Fervents admirateurs des anciens NBA Street et NBA Jam, NBA Playgrounds ne va pas vous laisser indifférents. Saber Interactive s’est assuré de proposer une expérience captivante afin de combler le vide énorme laissé par NBA Jam, et ce avec réussite.
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ToggleNBA Jam et NBA Street n’ont qu’à bien se tenir
Les jeux de sport 100% arcade attendaient depuis longtemps un digne successeur de NBA Jam, World Cup ou dernièrement FIFA Street, qu’on se le dise : NBA Playgrounds est là ! Fan de NBA et de parties rythmées et fun, le soft de Saber Interactive comblera vos attentes et vos désirs. Qui n’a jamais rêvé de voir Shaquille O’Neal dunker sur la tête de Blake Griffin, Wilt Chamberlain prendre le dessus sur Lebron James, John Stockton crosser Stephen Currry, ou encore d’admirer Allen Iverson briser les chevilles de Chris Paul le tout teinté de commentaires américains bien distillés et entraînants ?
Vous l’aurez compris, NBA Playgrounds vous permet de créer des duos historiques, de la même équipe, d’équipes rivales ou encore de générations différentes. Pas moins de 150 joueurs peuvent être contrôlés (des joueurs à débloquer, sinon où serait l’intérêt ?). De James Worthy à James Harden, de David Robinson à De Andre Jordan, de Magic Johnson à Kawhi Leonard… une pléthore de champions de la NBA d’hier et d’aujourd’hui sont donc présents pour notre plus grand bonheur. La rubrique collection de cartes est proposée afin de voir toutes les cartes en votre possession, les statistiques des joueurs et la bio des stars. Quel plaisir !
Un système de carte est présent afin de compléter la collection de joueurs disponibles : des cartes normales, épiques et légendaires. A chaque niveau passé, un pack vous sera offert et à chaque tournoi remporté, un pack (en or cette fois) vous sera délivré, ce qui vous permettra d’avoir plus de chances de tomber sur une légende aux statistiques énormes. A noter que les joueurs eux-mêmes peuvent monter de niveau (bronze, argent et or), afin de se voir attribuer des gestes spéciaux. Vous allez parfois tomber sur des doublons, 100 XP seront alors attribués au joueur en question afin de l’améliorer. En somme, vous avez là une possibilité de pack opening fun et agréable.
Pour un dunk, avec toi, je ferais n’importe quoi
Le jeu vous propose donc de faire des 2V2 endiablés mais plus techniques que ses prédécesseurs. Pour commencer, le jeu vous offre trois packs de cartes qui ressemblent aux sachets de cartes de baskets que l’on achetait aux marchands de journaux afin de collectionner le plus de joueurs possibles. C’est à partir de ce moment-là que vous allez pouvoir créer votre duo préférentiel. Un meneur rapide et adroit allié à un intérieur grand et physique reste l’alliage parfait. Votre première partie sera un match d’exhibition qui sera le didacticiel vous permettant d’apprendre et de comprendre les rudiments du soft.
Le gameplay est assez aisément compréhensible : une touche pour les passes, une touche pour les interceptions qui est la même pour les shoots, une pour les contres et rebonds et une pour les fautes intentionnelles. Le joystick gauche qui permet de déplacer le joueur, le droit pour les tricks, une touche pour accélérer… Tout est fait pour que la jouabilité soit facile et haletante. Il fallait de la difficulté, celle-ci résulte dans le timing. Un timing irréprochable vous sera demandé afin de pouvoir marquer et dunker sur la tête de vos adversaires.
Le timing est ce qui prime dans NBA Playgrounds, vous n’allez pas pouvoir marquer en tirant n’importe comment, il vous faudra maitriser l’art du timing. Seule ombre au tableau : la non-explication pour comprendre cela. L’expérience et l’enchaînement des matchs sera votre seul salut face à la complexité légitime. Un mode tournoi est proposé, un mode qui va vous faire voyager dans plusieurs pays, les tournois se trouvant par exemple à New York, Paris ou encore Pékin. Les règles des tournois sont simples : des matchs de 3mn (5mn pour la finale), vous commencez en 1/8e de finale et plus vous gravissez les échelons plus la paire adverse sera forte et difficile à battre. Des défis sont également proposés à chaque match : effectuer 6 contres, marquer 3 points, deux alley-oops… etc.
L’aspect fun et « foufou » du jeu résulte dans la présence d’une loterie qui délivre plusieurs bonus. Cette loterie est représentée par une jauge qu’il vous faudra alimenter en effectuant des dunks, des alley-oops, des interceptions, des contres… Cependant, elle diminuera si vous poussez ou donnez un coup de coude. Une fois la jauge remplie, un bonus vous sera octroyé : un ballon électrifié qui rentrera à tous les coups, des chaussures resplendissantes vous permettant d’avoir une vitesse maximale pendant un laps de temps donné, un bonus qui double les dunks et les alley-oops, un bonus qui va doubler vos trois points ou encore un bonus qui réduit la possession de balle de votre adversaire pendant un certain temps.
On en veut plus, encore plus, toujours plus
Un gros nombre de joueurs disponibles (150), un aspect arcade jouissif à souhait, plusieurs ballons et terrains à débloquer… que manque-t-il à NBA Playgrounds ? On ne va pas se mentir, on ne serait pas contre d’autres modes de jeu, bien que le mode exhibition est personnalisable (temps, scores, ballons) ni contre la possibilité d’inviter des amis en créant des groupes à l’instar de Rocket League par exemple. Car oui, pour le moment en tout cas, il est impossible de créer un groupe d’amis, le mode online se limitant à des matchs 2V2 face à un adversaire aléatoire. Un patch et une maj ne seraient pas de refus afin de gonfler tout cela.
Autre point noir du soft, la sensation de « tricherie » qu’inspire l’IA. Par moment, et surtout lorsque vous avez des points de retard, les bonus de loterie seront favorables à l’IA (pour bien vous entasser et vous mettre 20 points dans la vue). D’autres déséquilibrages sont également présents : Spudd Webb qui dunke parfois tranquillement sur Mutombo ou encore Shaquille O’Neal qui enchaîne les 3 points … On aime le farfelu et l’absurde avec NBA Playgrounds mais ne poussons pas le bouchon trop loin.
De plus, il serait judicieux et agréable de rajouter des stars de la NBA. Bill Russel, Scottie Pipen, Karl Malone, Dikembe Mutombo … de grandes stars présentes mais que dire des absents que sont Michael Jordan, Larry Bird, Gary Payton, Amare Stoudmire, Kobe Bryant ou encore Kareem Abdul-Jabbar ? C’est l’inconvénient d’être un fan de basket et d’avoir un jeu comme celui-ci : on en veut toujours plus.
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