Nous vous parlions déjà de Planet Zoo à l’occasion de sa bêta, à laquelle nous avons eu le plaisir de jouer il y a pratiquement un mois. Nous en attendions beaucoup du successeur de Planet Coaster, l’excellent jeu de gestion de parc d’attraction proposé par Frontier Developments. Déjà lors de la version d’essai, le jeu était plus que prometteur, axé sur le bien-être des animaux, et intégrant des conditions précises à respecter pour chacun d’entre eux.
Conditions de test : Nous avons consacré plusieurs heures à la réalisation des trois premiers scénarios du mode Carrière, ainsi qu’à la prise en main de chaque mode de jeu.
Sommaire
Toggle4 façons de jouer à Planet Zoo
Il est l’heure de bâtir le zoo parfait ! Les portes du jeu sont désormais totalement ouvertes, et de nombreuses possibilités restent à découvrir. Commençons par nous initier à l’aide du mode Carrière, les premiers chapitres faisant avant tout office de tutoriel, les suivants vous mettront à la tête de parc animaliers pré-conçus, avec lesquels vous devrez atteindre des objectifs précis.
Une fois familiarisé avec les commandes, plusieurs autres modes de Planet Zoo s’offrent au joueur. Nous avons commencé par retourner en terre connue : le mode Franchise, déjà entrevu dans la bêta. Ce mode met en relation les joueurs, à travers le centre d’échange d’animaux. Si vous placez votre éléphant au centre, quelqu’un d’autre pourra le racheter afin de l’intégrer à son zoo. Les développeurs ont souhaité encourager les joueurs à coopérer, et leur permettre d’établir un lien lorsqu’ils construisent leur zoo. Le hic, c’est que ce mode n’est accessible qu’en ligne.
Néanmoins, suite à une demande massive des joueurs lors de la bêta, un nouveau mode hors-ligne a été intégré. Menons un petit virage à droite, en direction du mode Défi. Il est semblable au mode Franchise sur le principe d’échanges d’animaux, excepté que ces derniers sont proposés de manière (il semblerait) aléatoire.
Mais pourquoi « mode Défi » ? Parce qu’en plus que de gérer votre zoo en le construisant à partir de zéro, ou à partir d’un de ceux proposés dans le scénario, vous devez accomplir différents défis, générés de façon aléatoires. Ces derniers, s’ils sont achevés, offrent des récompenses telles que de l’argent, ce qui peut être un bon petit coup de pouce lorsque vous choisissez de bâtir votre propre zoo. Ce mode permet de se fixer des objectifs, et de pimenter vos parties, au-delà de la « simple » création et gestion.
Enfin, nous retrouvons le classique mode Bac à sable. Tant connu, tant apprécié… Que dire de lui ? Comme depuis toujours, il permet de créer son zoo en toute liberté, sans contrainte : les deux monnaies du jeu sont illimitées, toutes les recherches ont également été réalisées, les remèdes aux maladies ont été découverts, et toutes les optimisations et objets sont disponibles. Un mode adapté aux plus créatifs, souhaitant s’exprimer sans freins.
Les animaux au centre de l’attention
Comme nous l’avions compris avec la bêta, dans Planet Zoo, le plaisir des animaux passe avant tout. Un grand nombre d’éléments sont à prendre en compte pour les satisfaire, et les préparer à être relâchés dans la nature :
- Les caractéristiques de terrain (taille de l’enclos, composition…)
- L’environnement (plantes et occupation de celles-ci dans l’enclos)
- Pertinence des optimisations
- La température de l’habitat (réglable manuellement dans les vivariums)
- …
Pour tout savoir sur vos espèces, et les satisfaire au mieux, la Zoopédie est disponible. Une encyclopédie regroupant toutes les espèces disponibles dans le jeu, vous informant d’un grand nombre d’informations à leur propos. Des informations générales, sur son habitat naturel, sur la possibilité de créer un enclos multi-espèces (certaines pouvant cohabiter), sur ses besoins sociaux, sa fertilité et diverses anecdotes à débloquer via la recherche.
Cette dernière sera encore plus importantes que dans son prédécesseur Planet Coaster. Elle permet d’abord de débloquer des éléments de personnalisation, et services utiles supplémentaires, mais également de trouver le remède aux différentes maladies qui peuvent toucher vos animaux.
Les enclos seront aussi à adapter selon leurs résidents : terrain creusés pour aménager une zone d’eau, rebords empêchant les clôtures d’être escaladées, vitres permettant aux visiteurs de voir les animaux (sans compromettre leur intimité)… Vous ne construirez pas l’enclos parfait au premier essai ! A noter qu’en plus de se salir, les clôtures des habitats sont victimes de l’usure, et vous n’êtes pas à l’abri qu’un de vos animaux en profite pour la défoncer et s’échapper…
N’en oublions pas les visiteurs, source de revenus de votre zoo, il serait dommage de les voir repartir à peine entrés ! Ils se montrent pratiquement aussi exigeants que vos bêtes : veiller à la bonne visibilité des animaux, proposer du contenu éducatifs avec des panneaux d’informations, avoir une offre diversifiée… Toujours de quoi rentre fou le gérant du zoo !
Et le bien-être du joueur là-dedans ?
Le jeu est très agréable, plutôt clair, bien que naviguer dans les interfaces peut paraître fastidieux au début. Beaucoup de menus et onglets pour accéder aux nombreuses informations sur les espèces = beaucoup de temps pour trouver celle que l’on recherche. Avec l’habitude, et une bonne connaissance des menus, ce petit souci peut être réglé.
Une jolie bande-son entraînante qui met de bonne humeur, comme nous l’avions déjà constaté dans Planet Coaster, grâce au compositeur Jim Guthrie. Petit détail mais pas des moindres : les personnages qui vous accompagnent dans le mode Carrière bénéficient d’une voix française, réalisée avec qualité et charme. Enfin, les décors sont soignés, et plus particulièrement les animaux, réalistes et ainsi forcément plus attachants.
Le Steam Workshop peut à nouveau être mis à profit. Partagez vos créations et intégrez celles des autres à votre parc. Ce petit (grand) shop étend encore plus la durée de vie du jeu, déjà énorme grâce aux différents menus proposés mais également, et surtout, par l’immense potentiel au niveau de la personnalisation.
Planet Zoo est assez gourmand, nous ne pouvons que vivement vous conseiller de respecter les configurations :
Configuration minimale :
- Système d’exploitation : Windows 7 (SP1+)/8.1/10 64bit
- Processeur : Intel i5-2500 / AMD FX-6350
- Mémoire vive : 8 GB de mémoire
- Graphiques : NVIDIA GeForce GTX 770 (2GB) / AMD Radeon R9 270x (2GB)
- Espace disque : 16 GB d’espace disque disponible
Configuration recommandée :
- Système d’exploitation : Windows 10 64bit
- Processeur : Intel i7-4770k / AMD Ryzen 5 1600
- Mémoire vive : 16GB de mémoire
- Graphiques : NVIDIA GeForce GTX 1070 (8GB) / AMD Radeon RX 580 (8GB)
- Espace disque : 16 GB d’espace disque disponible
Planet Zoo est complet, et nous ne pouvons qu’espérer l’intégration de nouveaux animaux via des DLC. Les adeptes de jeux de gestion seront assurément satisfaits, tout comme les novices, bien que les menus et certains aspects de la gestion pourront tout de même sembler compliqués aux premiers abords.
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