Test de la PlayStation 5 : Sony fait sa révolution
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Rédigé par Jordan
La PlayStation 4 a marqué la génération précédente en offrant à Sony des résultats de ventes records et une ludothèque aussi complète que plébiscitée par les joueurs. Sauter le pas vers la PlayStation 5 n’a pourtant rien de facile, même lorsque la marque PlayStation semble au plus haut. Avec tout le poids du succès monstre de sa précédente console sur les épaules, la nouvelle machine de Sony est très attendue au tournant.
Résolument disposé à offrir ce que les joueurs attendent, Sony décline sa PS5 en deux versions, la première avec lecteur Blu-ray, la seconde sans, mais sans jamais sacrifier les performances sur la version Digitale. Durant plusieurs jours, nous avons pu tester la PS5 dans son édition standard, avec lecteur, afin de voir si Sony parvient à poser des bases saines sur cette génération, ou si son hégémonie commence à s’effriter.
Sommaire
ToggleDesign de la PlayStation 5
Des courbes futuristes massives
Il va sans dire que le design de la PlayStation a fait énormément réagir lors de reveal en juin 2020. La console a polarisé les avis, entre ceux soulignant l’élégance de ses courbes, et ceux qui y voyaient là un design faussement futuriste digne d’un concept art fake. Lorsque les premières photos à taille réelle sont arrivées, le public s’est également beaucoup interrogé sur la question de la taille et de la hauteur de la machine, semblant être démesurément grande. Qu’en est-il réellement ?
Grande, elle l’est. Massive, elle l’est aussi. La PlayStation 5 offre un design qui ne passera pas inaperçu, mais qui ne passera surtout pas dans tous les meubles télé. Avec environ 9 centimètres de large (sans le socle), 39 centimètres de hauteur (toujours sans le socle) et 26 centimètres de profondeur, autant dire qu’il faut lui faire de la place. Sony a cependant eu la bonne idée de fournir un socle qui permettra de mettre la console debout, plutôt que de devoir la ranger couchée dans un tiroir (ce qui est de toute façon toujours une mauvaise idée pour une console).
La position verticale est également plus agréable à regarder, et nul doute que l’on préférera la mettre dans ce sens plutôt que dans l’autre. Il faut bien préciser que ce design est pensé pour une raison spécifique, loin de la simple beauté esthétique. Avec sa forme en étau, la console permet d’évacuer la chaleur vers le haut comme on peut le voir via les trous d’aération entre les plaques blanches et la partie noire centrale de la console. On saluera également le fait que le socle semble solide et discret, tout en étant aussi bien conçu pour la position verticale que horizontale.
Question poids, il faut aussi s’attendre à une machine robuste. La PlayStation 5 pèse environ 4,5 Kg, soit à peu de choses près le même poids que la Xbox Series X. Un beau bébé qui semble cependant moins solide que sa concurrente, la faute à son élancement trop prononcé.
Avec tout ça en tête, on est tout de même assez surpris de voir que la console rend finalement bien mieux en vrai que sur des photos. Etant donné que la console reste relativement « fine » une fois debout, elle se fond bien dans le décor, même lorsqu’elle fait plus de la moitié de la hauteur de votre télé. De près, la console montre qu’elle accorde du soin aux petits détails avec ses plaques blanches remplies de petits symboles Croix, Rond, Carré et Triangle, tandis que la façade noire donne un aspect moins plastique à l’ensemble.
Connectiques
Sur le devant de la console, on peut voir les éléments suivants :
- Un bouton d’allumage
- Un bouton pour retirer le disque
- Un port USB-A
- Un port UBS-C
A l’arrière de la console, on retrouve :
- Deux ports USB-A
- Un port Ethernet
- Un port HDMI 2.1
- Un port d’alimentation
Pour ce qui est du stockage externe SSD, la console n’en prend pas la charge pour le moment, mais il sera bien possible de l’améliorer via un SSD NVMe avec un support caché sous les plaques. En attendant, vous pouvez toujours brancher un disque dur en USB afin d’y stocker vos jeux, de préférence vos jeux PS4, puisque ces jeux là ne profiteront pas du SSD de la console.
