Coffee Powered Machine en est donc à son second jeu avec ce fameux Okhlos, et il s’avère que le titre est tout simplement le deuxième jeu de « simulateur d’émeute », dans le sens où Anarcute est déjà passé par là, étant donné que la production de l’Anarteam est sortie le mois dernier sur PC et Xbox One.
Sommaire
ToggleEt la foule se rebella contre les Dieux de l’Olympe…
Très franchement, il y a fort à parier que nous passerons très vite en revue le scénario d’Okhlos, pas très fouillé qu’on se le dise. La production de Coffee Powered Machine nous emmène en pleine mythologie grecque, et nous raconte en une seule cinématique la trame scénaristique.
Les Dieux répondirent toujours aux exigences et besoins des citoyens Grecques, jusqu’au jour où les Dieux ne l’entendirent plus de cette oreille, et les philosophes Grecques devront faire appel à tous les citoyens quels qu’ils soient pour tout simplement se rebeller de manière féroce contre les méchants Dieux.
Voilà où nous emmènera le pitch d’Okhlos qui il faut le dire, nous a bien fait rire au niveau de son écriture qui n’est pas vraiment vilaine, et puis bon, en clair, on passe un bon moment en lisant ces dialogues clairement bourrés d’humour, mais également des clins d’œil qui prêtent vraiment à sourire.
Pour être bien clair et concis donc, si vous jouez à Okhlos, laissez le scénario dans un bon vieux placard et concentrez-vous sur le gameplay, tout en vous poilant sur les dialogues du soft qui en valent le détour, et puis il faut bien l’avouer, le background Mythologie Grecque parodié fait très bien le café, pour notre plus grand bonheur.
PAS CONTENT, PAS CONTENT !
On vous l’avait déjà dit en début de test, Okhlos se dote d’un petit air d’Anarcute, surtout par son concept de contrôler une foule enragée et prête à se faire entendre par tous les moyens afin de retrouver paix et sérénité.
Mais au delà de ça, le titre est globalement assez différent d’Anarcute, que ce soit par le biais de son univers, mais également de son gameplay qui est vraiment assez loin d’un Anarcute, dans la mesure où en tant que philosophe vous donnez directement des ordres à votre foule comme attaquer, défendre, se disperser ou se regrouper. Cela donne lieu à un gameplay certes stratégique, mais restant terriblement fun et jouissif, même s’il est en soi dommageable de se retrouver en face de combats un peu brouillons et confus, en plus d’une petite imprécision pour diriger son stick sur la cible pour que la foule l’attaque de bon cœur.
En sus, en plus de contrôler votre philosophe via le stick gauche – ce dernier ne peut pas attaquer, juste donner des ordres, ce qui est vraiment dommage ! -, vous prendrez le contrôle via le stick droit des citoyens Grecques mécontents. A noter que vous prendrez les rênes de différentes classes de personnages, que vous pourrez choisir tout simplement en vous déplaçant avec vos philosophes, qui ont une place assez importante dans le jeu.
Importante dans le sens où si tous vos philosophes périssent, ce sera directement le game over car votre foule sera ainsi totalement déprimée à la suite du décès de ceux-ci. Pour en revenir aux divers types de foules que vous incarnerez vous aurez donc :
- Les Philosophes : Sans ces derniers, c’est littéralement le game over assuré !
- Les Citoyens : Mis à part le droit de vote, c’est tout ce qu’ils auront, mais ces derniers pourront également attaquer c’est déjà pas mal non ?
- Les Esclaves : Cette classe un peu en deçà des citoyens auront en plus d’attaquer, la possibilité de porter divers bonus que vous ramasserez dans les niveaux.
- Les Défenseurs : Comme son nom le laisse penser, les Défenseurs servent justement à encore mieux vous défendre, mais seront faible en attaque.
- Les Guerriers : A contrario des défenseurs, les Guerriers pourront faire plus de dégâts que les autres types de personnages.
- Les Animaux : Ne servent pas à grand-chose, mais ils ont le mérite d’exister !
