On ne les présente plus. Netgear, entreprise spécialisée principalement dans les équipements réseaux, est rapidement devenue une référence dans son secteur d’activité. On vous avait notamment déjà parlé du Netgear Orbi, un routeur Wi-Fi efficace ou encore du Nighthawk S8000, un switch destiné aux joueurs et aux streamers. L’équipementier revient aujourd’hui avec le Nighthawk XR500, un routeur gaming et compétitif. Vendu à 279.99€, voyons un peu ce qu’il a dans le ventre.
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TogglePremière approche et présentation
La particularité de ce routeur, c’est surtout son partenariat avec l’entreprise Netduma qui emporte avec lui leur système d’exploitation, le DumasOS. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que l’emballage affiche fièrement les particularités du logiciel embarqué sur sa face arrière. Celui-ci va s’avérer être un sacré argument de vente qui va permettre à ses utilisateurs une gestion simple et poussive du réseau mais l’on en reparlera un peu plus tard.
A première vue, la boîte est assez massive et plutôt légère. On y aperçoit un visuel du produit sur la face avant et les différentes caractéristiques sur les autres côtés. Le déballage se fait aisément et le produit est assez bien disposé. Ceci dit, le contenu de la boîte et le premier contact avec le Nighthawk XR500 nous laisse un peu perplexe, notamment à cause de la sensation des matériaux. Netgear ne s’en cache pas, le focus a été mis sur les performances et on comprend rapidement que l’investissement a surtout été mis dans le partenariat pour DumasOS avec des composants un peu moins chers.
Dans la boîte, on y retrouve alors :
- Le routeur
- Un câble Ethernet d’un mètre en CAT5E
- Quatre antennes
- Un adaptateur secteur (compatible en fonction des régions)
- Un CD d’installation et un manuel
Tout ce qu’il faut pour bien installer son routeur. A noter aussi que le manuel d’installation est disponible en plusieurs langues, dont le français.
Sur l’esthétique, le Nighthawk XR500 fait un quasiment sans faute. En optant pour un design agressif sans être trop intrusif, il arrivera sans bien mal à se caser sur une étagère ou dans votre espace de jeu. Il est avant tout destiné aux joueurs et c’est ce que l’on remarque au premier coup d’œil. Bien sûr, ça plaira ou ne plaira pas mais il devrait s’incruster comme il faut dans votre équipement déjà existant.
Installation et mise en place
Après avoir tout sorti du carton, place à l’installation. Celle-ci est on ne peut plus simple, quelques branchements et le tour est joué. Pour commencer, il faudra brancher les quatre antennes qui étaient emballées individuellement sur les emplacements prédéfinis et légendés par un numéro. Il suffit de les clipser puis de les visser et de les rabattre pour qu’elles soient correctement mises. Elles serviront ensuite à l’optimisation des performances du réseau WiFi.
Il suffira ensuite de relier la connexion Internet habituelle de votre modem, avec un petit redémarrage et de relier les deux ports Ethernet. Si vous n’avez pas de modem, il vous suffira de le relier de la même façon dans le port Internet jaune. Il en vous restera plus qu’à brancher le boîtier d’alimentation et le tour est joué, le Nighthawk XR500 est prêt à l’usage. Tout du moins, dans les grandes lignes. Il n’y aura plus qu’à paramétrer le WiFi avec une configuration à 192.168.1.1 toute aussi simpliste.
Côté connectique, le routeur embarque avec lui quatre ports Gigabit et un port WAN. Un bouton ON/OFF permet d’éteindre directement la bête et il est possible de laisser allumer ou non les LED présentes à l’avant du routeur. Ces dernières permettent simplement de connaître l’état de la connexion, des différents branchements et de l’état du WiFi. On retrouve aussi deux ports USB sur le côté gauche, un petit plus non négligeable pour brancher un périphérique ou un disque dur. Enfin, on notera deux boutons situés sur le dessus du boîtier, ce qui vous permettra d’activer le réseau sans fil et la synchronisation WPS.
Un logiciel au top de sa forme
On repassera rapidement sur les performances du routeur. Le Netgear Nighthawk XR500 fait le taff et maîtrise parfaitement son sujet. Intégrant avec lui un processeur Dual Core cadencé à 1.7 GHz, il sera possible de configurer différents paramètres sur des bandes 2.4 GHz et 5 GHz. Tout cela se passe sur le fameux logiciel qui va s’installer lors de votre première utilisation.
L’application change énormément dans son ergonomie par rapport aux précédents de la marque. Si vous êtes habitués aux produits Netgear, il vous faudra un petit temps d’adaptation. Mais l’utilisation est intuitive et la navigation peut-être même plus facile qu’à l’accoutumée. L’interface saura vous diriger là où il faut et résume parfaitement toutes les informations nécessaires. Un tableau de bord vous permet d’avoir tout sous les yeux et le tout est personnalisable.
Parmi toutes les fonctionnalités du routeur, le Geo-Filter fait partie de ses plus grosses qualités. Netgear en parle beaucoup et celle-ci vous permettra de définir une distance physique autour de vous et limitera ainsi les connexions aux serveurs de jeu dans ce rayon. L’idée ici est de réduire au maximum le ping et donc d’assurer de bonnes parties derrière. Autre feature intéressante, c’est le QoS amélioré. C’est ni plus ni moins ce que l’on retrouve déjà chez la plupart des concurrents à savoir la possibilité de prioriser certains appareils sur d’autres.
Cela vous permettra d’allouer plus de bande-passante à votre console par exemple et de mettre en retrait un ordinateur portable ou un smartphone. Mais cela ne s’arrête pas là puisqu’il est également possible de définir des priorités pour les applications. Steam peut être privilégié par rapport à une application de streaming. Cerise sur le gâteau, le DumaOS vous permet à la fois de configurer des priorités assez précises mais aussi d’avoir une vision d’ensemble pour les estimations au niveau de la bande-passante pour chaque appareil. Bref, sans oublier pour autant les paramètres avancées (VPN, DNS dynamique, pont VLAN…), le logiciel est hyper-complet.
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