être amusantes au début mais deviennent rapidement agaçantes, surtout quand elles s’associent aux quelques bugs de collision que nous avons rencontrés.
Cet article peut contenir des liens affiliés