Attendu par tous les fans, Overwatch 2 a fait son entrée le 4 octobre dernier sur toutes les plateformes, six ans après la sortie du premier opus. Si Blizzard a annoncé une révolution pour la franchise avec notamment le passage du titre en free-to-play, il en est d’une autre couleur pour le reste des fonctionnalités présentes dans le soft. Alors, est-ce que Overwatch 2 est le grand renouveau que nous attendons tous d’un jeu qui veut se comporter comme étant le deuxième opus d’une licence, ou est-ce que le passage au free-to-play fait plus de mal que de bien ?
Conditions de test : Le jeu a été testé pendant une vingtaine d’heures afin de tester tous les modes de jeu présents à la sortie, le tout sur un PC équipé d’une RTX 3060, d’un AMD Ryzen 7 5800X et 32gb de RAM.
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ToggleUne meta qui divise
En terme de gameplay, Overwatch 2 est sur la même base que son prédécesseur mais avec quelques subtilités. Tout d’abord, le jeu ne se joue plus en 6vs6 mais en 5vs5, ce qui a pour contrainte de n’avoir qu’un seul tank par équipe, voulant ainsi dynamiser le gameplay. Cependant, cela pose un problème d’équilibrage, puisque nous nous retrouvons tout le temps avec les mêmes tanks sur le champ de bataille.
Il est en effet très rare de voir un Sigma, une Zarya, ou un Bouldozer en partie classée puisque ces derniers peinent à servir correctement leurs équipiers s’il n’y a pas un deuxième tank pour assurer derrière s’il venait à mourir en plein team fight. Le pire dans tout cela ? Blizzard a annoncé qu’aucun changement sur la meta n’aura lieu avant la Saison 2. Nous allons donc rester avec cette tendance à avoir toujours les mêmes tanks pendant encore un long moment.
Cela dit, certains héros ont subi un changement dans leur gameplay comme Orisa ou Doomfist qui est passé de DPS à Tank entre les deux jeux et ce n’est pas pour nous déplaire, même s’il n’est pas souvent visible sur le champ de bataille à cause de notre fameuse meta. Par contre, même sans son bouclier portatif Orisa reste un excellent tank et est souvent visible sur le terrain.
De ce fait, le gameplay en lui-même reste exactement le même que sur le premier opus mais avec des petits équilibrages sur certains héros, et des changements sur la composition des équipes, mais rien de plus, et ce n’est pas les nouvelles cartes qui vont ajouter une grande nouveauté car elles se font rares dans le matchmaking et on tourne la majorité du temps sur les maps du premier opus.
Les « vraies » nouveautés du jeu
Les « vraies » nouveautés de ce deuxième épisode de la licence de Blizzard, résident dans l’ajout de nouveaux personnages et cartes, ainsi que dans la refonte de certains éléments comme l’HUD qui est plus moderne, et bien évidemment les graphismes qui sont un poil plus jolis que dans l’opus précédent mais ce n’est clairement pas le « wow effect », car la différence est très minime.
Ensuite, on a bien évidemment la refonte complète du système de classement dans les parties classées comme annoncé par les développeurs en amont de la sortie. En effet, désormais votre rang se mettra à jour toutes les sept victoires ou toutes les vingt défaites/matchs nuls afin d’éviter une certaine frustration chez certaines personnes. Il est actuellement beaucoup trop tôt pour avoir un avis définitif sur ce changement, et il faudra voir dans le temps si ce nouveau système tient la route.
Cela dit, le jeu a eu un lancement plus que catastrophique et la situation es compliquée même deux semaines après sa sortie. En effet, entre les files d’attente interminables, les déconnexions en pleine partie, ou encore des redémarrages complets du PC suite au lancement d’une partie, s’ajoute à cela le retrait de deux héros en partie compétitive dont un qui a été complétement retiré du jeu car bien trop fort (coucou Bastion et sa capacité ultime).
On sent clairement que le jeu a été sorti bien trop tôt, dans le seul but de faire patienter les fans jusqu’à la sortie complète du soft avec son mode PvE qui sera la « vraie » nouveauté de ce deuxième opus. Malheureusement la sortie de ce mode n’est pas prévue pour tout de suite, il va donc falloir se montrer patient et se contenter de ce qu’on a avec ce « nouveau » PvP, mais on espère que ce fameux mode PvE sera à la hauteur de nos attentes car ce n’est pas le nouveau modèle économique qui sauve les meubles.
Un modèle économique qui irrite
Avec le passage en mode free-to-play du jeu, il fallait bien trouver un moyen à Blizzard de gagner de l’argent pour rentabiliser le développement passé et futur du titre. De fait, quoi de mieux que de changer tout le modèle économique du soft et de faire payer les skins qu’on pouvait obtenir gratuitement auparavant. On dit donc au revoir aux caisses aléatoires, et bonjour au passe de combat et à la boutique payante.
Si la mode du passe de combat est toujours d’actualité, il est clair que celui d’Overwatch 2 tente de s’inspirer des concurrents sans forcément se démarquer. En effet, nous avons comme dans tous les jeux de nos jours, une voie gratuite et une voie payante qui confère davantage de récompenses. En plus de cela, nous avons les habituels défis quotidiens, hebdomadaires, et de saison qui permettent d’avancer plus vite dans le passe de combat si on ne veut pas passer à la caisse pour acheter des niveaux supplémentaires.
Maintenant que tout cela est dit, on ne peut pas s’empêcher d’avoir une petite larme qui coule quand on regarde en arrière et que l’on avait la joie d’obtenir un skin légendaire dans notre caisse obtenue en montant de niveau. Alors, bien évidemment on pouvait acheter des coffres aléatoires si on le voulait, mais rien nous forçait à passer à la caisse pour obtenir un skin légendaire à vingt euros présent 24h dans la boutique. En parlant de niveau, il faut savoir qu’avec Overwatch 2, il n’y a plus de niveau de compte car tout passe par le passe de combat à l’instar de Fortnite, et c’est bien dommage.
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