Test NHL 20 – Branché ton chandail !

Nouveautés sous la crosse

Après une année 2019 marquée par l’arrivée d’un World of CHEL, NHL 20 aspire à la continuité. Que l’on soit clair, vous ne trouverez dans cette nouvelle édition de votre jeu de hockey favori aucune nouveauté majeure. Cependant, de nombreuses petites nouveautés ça et là viennent améliorer l’expérience de jeu.

A commencer par le mode franchise qui se retrouve agrémenté d’un nouvel ajout, celui de la gestion de vos entraîneurs. Ceci ajoute un peu plus de finesse dans la gestion des troupes : que ce soit dans le style de jeu comme pour le moral de votre équipe. Si il y a un vrai impact sur la glace, on est sur un ajout au final assez minime. Autre amélioration du côté du NHL Threes qui arrive dans une version 2.0. Le mode est toujours aussi amusant et fun, avec notamment l’arrivée des mascottes sur le terrain ou encore ces palets aux pouvoirs dévastateurs.

Il en est de même avec l’amélioration du World of CHEL. Si on reste très clairement dans ce que l’on connaît, quelques ajouts, toujours dans cette volonté de plus en plus présente de EA Vancouver de faire du mode l’incontournable du jeu et l’argument principal de vente. Ainsi, un mode dit Battle Royale y a été ajouté. Jouable en 1v1v1 ou en 3v3, ce mode propose 81 personnes de s’affronter ainsi, comme une sorte de tournoi à mort où seul votre skill comptera. Pour le reste on retrouve le ProAM qui fonctionne toujours aussi bien, ainsi que des récompenses et défis hebdomadaires.

Le mode 1v1v1 que l’on retrouvera d’ailleurs à part, nous permettant de nous lancer dans des joutes assez amusantes sur le canapé. Mais le plus gros changement se trouve sur l’aspect visuel et plus particulièrement la réalisation.

Une réalisation renouvelée

Cette année signe la fin du partenariat entre NHL EA et NBC. L’équipe de EA Vancouver a du recréer entièrement toute une nouvelle mise en scène dans ses matchs, un nouvel habillage, ainsi que de nouveaux commentateurs. Cette année, nous retrouvons James Cybulski et Ray Ferarro, deux commentateurs issus du milieu radiophonique. Pour les adeptes de la série, cela signera tout de même un changement assez frais pour ce NHL 20.

Au niveau visuel on retrouve par exemple des ralentis après la réussite d’un but. Une feature qui peut paraître simple et anecdotique mais qui ajoute énormément de réalisme et de dynamisme aux matchs. Les plus vieux regretteront notamment les zooms d’un NHL 2002 vers notre joueur actif lorsqu’il se retrouve face au gardien. Dommage par contre que le titre ne profite pas du moteur Frozenbyte, faisant de NHL 20 la seule simulation sportive EA datée graphiquement.

Un confort de jeu pour un contenu peu changé

Une fois la partie lancée, on retrouve au final tout ce que l’on avait déjà en place dans NHL 19. On bien entendu la possibilité de choisir entre 3 maniabilité différentes, dépendant de la façon dont vous voulez jouer. Au niveau du jeu, on retrouve globalement les mêmes sensations sur la glace, où l’ensemble manque un peu de densité. Si les mises en échec peuvent parfois détonner, elles manquent tout de même de véritable impact.

Le système de passe et de tir reste inchangé autant pour le bonheur que pour le malheur des joueurs. Tout dépendra au final de comment vous aimez votre jeu de hockey. L’ensemble a le mérite d’être précis, mais une véritable gymnastique sera nécessaire pour les nouveaux venus, notamment sur la gestion de la visée du tir.

Ce nouvel épisode a ajouté quelques mouvement uniques pour certaines joueurs, mais clairement, les animations de façon globale commencent à sentir le renfermé. EA Vancouver doit clairement passer un gap pour renouveler l’expérience de jeu globale, même si NHL 20 fonctionne.

Du côté du contenu, EA Vancouver a effectué une rotation des équipes hors NHL, causant pour nous Français, la perte de plusieurs équipes. Bye les dragons de Rouen et bonjour à Grenoble ! Il reste tout de même plaisant de voir un si grand nombre d’équipe, même si on aurait aimé voir arriver quelques équipes dites « vintages » avec les différents chandails.

Le changement, c’est pour plus tard

Du côté des choses qui agacent maintenant, on ne peut que pester sur l’interface de ce NHL 20. A vouloir proposer énormément de catégories et modes de jeux, EA Vancouver ne sait pas où placer entre imposer un menu et le laisser libre de personnalisation au joueurs. Tout est fouilli et il est difficile de s’y retrouver.

Comme nous vous le disions plus tôt, NHL 20 accuse déjà de l’âge de son moteur. EA Vancouver doit revoir sa copie et passer sous Frozenbyte pour renouveler au final les animations et la modélisation des différents joueurs. Si en plus le World of CHEL pourrait être encore plus optimisé, avec une meilleure gestion de notre équipement, le mode en serait grandi !