Très sincèrement, Plants vs. Zombies : Garden Warfare 2 n’est ni plus ni moins une version améliorée et plus poussée que son prédécesseur et c’est une bonne chose. Comme si les développeurs avaient compris qu’il manquait ce petit quelque chose pour étoffer son contenu, proposer de nouvelles classes, développer une recette qui avait à la base, déjà tous les bons ingrédients pour faire un bon titre. Mais reprenons tout depuis le début, plantons nos graines et attendons que ça pousse…
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Toggle« Silence, ça pousse ! »
La licence Plantes contre Zombies est née en 2009, où les p’tits gars de PopCap Games proposaient un tower defense plutôt simple : le joueur devait se protéger à l’aide de ses végétaux et organiser son jardin du mieux que possible pour contrer l’attaque des zombies. Une recette qui semble avoir pris de l’importance et qui a particulièrement plu à la communauté avec notamment un humour décalé et drôlement ironique.
Puis quelques temps après, ce fût le tour à un second opus, un peu plus poussé, de voir le jour et qui lui aussi, a réussi à conquérir un large public. Un projet aux prémisses de Plants vs Zombies Garden Warfare premier du nom, dans nos rayons depuis début 2014, une nouvelle facette de la licence qui garde tout de son héritage. Mais force est de constater que le TPS plaît. Si celui-ci possède encore quelques lacunes, notamment un aspect clairement axé sur le multijoueur sans de mode solo et un côté bien trop répétitif, il captivera une nouvelle fois la communauté. Et qu’on se le dise, le fait que Electronic Arts l’offre à Sony pour les 20 ans de la PlayStation au cours de l’E3 2015 n’arrange pas les choses, le jeu ayant été gratuit pour les joueurs PlayStation 4 pendant un p’tit moment.
Mais voilà, deux ans après le succès du premier opus, le studio souhaite réitérer l’expérience et nous propose ce Garden Warfare 2. Quelles sont les véritables nouveautés ? Vient-il corriger les quelques soucis de la première mouture ? Ou au contraire, massacrer l’excellente recette de base ?
« T’as de beaux épis tu sais »
Dans Plants vs. Zombies Garden Warfare 2, vous allez ainsi pouvoir prendre part à une bataille épique entre les plantes et les zombies, deux camps bien opposés, avec leur force et leur faiblesse, et qui se haïssent depuis la nuit des temps. Les combats seront ainsi sous la tutelle d’un classique jeu de tir où chaque personnage – chaque classe, aura ses propres caractéristiques que ce soit au niveau des compétences, de son physique, sa rapidité ou tout simplement, sa barre de vie.
Contrairement à son prédécesseur et c’est la grosse nouveauté de ce nouvel opus, vous ne resterez pas cloîtré dans les menus du jeu mais vous serez envoyé dans une zone spécifique : une carte divisée où un mode solo fait son apparition. Si sans surprise celle-ci est divisée entre la partie végétale et celle des morts-vivants, on se retrouve avec deux bases distinctes et un champ de bataille au milieu, une zone d’escarmouche. Si le tout est un peu limité et sans de véritable profondeur, on ne peut que souligner l’arrivée d’une fonctionnalité comme celle-ci, proposant son lot de quêtes et d’activités à faire.
C’est comme le premier opus, mais en mieux
De ce fait, que vous soyez « gentil » ou « méchant » (et encore, allez savoir qui sont les véritables méchants), vous aurez votre lot de missions à accomplir, commençant par celles communes à votre arrivée puis à des suites de quêtes spécifiques à votre classe – gobelin, rose, tournesol… – ainsi qu’un tableau de missions. Si les deux premières catégories que je viens de vous lister sont uniques et vous permettent d’avoir des quêtes plus ou moins exclusives sur ce terrain de jeu, le tableau lui, se renouvelle toutes les 48 heures et vous permettent de réussir tel ou tel objectif en tant que plantes, zombies ou en multijoueur. Un tableau qu’il faudra régulièrement aller consulter puisqu’il vous permettra incontestablement d’évoluer plus vite, chaque quête vous octroyant de l’expérience, mais chaque série, une fois un seuil atteint, vous donnera un multiplicateur, un bonus non négligeable pour booster vos personnages.
Enfin, dernière modification avec l’arrivée de cette map, si nous n’avions qu’un simple menu austère pour choisir son mode de jeu dans Garden Warfare premier du nom, ici, tout se fait à partir de notre base. On se dirigera ainsi vers une cabine d’essayage pour changer de personnage, vers la caravane pour partir en Jardin Ops ou il faudra traverser un portail pour rejoindre le multijoueur. Ceci étant dit, ancien joueur ou non, nous allons repasser en détail les quelques modes de jeu et fonctionnalités du titre.
