PixArk, c’est le dernier jeu de Snail Game, le studio derrière Ark : Survival Evolved, un titre qui nous plongeait dans un monde rempli de dinosaures dans lequel il fallait s’adapter et survivre face à la nature cruelle. Pour les connaisseurs, vous savez que Ark: Survival Evolved, c’était pas le top. Un jeu pas totalement fini, avec énormément de problèmes malheureusement… Alors que l’univers était très prometteur au départ, il a refroidi pas mal de monde lors de son early access, et encore plus lors de sa sortie officielle.
De quoi nous laisser assez perplexe pour le futur. Et le futur, le voilà ! Le studio chinois nous présente ici PixArk, une version à la fois semblable et différente de leur titre précédent. Ce dernier fait évidemment de suite penser à Minecraft, et il y allie son univers de Ark, premier du nom. On se retrouve alors dans un monde en voxel, peuplé de dinos, qui mélange préhistoire et technologie extraterrestre. Alors reste à savoir, le studio a-t-il appris de ses erreurs ?
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ToggleComme un air de déjà-vu
PixArk nous emmène donc dans un monde assez familier. D’une part, nous retrouvons le principe de Minecraft. Un jeu sandbox, univers dans lequel nous n’avons pas de scénario, ou très peu, qui nous invite à la survie pure et dur, qui laisse également place à la créativité et à la construction. Visuellement, on retrouve la même racine puisqu’il s’agit de voxel (du pixel en 3D) mais qui est ici plus coloré et poussé. Nous somme donc lâchés sans avoir d’objectif de départ, si ce n’est de survivre en récoltant des vivres et des ressources, le tout en prenant le temps d’explorer le monde qui nous est ouvert.
Et d’autre part, nous retrouvons les éléments qui étaient déjà présents dans Ark: Survival Evolved. Parmi ceux-ci, les dinos (obviously) avec la possibilité de les dompter, l’univers Cro-Magnon mélangé à la technologie, et la survie à la dure !
Ce titre vous propose tout d’abord de jouer en solo, créatif ou sur des serveurs, et donc rejoindre d’autres joueurs dans un monde commun. (Un mode multijoueurs à 2 en local est évoqué sur la jaquette, mais ce dernier n’est toujours pas disponible, le site officiel nous informe qu’il faudra patienter avant de pouvoir l’utiliser). Il faudra après ça créer votre personnage. La création est plutôt poussée, il est possible de changer pas mal de choses (longueur des bras, forme du visage…) et ça y est, vous êtes parés pour la survie !
L’aventure commence donc avec l’arrivée de votre personnage dans une map de PixArk (générée aléatoirement), par les cieux et accroché à des ballons de baudruches. Ce monde est plutôt vaste, avec des biomes différents (neige, désert, forêt…) et une carte très grande, il faudra un bon moment avant d’en avoir fait le tour. Le bestiaire est varié, entre les dinosaures, les animaux classiques et les ennemis plus particuliers (zombies, faucheuses…). Il y a un tas d’espèces à découvrir et à analyser à l’aide de votre scanner indispensable, qui vous permet d’en savoir plus sur le monde qui vous entour. L’univers en voxel est coloré, détaillé et assez joli dans l’ensemble, même si le design des personnages est assez… particulier.
Vous commencez donc l’aventure équipé d’absolument rien. Le premier challenge sera alors de récolter le strict nécessaire afin de construire rapidement un abri de fortune et subvenir à vos besoin vitaux. Et pour cela il faudra crafter des objets et des ressources. Le jeu propose un système de level (vous gagnez de l’expérience en jouant simplement, le temps qui passe fait monter votre barre d’expérience), qui nous permet d’améliorer nos statistiques et également gagner des engrammes.
Ces derniers sont très importants puisque ce sont eux qui nous font obtenir les différentes recettes nécessaires à notre survie, comme par exemple une armure ou un feu de camp. Évidemment seules les plus primordiales seront disponibles dès les premiers niveaux. Plus vous monterez de niveaux, plus vous aurez de recettes avancées. Les recettes sont assez conséquentes, il y a énormément de choses réalisables, qui permettent de laisser libre court à votre imagination ! Vous voilà alors partis visiter le monde entier de PixArk, en essayant de récolter toutes les informations possibles, terminer tous les donjons présents sur la carte et, le plus important, apprivoiser tous les dinosaures du jeu !
Mon ami le Dinosaure
Le gros point fort de PixArk est évidemment la présence des dinosaures. L’univers est enrichi par des espèces que nous ne côtoyons pas habituellement et cela rend le tout plus intéressant. La variété de dinosaures est plutôt remarquable, vous croiserez beaucoup d’espèces différentes, du plus petit au plus grand dino ! Vous pourrez alors devenir ami avec certains d’entre eux, et ils vous seront très utiles ! Il suffira de nourrir correctement le dino pacifiste que vous voulez, ou mettre un petit KO aux plus agressifs, et hop ! Il est à vous.
Cela veut donc dire qu’il faudra étudier chaque espèce de dinosaure afin de pouvoir le nourrir de la bonne manière et donc pouvoir l’apprivoiser. Une fois votre nouvel ami avec vous, il sera alors possible d’équiper ce dernier d’une selle et vous pourrez partir à l’aventure à dos de T-Rex. Mais ils ne serviront pas qu’à cela, évidemment. Il est possible de ranger vos objets sur eux, ce qui est bien pratique quand on voit le nombre de ressources que l’on récolte, ou encore les envoyer se battre pour vous. Certaines espèces, notamment celles dotées d’ailes, vous permettront de trouver des endroits secrets ou inatteignables par le sol !
Et il est où le problème ?
Le problème…. Eh bien, techniquement, c’est toujours pas ça. Avec un personnage raide comme un balai et une maniabilité qui en va de même, difficile de prendre du plaisir à jouer de longues sessions sur PixArk. Votre personnage peine à réaliser de simples mouvements. Il est, par exemple, compliqué de réaliser de simples demi-tours tout en courant ou encore sauter de bloc en bloc sans retomber à notre point de départ car les déplacements sont trop rigides. Sans parler des déplacements à dos de dinosaures, qui deviennent vite pénibles car il est impossible de réaliser des ascensions ou des demi-tours sans que cela ne devienne du grand n’importe quoi. Bien que le jeu propose un mode à la 1ère personne (qui n’est pas inutile, car il rend la construction plus facile), cela ne suffit clairement pas à rendre l’expérience plus agréable.
En dehors des contrôles qui sont donc assez décourageants pour poursuivre l’aventure, les menus sont également une vraie plaie à utiliser. Il vous feront tourner la tête un moment, avant d’avoir enfin compris et avoir assimilé leur fonctionnement au bout de quelques temps. Avec une interface qui serait plutôt dédiée au PC, jouer à la manette sera réellement un challenge dans les menus. Monter simplement une caractéristique de niveau vous demandera de la concentration pour placer votre joystick au bon endroit.
Le jeu contient également beaucoup de bug, entre le sol qui disparaît et nous envoie sous la map, les dinosaures qui rentrent dans les murs des constructions et tout un tas d’autres choses, PixArk n’est pas encore au point. Pour terminer sur les aspects négatifs, malgré son monde vaste et sa diversité dans le bestiaire, PixArk ne tient pas en haleine très longtemps. Malgré quelques quêtes et donjons à réaliser, on tourne assez rapidement en rond et on s’ennuie assez vite. Ajoutez à cela les problèmes techniques, et on passe assez vite à autre chose, sans avoir envie d’y retourner.
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