Après plusieurs phases de tests, entre alpha, bêta et Early Access, Planet Coaster est enfin disponible sur PC via Steam et propose une simulation de parc d’attraction, un jeu de gestion où il vous sera possible de créer votre propre parc et faire votre Disneyland à vous. Complet, riche et incroyablement dense, découvrons un peu ce que le titre de Frontier Developments a dans le ventre.
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ToggleEt tiens, prends-en plein la vue !
A peine lancé le jeu, nous sommes directement envoyés sur les menus, qui vous proposent leur lot d’options mais également, les différents modes que nous aurons à notre portée. Bien que l’on reste dans du classique, c’est tout ce qu’il faut pour faire un bon jeu de gestion. Du contenu plus ou moins scénarisé, la possibilité de faire ce que l’on veut dans un monde gigantesque et se faire notre propre histoire, ainsi qu’un peu de défis. Planet Coaster propose tout cela, à savoir :
- Carrière – Ce mode vous permet de vous lancer directement dans des parcs pré-construits avec un scénario imposé et faire directement de vous, un grand gestionnaire. Vous pourrez bien évidemment modifier vos équipements mais le tout sera limité en fonction de la difficulté inhérente à la partie. Incontestablement, c’est le mode de jeu le plus attrayant mais il vaut le coup d’être parcouru au moins une fois, pour prendre notamment connaissance de toutes les possibilités qui s’ouvriront à vous. Les modèles sont ainsi très bien basés et peuvent être un bon point d’approche pour connaître les différents outils mis à disposition. Vous commencerez avec une difficulté abordable mais vous comprendrez par la suite qu’il faudra ruser d’ingéniosité pour venir à bout des scénarios proposés, vous obligeant à prendre le meilleur parti de votre parc. Il faudra ainsi travailler dur pour se sortir de certaines mauvaises situations et améliorer vos finances et c’est un réel objectif que de réussir à remonter la pente. Rendre son parc rentable et amusant dans des limites imposées est un très bon défi.
- Bac à sable – En toute logique et vous l’aurez compris, c’est le mode qui vous permettra de mettre à profit votre imagination créatrice. Vous partez de rien, vous avez absolument tous les éléments à votre disposition et il ne vous reste plus qu’à faire parler votre âme d’enfant pour faire le meilleur parc d’attraction, parmi plusieurs décors proposés (Tropical, désertique, prairie, alpestre, sylvestre et arctique). Les fonds sont illimités bien sûr.
- Défis – C’est un mode similaire que le Bac à sable puisque vous pourrez tout créer à partir de rien, cependant, vous serez restreints dans vos choix et vous devrez continuellement jeter un œil à vos finances pour ne pas tomber à sec.
On se tournera alors soit vers le mode Carrière, pour avoir déjà une certaine base mais dépaysé par le décor planté, ou le mode Bac à sable, qui vous permettra de commencer à zéro et d’essayer à votre guise sans réel risque. Cependant, on risque vite de se perdre dans la multitude d’éléments proposés et de choses à faire. S’il est indéniable que la production de Frontier propose un contenu incroyablement riche mais pas si dense que cela – nous y reviendrons plus tard, se plonger, tête la première, dans les nombreuses possibilités, risque de vite vous faire perdre votre objectif premier au risque de vous noyer. Et ce n’est pas faute de le souligner : l’absence de réel didacticiel peut être pénalisant pour certains.
Si les vétérans des jeux de gestion ou les anciens joueurs de Tycoon retrouveront rapidement leurs marques, les néophytes se risqueront d’être totalement perdus aux premiers abords et ce ne sont pas les quelques textes explicatifs ou aides en cliquant sur le point d’interrogation qui vont vous sauver. Néanmoins, après avoir tenté quelques attractions, dessiné vos tracés et réussi à démarrer votre premier coaster, vous serez aux anges et vous y trouverez votre compte. Les outils sont vraiment simples à prendre en main et manipuler les allées, magasins et paysages est facile. Vous pouvez régler la direction et la hauteur d’une pièce avec la souris de façon aisée et si jamais vous faîtes une erreur, la simple combinaison CTRL+Z vous permet de revenir en arrière. L’argent est ainsi remboursé directement et cela évite l’aspect punitif de s’être malencontreusement trompé.
Construire son propre parc est un travail difficile après tout : aménager votre terrain comme vous le souhaitez tout en jonglant entre l’aspect esthétique et l’amusement de vos visiteurs, et en gardant à l’esprit que vous êtes ici pour être rentable. Vous devrez ainsi garder vos allées propres et en toute sécurité en mettant diverses poubelles placées au bon endroit et vous devrez autant gérer vos visiteurs que vos employés.
Tout cette gestion et cette minutie du détail sont incroyablement complètes et vous demandera de bien tout analyser. Mais rassurez-vous, cela n’a rien d’un calvaire. Une fois les premières minutes à être complètement perdus passées, vous prendrez vraiment goût à tout ce que vous faites, et à force d’avancer et de connaître les retombées, vous anticiperez la réaction de vos visiteurs et vous aurez comme objectif, d’être le meilleur manager de parcs d’attraction.