Contenu de la boîte
Pas de grandes surprises ici, la boîte de la console comporte les éléments traditionnels, à savoir :
- La console PlayStation 5
- La manette DualSense
- Un câble de recharge pour la manette
- Un câble HDM 2.1
- Un câble d’alimentation
- Le socle
- Des guides de démarrage et la garantie
La fin des consoles bruyantes ?
L’un des gros défauts de la génération précédente était celui de la chauffe et du bruit des consoles, notamment en ce qui concernait la PlayStation 4 et la PlayStation 4 Pro. On peut vous rassurer d’entrée : la PlayStation 5 est globalement silencieuse, en plus de rester froide la plupart du temps.
Vous n’aurez donc plus l’impression d’entendre un avion décoller lorsque vous allumerez la console. Au contraire, s’il n’y avait pas le léger bip similaire à celui de la PS4, vous vous demanderiez peut-être si vous l’avez vraiment allumée, tant elle ne fait presque pas de bruit, en dehors de quelques secondes de souffle lors de certains téléchargements, qui ne durent que quelques secondes et n’ont rien d’alarmant (cela a commencé à intervenir après la dernière mise à jour logicielle).
On est donc sur le même constat que la Xbox Series X, ce qui apporte un confort non négligeable. Même en faisant tourner la console durant 7 heures d’affilée, aussi bien en jeu (avec Spider-Man: Miles Morales, Astro’s Playroom et des jeux PS4) que dans les menus, nous n’avons constaté aucune chauffe.
Comme nous l’avons précisé auparavant, la PS5 doit cet exploit à son design, qui a été pensé pour évacuer la chaleur de la manière la plus efficace possible. On retrouve des trous d’évacuation sur toute la hauteur de la console afin qu’elle circule sans problème. La surface de la console n’a ainsi jamais chauffé, et même le courant d’air chaud à l’arrière ne dépassait pas des températures excessives. Bien entendu, il faudra toujours éviter de la coller contre un mur ou de l’enfermer complétement, ce qui est une évidence.
On attendra de voir si cela durera et si certains jeux plus gourmands pousseront la machine dans ses derniers retranchements, mais pour l’instant, force est d’avouer que si le design peut diviser, il est véritablement bien conçu pour obtenir une machine si silencieuse.
Notons qu’on attendra aussi de voir sur plusieurs semaines si la poussière ne s’invite pas dans l’équation. Contrairement à la Xbox Series X, la console a certes moins de chance de recevoir de la poussière dans ses bouches d’aération, mais celles présentes sur le haut de la console sont plus à risques. De toute façon, nous verrons rapidement si la console est sujette à la poussière, étant donné que la surface lisse noire est un joyeux attrape-poussières qu’il faudra nettoyer régulièrement.
Fonctionnalités
Le système de cartes
Au rayon des nouveautés, on ne peut pas dire que la PS5 possède beaucoup de services en plus, tout du moins pas un qui n’ait fait autant de bruit que le Quick Resume chez Xbox. Pourtant, elle embarque un système extrêmement pratique, qui peut être activé d’une simple pression sur le bouton PlayStation de la manette.
Un système de cartes représentant des astuces et des conseils permet d’aider les joueurs à s’y retrouver dans le jeu. Vous ne savez pas ce qu’il vous reste à faire dans le jeu ? Ouvrez ce menu, qui vous l’indiquera. Par exemple, sur Spider-Man Miles Morales, on peut voir qu’il indique les missions annexes qu’il reste à faire. En sélectionnant l’une d’entre elles, le système nous téléporte directement devant le PNJ lié à cette quête.
Pour les chercheurs de trophées, ce système est une véritable aubaine, puisqu’il peut aussi donner des astuces pour progresser dans le jeu, si les développeurs ont bien paramétré la fonction. Autre aspect pratique, il indique combien de temps dure une activité. Là encore dans Spider-Man Miles Morales, lors d’une mission de l’histoire principale, il était possible de voir combien de temps il restait pour terminer l’activité en cours.
