Operation Abyss : New Tokyo Legacy se déroule comme son nom l’indique à Tokyo, dans un futur proche où des Variants, des monstres génétiquement modifiés, et tout droit sortis d’un portail d’un monde parallèle se nommant les abysses, viennent semer le trouble dans la ville nippone. Et pour éradiquer une bonne fois pour toute les variants et percer le mystère des abysses, une mystérieuse organisation appelée la Xth Squad est là pour rétablir l’ordre. Dans Operation Abyss : New Tokyo Legacy, nous retrouvons donc une trame scénaristique qui en l’état est plutôt classique (parce que très franchement, l’histoire de sauver la monde de sa destruction à cause de méchants monstres, on l’a entendue à toutes les sauces…) et donc sans réelle surprise. Mais, tout ce qui fait en clair le sel du soft, c’est surtout son univers science-fiction et cyberpunk qui est au final assez fouillé et vraiment très travaillé, avec notamment des personnages hauts en couleur, classes, et avec un minimum de charisme.
Mon Dieu l’interface !
L’un des premiers points que l’on pourra blâmer, c’est sans conteste l’interface globale du jeu. En effet, loin d’être foncièrement mauvaise certes, cette dernière à la faculté de nous perdre littéralement ou de nous emmêler les pinceaux dès la première heure de jeu, ce qui fait qu’il faudra vous armer de patience avant de maîtriser cette interface un peu austère découpée en plusieurs parties. Ces plusieurs parties de l’interface vous proposeront le laboratoire de développement vous permettant d’acheter vos équipements et de crafter vos armes (on y reviendra plus tard), le laboratoire médical vous donnant la possibilité de soigner vos personnages, de monter leurs stats, de les augmenter de niveau ou bien de changer leurs classes, mais aussi la map de la ville ainsi que votre QG, où vous choisirez votre mission, et votre escouade que vous amènerez dans les divers donjons. Alors évidemment, vous avez aussi l’inventaire de chaque personnages, qui là encore est moins brouillon. En clair tout n’est pas à jeter loin de là.
Après une interface austère mais pas catastrophique pour autant, nous en arrivons logiquement à ce fameux système de code sanguin. Ce dernier vous donne en fait la possibilité de choisir un des héros légendaires tels que Jeanne d’Arc ou encore Léonard de Vinci, chacun ayant leurs propres spécificités. Bien entendu, en plus de ce sympathique système, vous devrez aussi choisir votre classe parmi les 10 disponibles (le chevalier, le magicien etc…). Tout ceci est donc au final bien huilé mais cela reste néanmoins classique du moins pour les classes de personnages même si certaines restent intéressantes et utiles comme la classe de l’académicien. A noter de plus que vous pourrez choisir les classes et le code sanguin de manière soit manuelle, ou aléatoire pour ceux qui veulent plonger dans la facilité.
Concernant maintenant le crafting, on reste aussi dans quelque chose de classique. En effet, ledit système de crafting d’objets et d’équipements se fait donc un peu à la manière des jeux actuels, à savoir de ramasser des matériaux ou objets et armes brisées suite à votre combat victorieux, puis d’utiliser ces derniers pour fabriquer des potions, toutes sortes d’armes, et bien évidemment des armures ou objets. Bien, mais donc classique en somme.
Fight !
Nous voici donc au système de combat de Operation Abyss : New Tokyo Legacy pardi ! Comme chaque donjons RPG qui se respectent, vous devez donc traverser plusieurs étages en affrontant des monstres, et évidemment le boss dans le dernier étage. Les combats sont donc d’ailleurs au tour par tour avec un bestiaire assez fourni. Il est d’ailleurs possible bien entendu d’effectuer des attaques basiques, de se défendre, de réaliser des attaques groupées, de se soigner via des items dans l’inventaire général ou encore de lancer des sorts actifs et passifs sur vos adversaires. Un système de combat bien complet donc mais ce que l’on reprochera aux développeurs, c’est le fait qu’il y ait une similitude assez flagrante avec leur avant-dernière production, à savoir Demon Gaze que ce soit au niveau des sprites, du moteur graphique qui date un peu ou encore des animations en ce qui concerne les attaques et c’est fort dommage. En revanche, qu’on se le dise, les combats sont pour le moins efficaces et le système est bien complet et bien foutu, clairement.
Telle est la question. Très franchement, avec le contenu que propose Operation Abyss : New Tokyo Legacy, vous en aurez au moins pour environ 30 à 40 heures de jeu le temps de visiter tous les donjons, voir un peu plus en fonction de votre rythme ou si vous êtes un amateur de farming. Cela reste donc une durée de vie vraiment raisonnable pour un jeu du genre, et à savoir avant de passer à l’ultime paragraphe que le soft se dote d’une fonctionnalité online à la Dark Souls, à savoir le fait que d’autres joueurs peuvent laisser des messages dans les donjons pour aider les autres joueurs !
Cet article peut contenir des liens affiliés