Mais avant toute chose, je tiens à faire une mention spéciale pour la bande-son, un délice pour nos oreilles. Composée par Jim Guthrie, la musique arrivera clairement à vous mettre dans l’ambiance, les menus sont attrayants, les sons entraînants, c’est une très belle réussite et tire la composition musicale du titre bien haut. Chapeau.
Big Thunder Coaster !
Planet Coaster a ce petit quelque chose de joyeux et transpire la joie de vivre. Si les musiques font déjà le café en matière d’ambiance, les personnages qui sourient sans cesse, la patte artistique de haute volée, les couleurs chaudes et vives nous dépaysent totalement. Et c’est peu de le dire : nous nous prenons vraiment au jeu et l’on a qu’une envie, faire fonctionner notre imagination et créer le parc le plus original possible.
Le tout reste ultra intuitif et cohérent parmi tous les outils du soft. S’il est clair que la multitude de mécaniques fait peur au début, il ne faudra pas longtemps pour les comprendre parfaitement. La maniabilité est vraiment excellente et l’on réussit ainsi à créer et construire des quartiers que l’on n’aurait même pas imaginé. Et grâce à cette approche très ouverte, Planet Coaster permet aux joueurs de proposer des possibilités créatives presque infinies.
Et le soft ne s’arrête pas juste à vous proposer des bâtiments préfabriqués. Si le catalogue est déjà bien fourni, vous pouvez en plus construire des paysages uniques puisque vous pouvez bâtir vos propres bâtiments. De plus, tout ce que vous construisez pourra ensuite être enregistré comme modèle pour d’autres créations futures ou même partagé avec la communauté. C’est d’ailleurs pour cela que la présence d’un Steam Workshop est de mise et là, je peux vous l’attester, vous en aurez pour de nombreuses heures de recherche puisqu’il garde les créations faites au cours de l’Early Access.
De ce fait, Planet Coaster peut se targuer, en plus d’avoir un contenu plus que colossal, de disposer d’outils de création bien complets. Ainsi, il n’y a aucune restriction, aucune possibilité qui n’est pas envisageable. : le seul frein qui peut subsister, c’est votre imagination. N’avez-vous jamais rêvé de reproduire Disneyland Paris ? Certains joueurs l’ont fait, alors pourquoi pas vous ?
La production de Frontier Developments souhaite vraiment miser sur la positivité de son univers en insistant sur l’imagination et la créativité. Avec des outils de construction intuitifs, ils permettent aux joueurs occasionnels de trouver leur compte alors que les plus férus d’entre vous pourront pousser les possibilités infinies du soft à leur paroxysme et donc, bricoler le plus imaginaire des parcs existants.
Et c’est reparti pour un tour !
La petite déception au niveau de son contenu est que le jeu mise principalement sur les montagnes russes. Si l’on ne pourra bien évidemment pas regretter toute la pléiade de structures mise à notre disposition, on souligne tout de même le fait que ces coaster prennent une place importante, si ce n’est assommant par rapport aux autres attractions, qui se font du coup, beaucoup plus discrètes.
Ainsi, bien qu’il soit riche, le contenu proposé n’est pas spécialement varié. Mais où sont les attractions qui foutent la frousse comme un Manoir Hanté ? Pourquoi ne pas incorporer de cinémas 3D ou d’attractions que l’on retrouve à la foire comme de simples auto-tamponneuses ? Il y a des manquants, c’est certain. Comme le gardien de sécurité, qui s’est envolé depuis les bandes-annonces – ou qui arrivera plus tard ?
Côté technique, précisons tout de même que Planet Coaster est gourmand, voici les configurations :
Configuration Minimale :
- Système d’exploitation : Windows 7 (SP1+)/8.1/10 64bit
- Processeur : Intel i5-2300/AMD FX-4300
- Mémoire vive : 8 GB de mémoire
- Graphiques : nVidia GTX 560 (2GB)/AMD Radeon 7850 (2GB)
- DirectX : Version 11
- Espace disque : 8 GB d’espace disque disponible
Configuration Recommandée :
- Système d’exploitation : Windows 7 (SP1+)/8.1/10 64bit
- Processeur : Intel i7-4770/AMD FX-8350
- Mémoire vive : 12 GB de mémoire
- Graphiques : nVidia GTX 980 (4GB)/AMD R9 380 (4GB)
- DirectX : Version 11
- Espace disque : 8 GB d’espace disque disponible
Comme vous pouvez le remarquer, il vous faudra un ordinateur un minimum puissant pour profiter pleinement du soft et particulièrement si vous créez un parc riche et incroyablement grand. Il ne serait pas incroyable que votre machine rame ou a du mal à suivre si vous n’avez pas les prérequis alors pensez à vérifier que vous avez la bonne configuration. Après tout, pour un titre de cet ampleur, n’est-il pas logique que les configurations demandées soient exigeantes ?
L’aspect technique n’est pas en reste et justifie ces configurations requises. Tout est fluide, l’optimisation est plutôt bien faite et il n’y a rien à redire quant aux graphismes léchés que nous propose Planet Coaster. Les attractions sont bien modélisées et les visiteurs nous donnent une réelle sensation de vie, le tout étant soutenu d’une ambiance festive et joyeuse à souhait.
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