« Une plante qui a du chien »
L’on peut diviser les modes de Plants vs Zombies Garden Warfare 2 en trois grandes parties. La première, et c’est la nouveauté de cet opus, c’est l’arrivée de son mode solo, jouable en coop. Si l’arrivée d’un écran scindé va faire crier et jubiler une bonne partie d’entre nous, tout se centre quasiment sur une succession de quêtes à remplir et à réaliser dans ce nouveau terrain de jeu. Vous devrez ainsi tuer un certain nombre d’ennemis, aller faire l’espion dans le camp adverse ou escorter tel ou tel personnage. Rien de bien innovant, mais le tout à la sauce de la licence, c’est à dire, bien drôle. Et puis, force est de constater que réaliser toutes les quêtes de chaque camp vous prendra de nombreuses heures de jeu.
La seconde partie, c’est ce fameux mode Jardin Ops. Sensiblement le même principe qu’un mode zombie sur Call of Duty, vous devrez réussir à survivre à plusieurs vagues de zombies. Dix au total, parmi lesquelles des boss et autres événements aléatoires peuvent arriver. Le but est simple, planter votre jardin, vous préparer à l’aide de plantes en pot et tenir dix vagues sans trépasser et partir dans une zone d’extraction. Plusieurs difficultés sont disponibles bien sûr, et jusqu’à 4 joueurs peuvent tenter l’aventure sur pas mal de cartes présentes. Si de nouvelles sont incorporées, les anciens joueurs seront ravis de redécouvrir certaines déjà présentes et mises à jour. La seule véritable nouveauté dans ce mode réside du fait que désormais, les zombies peuvent également prendre part à l’aventure.
Plants vs Zombies: Garden Warfare 2 : C’est du fun et de nombreuses heures de plaisir
En effet, Cimetiere Ops, sans se fouler sur le nom il faut l’avouer, prendra la même forme que le Jardin Ops mais du côté de nos morts-vivants, l’occasion de planter sa tombe funèbre et de tenter de survivre aux différentes vagues de plantes. C’est tout de même quelque chose que l’on avait pas auparavant et pouvoir incarner les deux camps est une bonne chose.
Enfin et pour finir, l’élément central du titre : son multijoueur.
Sans surprise, c’est ici que l’on passera le plus de temps. Soit pour grimper de niveaux, soit pour tester tous ses personnages, soit tout simplement, parce que c’est indéniablement le point fort du soft. On y retrouve ainsi plusieurs modes de jeu : du classique Elimination par équipe, Elimination Confirmée, la Bombe Naine, proposée en DLC dans le premier épisode, la Suborbination – un mode domination et La Conquête du Gazon, plus ou moins le Jardins & Cimetières que tout le monde connaissait mais légèrement revisité. Cependant, comme vous l’avez remarqué, il nous manque peut-être un peu de choix, et si tous les bons modes sont bien là, un autre supplémentaire n’aurait pas été de refus comme une variante de la Capture du Drapeau ou un compétitif, avec un temps limité ou une santé réduite.
« Oh tu piques. – Normal, je suis une rose, abruti. »
Bon vous l’avez compris, Plants vs Zombies Garden Warfare 2 vous fera passer de nombreuses longues heures de jeu de fun et vous passerez forcément de bons moments sur ce titre. Aussi, il serait faux de vous dire qu’il ne renouvelle pas la très bonne recette du premier opus. Au contraire, il rajoute de nombreux éléments en essayant de peaufiner ce qui n’allait pas. Sept classes par camps sont ainsi disponibles avec l’arrivée de nouveaux venus. Vous aurez ainsi le Citron, la Rose, le P’tit Maïs, le Pisto-Pois, le Mordeur, le Tournesol, le Cactus du côté des plantes contre le Diablotin, le Super-Cortex, le Capitaine Barbemort, le Fantassin, l’Ingénieur, le Scientifique et le Sportif du côté des zombies.
Si le gameplay du P’tit Maïs ou du Diablotin est drôlement intéressant, celui du citron sera par exemple lui, bien moins nerveux, servant de tank mais… pas vraiment de grosse frappe. Et c’est l’un des points qui chagrinent. Avec l’arrivée de six nouvelles classes au total, alors que le titre était bien équilibré, on sentira désormais un léger décalage notamment avec des plantes un peu meilleures. On précisera tout de même que l’attaque du drone de l’ingénieur a été revue, celle-ci ayant été supprimée pour proposer une tourelle bien plus intéressante.
Pour finir, et l’on ne s’y attardera pas trop dessus, le titre de PopCap Games garde son héritage free-to-play avec un système de boosters à ouvrir et des cartes à acheter. Si vous pouvez toujours passer par de l’argent réel pour en avoir bien plus vite, ces collectibles s’acquiert bien plus facilement désormais puisque l’évolution et les gains d’or se font de bien des manières avec des paliers différents.
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