Chaque année, EA propose sa simulation de hockey sur glace avec NHL. Avec un roster d’équipe impressionnante et une volonté d’améliorer le feeling sur la glace, que donne cette nouvelle édition ? Faisons un petit tour du propriétaire de NHL 19.
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TogglePetit tour de la patinoire
Comme dans chaque jeu de sport américain, EA Sports propose dans NHL 19 son mode Franchise. Plutôt similaire à ce que l’on retrouve du côté de NBA Live 19, le mode franchise fait le job, proposant de gérer son équipe comme d’habitude. Le mode Ultimate Team (traduit en équipe de rêve ci) existe également reprenant l’ensemble des mêmes spécificités – à l’exception cette année de la présences de joueurs de légende – présentes dans les autres simulations sportives de l’éditeur, sans pour autant briller comme sur un FIFA ou Madden. Mais le jeu n’est pas exempt en nouveautés, avec le mode NHL Threes, une sorte de version arcade d’un match où il faut être la première équipe à cinq points, sachant que selon la couleur du palet, vous pourrez marquer un à trois points. Une autre des grosses nouveautés, et véritable hub pour plusieurs modes de jeu, s’appelle le World of Chel.
Après avoir créé son propre hockeyeur, vous aurez la possibilité de vous amusez à remplir de nombreux défis, synthétisés en match sur une patinoire de petite ville américaine ou canadienne. Moins mis en scène que dans NBA Live 19 et son mode The One, le mode se boucle au final assez rapidement, mais nous permet de garder notre personnage pour jouer au mode deviens un pro, qui reste quasiment inchangé. Vous pourrez également jouer en ligne au mode de jeu via des affrontements en 1v1v1 plutôt dynamiques, sans avoir à se soucier des règles du sport. Tout dépend de ce que vous souhaitez faire, mais il est appréciable lors du début du lancement de NHL de vous proposer de mettre en avant les modes de jeux que vous souhaitez. Le menu reste tout de même peu ergonomique et ressemble a une liste de course. C’est dommage car il y avait bien mieux à faire.
En terme d’équipes, NHL 19 propose un roster pour le coup vraiment impressionnant, que ce soit avec les équipes de la NHL, de la seconde division, mais aussi de nombreuses ligues européennes, permettant notamment de jouer les fameux Dragons de Rouen. Les équipes nationales sont également disponibles ce qui est plaisant, de plus que tout ceci est en cohérence avec les différentes langues dans lesquelles le jeu a été traduit. De notre côté, nous avons droit à une bonne traduction pour nos confrères québécois, traduisant ainsi l’ensemble des modes de jeux, et le remplacement de termes comme que le palet devenant logiquement la rondelle.
La rondelle est-elle ronde ?
C’est important lorsque l’on joue à une simulation sportive de pouvoir estimer si tel ou tel titre arrive à nous transmettre des sensations de jeu, souvent synonyme d’une volonté de rejouabilité du titre. Sachant que la plupart du temps, nous enchaînons les matchs, un jeu réussi du genre vous fera jouer des heures sans compter les matchs. Du côté de NHL 19, le pari est pour le coup plutôt remporté. On se retrouve à enchaîner les matchs sans voir le temps s’écouler. L’immersion est immédiate, et le sentiment que l’on éprouve lorsque l’on met une grosse mise en échec à un joueur adverse est pour le coup vraiment bien retranscrit, donnant un feeling de puissance sur la patinoire. Le jeu se basant sur l’utilisation du stick droit pour les tirs et les mises en échec, les autres actions principales sont intelligemment placées sur les gâchettes de la manette. Le jeu propose en plus plusieurs styles de gameplay dépendant de votre niveau de connaissance du jeu.
En terme de mise en scène, en ayant fait un partenariat avec NBC, EA a eu la bonne idée de mettre en place la réalisation de la chaîne sur l’ensemble des aspects, des plans de caméras aux commentateurs officiels. Une excellente idée qui permet facilement de retranscrire tout ce qui fait le sel d’une retransmission télévisée, même si on regrettera par moments l’absence de la véritable présence du fameux orgue que l’on entend dans le stade. La bande-son d’ailleurs du jeu est équivalente à ce que l’on trouve du côté de Madden et de NBA Live, avec peu de morceaux véritablement marquants.
NHL 19, un jeu pour tous ?
Une chose est certaine, c’est que EA livre une copie de sa simulation de hockey proposant une vraie accessibilité pour les personnes souhaitant découvrir le sport manette en main. Que ce soit avec son tutoriel complet ou son gameplay, il est facile d’aborder NHL 19. Le jeu reste très bien pensé et propose un gros contenu pour ne pas se lasser du titre pour ceux qui arriveront à rentrer dedans. Avec la maniabilité arcade, pas besoin de se prendre la tête, un bouton est égal à une action et nous avons l’impression de nous retrouver à l’époque d’un NHL 2002. De nombreux modes de jeux sont disponibles accompagnant cet aspect arcade comme le NHL Threes. Dès que vous souhaitez passer sur des réglages plus complexes, il faudra réussir à construire proprement votre action, utiliser les feintes de tir et les différents types de tir afin de vaincre le gardien. L’IA nous suit plutôt bien lors de nos actions et l’ennemi pourra vous donner du fil à retordre.
D’autant plus que pour les amateurs de personnalisation de son expérience, entre le joueur avec sa progression au fil des matchs et la possibilité de créer ses propres règles, il y a vraiment de quoi se faire plaisir sans se prendre la tête. Le mode équipe de rêve reste efficace même si son interface accuse un manque de lisibilité, et le mode franchise souffre d’un manque de profondeur et de possibilités comme celui présent dans Madden 19. Il reste que, par son accessibilité et sa profondeur, ce NHL 19 est une belle réussite.
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