- Les Héros : Ils sont issus de la Mythologie Grecque – d’autres pas, surtout quand il y a des Castor & Pollux et compagnie… -, et la plupart vous procurent divers types de bonus non négligeables – soigner, augmenter le nombre et les PV de votre foule, ou bien encore hisser vers le haut votre poucentage d’attaque, défense et coup critique etc…. –
Le titre dispose d’un gameplay simple et fun, avec son côté procédural qui devrait faire plaisir aux amateurs du genre !
Vous l’aurez compris, vous aurez à disposition un bon nombre de citoyens divers et variés que vous pourrez récupérer bien évidemment sur la map, mais on pourra quand même regretter que les objectifs sur les niveaux soient encore et toujours les mêmes, et qu’il soit également impossible de se séparer de quelques unités pour en prendre de nouvelles sur les niveaux.
Car, en effet, vous devrez à chaque niveau tuer un nombre indiqué d’ennemis pour passer d’une arène à l’autre, et ainsi affronter les boss, aussi grands les uns que les autres.
Cela pourrait donc lasser les joueurs à ce niveau là certes mais ce qui pourrait enlever cette rébarbativité, c’est incontestablement cette partie procédurale des niveaux, qui génère donc aléatoirement les décors, les ennemis, mais également les boss à la fin des niveaux !
Ah oui, si vous ne le saviez pas encore, vous serez donc par conséquent dans l’obligation de terminer le jeu d’une traite, étant donné qu’à votre mort, vous recommencerez le soft, mais avec des décors qui changent légèrement, tout comme les ennemis, les boss, mais également les héros que vous pourrez acheter. D’ailleurs, sachez que la difficulté peut sensiblement varier si jamais la génération procédurale décide de vous donner dans les niveaux des ennemis plus abordables ou non, et c’est la même pour les boss ! En somme, les férus d’éléments aléatoires seront aux anges car la rejouabilité sera de la partie qu’on se le dise, car pas moins de cent héros peuvent être débloqués !
Sinon, pour en revenir assez rapidement sur les héros à posséder, sachez qu’à chaque fois que vous passez une arène, vous aurez une boutique à disposition vous donnant la possibilité d’acheter des héros où de changer un peu d’unités. Pour ce faire, vous devrez parfois vous délester d’un certain nombre d’unités pour acheter votre héros – cinq philosophes, dix guerriers etc… -, et ce sera exactement la même chose pour vous procurer d’autres unités plus utiles.
Dernière chose concernant la génération procédurale lorsque vous mourez, vous réapparaîtrez dans un menu interactif où vous pourrez récupérer des unités, mais également choisir des héros originels ayant des bonus, mais également en débloquer si vous réussissez quelques exploits dans les niveaux.
La joie du style rétro !
Pour un jeu disposant de huit niveaux soit une durée de vie d’environ trois heures avec une rejouabilité quasi infinie avec son aspect aléatoire, Okhlos se dote d’un habillage graphique particulier.
En effet, le soft se situe entre un style très pixel art, mélangé à du Don’t Starve, ce qui donne lieu vous l’aurez compris à un aspect graphique plutôt spécial en soi. Mais finalement, le tout n’est pas si déplaisant que cela, et rend globalement bien, même pour les animations et la modélisation des boss. Les décors destructibles sont au passage plutôt appréciables également, mais il est vrai que techniquement si nous regardons de plus près, ça pique forcément les yeux, mais les détails apportés à ce design graphique pixel art est tout simplement fabuleux. En somme, le style rétro passe, et le level-design reste sinon vraiment dans le ton de la Mythologie Grecque, même s’il aurait fallu des arènes un peu moins vides dans certaines. Vraiment que ce soit clair, il est toujours très difficile de donner un avis sur un tel aspect technique, et on pourrait le qualifier pour vous donner un avis de plutôt bon, avec des nuances, surtout en ce qui concerne la propreté des textures.
Pour la bande-son maintenant, nous avons droit à quelque chose de très inégal heureusement. Si, vous vous en doutez, la présence des doublages est nulle, les musiques quant à elles le sont bien, et il faut bien avouer que nous en sortons un peu déçu. Les premières compositions sont globalement une réussite mais plus nous avançons, plus les diverses musiques ont du mal à nous marquer, ce qui fait que vous jouerez sans plus trop prêter attention à cette dernière en définitive…
Cet article peut contenir des liens affiliés