Mutant Year Zero : Seed of Evil est donc le tout premier DLC qui poursuit l’aventure du jeu de base. Nous proposant un tout nouveau périple pour nos mutants et avec un nouveau personnage jouable, ce DLC est-il finalement à faire ?
Condition de test : Nous avons terminé le DLC sur PC en faisant la quête principale dans son intégralité, et en nettoyant quelques anciennes zones de ci de là. Nous avons d’ailleurs testé le soft sur une bécane avec 16 Go de RAM, une GTX 1070 et un intel Core i5 cadencé à 3,5 GHZ.
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ToggleUn nouvel ennemi à affronter
The Bearded Ladies n’allait quand même pas nous laisser en si bon chemin avec cette fin inachevée de Mutant Year Zero : Road to Eden. Et les développeurs l’ont compris, en nous proposant une nouvelle intrigue qui fait suite aux événements du jeu de base, après une révélation aussi surprenante qu’abasourdissante pour nos traqueurs en herbe.
Pour le scénario en lui-même, Mutant Year Zero : Seed of Evil nous met en face d’une toute nouvelle menace qui plane sur le monde, et l’arche. Effectivement, de mystérieuses racines ont fait leur apparition, et contaminent tout ce qui s’y trouvent. Que ce soit les goules, les humains et j’en passe, ces derniers subissent une transformation au contact de ces racines. A nos traqueurs d’y mener leur enquête afin de trouver la source de ce nouveau mal.
Un peu comme le jeu de base, cette extension de Mutant Year Zero : Road to Eden propose une narration une fois encore de qualité. Quelques cinématiques viennent ponctuer l’intrigue, avec tantôt quelques rebondissements. D’ailleurs, et ça on pouvait s’en douter, le fin de Mutant Year Zero : Seed of Evil laisse encore la porte grande ouverte à une suite, certainement via un autre DLC. On notera par contre un boss pas vraiment folichon en guise de fin de DLC, même s’il aura le mérite de nous surprendre, et d’avoir un design tout particulier.
Niveau direction artistique, il faut dire que le soft était dans la continuité de ce que proposait le jeu de base, comme nous avons pu le faire remarquer dans notre preview. Et finalement, force est de constater que les développeurs ont fait un effort assez conséquent dans les décors des autres zones avec des territoires enneigés et dévastés, qui ont franchement un cachet fort accrocheur. C’est positif sauf pour le bestiaire, qui n’a pas foncièrement bougé d’un iota. Néanmoins, on retrouvera une toute dernière zone de l’extension se dotant d’un contraste enchanteur et bien foutu.
En revanche, nous pesterons une nouvelle fois sur la taille des zones. Effectivement, si The Bearded Ladies nous promettait des zones un peu plus grandes que le jeu de base, il n’en est strictement rien. Pour faire simple, les diverses zones à parcourir ont finalement une taille plus ou moins équivalente par rapport à ce que proposait le jeu de base en matière de zones à explorer. C’est le bât qui blesse, même si le côté exploration est toujours là, et reste grisant.
Mutant Year Zero : Seed of Evil, ou le DLC qui se réinvente ?
Ce qui nous faisait peur avec Mutant Year Zero : Seed of Evil, c’est qu’il ne se renouvelle pas forcément dans son gameplay. Et c’est malheureusement le cas. Effectivement, si le côté stratégie au tour par tour, l’infiltration mais aussi l’exploration restent toujours de qualité, très peu de nouveautés de gameplay viennent enrichir l’expérience de jeu de ce DLC. De plus, on retrouve les mêmes défauts entre les statistiques une peu faussées, les quelques décors qui ternissent les tirs de nos mutants, et j’en passe.
Le lot de consolation du soft sera l’apparition d’un nouveau mutant, Big Khan. Ce dernier vient en effet s’ajouter à l’équipe de traqueurs composés on le rappelle de Dux, Bormin, Magnus, Selma et Farrow. Notre élan vient donc ajouter une petite touche personnelle à l’équipe de mutants déjà bien fournie. En effet, le bougre aura l’une des capacités notamment de cracher du feu sur ses ennemis, afin de faire un maximum de dégâts. Notre dur à cuire aura aussi avec lui un bon vieux fusil à pompe automatique, et un fusil d’assaut de bien bonne qualité.
En somme, ce nouveau personnage est bienvenue, sans pour autant bouleverser le gameplay du soft, qui s’offre néanmoins une nouveauté sympathique. En progressant sur la nouvelle zone de ce DLC, le nouvel aîné de l’arche viendra vous informer que de nouveaux ennemis se sont installés dans les anciennes zones de Mutant Year Zero : Road to Eden. Votre but sera de les éradiquer en guise de missions annexes.
C’est l’une des features du jeu qui est intéressante car elle vous permet de vous frotter à de nouveaux ennemis de niveau 80, et surtout d’y chopper du nouveau loot sur les anciennes zones du jeu de base, rien que ça. Et qui plus est, cela rallongera la durée de vie du soft, qui ne s’élèvera qu’à 4-5 heures de jeu en normal, en faisant une ou deux missions secondaires. Au moins, cela justifiera le fait de prolonger l’expérience car pour un DLC à 14.99 €, c’est limite.
Il faut avoir le niveau !
L’autre point positif de Mutant Year Zero : Seed of Evil, ce sera bien évidemment la possibilité de commencer cette aventure avec la sauvegarde du jeu original. Mais bien entendu, on ne pourra que trop vous conseiller d’être au minimum niveau 65 voir 70 pour être bien armé, car il faut savoir que le DLC dispose de zones de niveau 80-90.
Cependant, même si vous êtes un chouïa en dessous de ces niveaux et que vous êtes en mode normal, la difficulté reste bien dosée et le tout reste jouable. Pour les joueurs qui n’ont plus de sauvegarde en revanche, sachez que vous débuterez avec des compositions prédéfinies pour vos personnages.
Le titre n’est par contre pas exempt de défauts sur le plan purement graphique. S’il reste relativement joli dans ses panoramas, le titre paiera évidement ses retards d’affichages sur les textures, quelques mini-freezes intempestifs, et surtout quelques bugs de collisions pas forcément sexy. C’est tout ce que l’on reprochera au soft, qui restera néanmoins plutôt fluide en pleine action, et optimisé de manière honorable.
On termine avec le sound design, qui n’a pas tellement bougé lui aussi. Mais cela aurait été stupide de tout changer, étant donné sa qualité indéniable dans le jeu original. Les notes de synthé/électro sont toujours plaisantes, et l’acting en VO est encore aux petits oignon pour notre bon plaisir. En somme, rien à signaler de ce côté là, c’est du tout bon.
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