De quoi faciliter la vie de pas mal de joueurs, surtout si les développeurs y mettent du leur comme Bluepoint Games et Demon’s Souls, où de nombreuses astuces sont présentes pour faire face à la difficulté du jeu.
Interface
Côté interface, tout change. Les vignettes sont désormais rangées en haut à gauche et sont nettement plus petites, tandis que la barre de raccourci doit être activée à partir de la manette. On remarque alors que le PlayStation Store est directement intégré au menu principal, et n’est plus une application à part.
Cela n’a l’air de rien dit comme cela, mais c’est un véritable changement, d’autant plus que le tout est extrêmement fluide et réactif. Aucun ralentissement n’est à noter ici, que ce soit dans le menu principal ou dans le PlayStation Store, ce qui est un luxe lorsque l’on compare à l’interface PS4.
Il faut cependant un peu rechercher ses marques en début d’utilisation, étant donné que beaucoup de choses ont disparu suite à l’épuration de l’interface. Mais après un temps d’adaptation, il est difficile de revenir en arrière, surtout lorsque l’on constate à quel point cette interface s’affiche vite en démarrant la console. Comptez seulement environ 12 secondes pour que la machine s’allume et vous plonge dans les menus.
Même constat concernant la vitesse de téléchargement des jeux, bien plus rapides qu’avant car moins limitée. A titre d’exemple, avec notre connexion fibre et nos consoles reliées en Ethernet, télécharger Final Fantasy XV (sans la Royal Edition) nous a pris environ 60 minutes sur PS4, tandis que le téléchargement a duré à peine 10 minutes sur PS5.
Les options
Pour trouver d’autres nouveautés, il faut être un peu curieux et aller faire un tour dans les options. On découvre alors de nombreux menus qui n’étaient pas là sur PS4, dont celui qui permet de paramétrer les préférences de jeu. Ici, vous pourrez alors définir la difficulté par défaut de vos jeux, ou bien modifier les axes de caméra pour ne pas être obligé de faire cela sur chaque jeu.
Autre détail tout aussi pratique, la console embarque un menu permettant de voir combien de temps l’on a passé en jeu, comme sur Nintendo Switch. Etant donné que tous les jeux ne proposent pas forcement cela de base, ce menu se révèle être plutôt plaisant, afin de faire le point sur le nombre d’heures passées sur Rocket League, Fortnite ou autres.
Rétrocompatibilité
La PlayStation 5 permet d’accueillir presque tous les jeux PS4 via la rétrocompatibilité. Une feature absente de la dernière génération chez Sony, qui fait heureusement son retour pour profiter de l’immense ludothèque PS4, ainsi que des jeux compris dans le PS Now.
Et afin d’offrir une session de rattrapage, Sony voit les choses en grand en offrant une vingtaine de jeux PS4 pour tous les membres PS Plus, dont God of War, Fallout 4, Final Fantasy XV et bien d’autres grâce à la PS Plus Collection. Bien entendu, cela ne vaut pas un Game Pass, mais l’intention est louable, et permet de profiter à bas prix de nombreux (très) bons jeux PS4. On vous renvoie à la liste complète des jeux PS Plus Collection pour tout savoir sur cette offre. Pour ce qui est des performances de ces jeux sur PS5, on en parle juste un peu plus bas.
Performances et jeux
La question des détails techniques a été sujette à de nombreux débats au sein des communautés de joueurs, afin de savoir quelle console de nouvelle génération était plus puissante que l’autre. Si on ne se fie qu’aux gros chiffres, c’est bien la Xbox Series X qui semble être très légèrement au-dessus, mais la PlayStation n’a certainement pas de quoi rougir.
Spécificités techniques
Voici un résumé des spécificités techniques de la console :
- CPU : 8x Cores 3.5GHz Zen 2
- GPU : 10.28 Teraflops, 36 CUs 2.23GHz en RDNA 2
- Mémoire : 16 GB GDDR6
- Disque dur : 825 Go en SSD / 256-bit (667 Go de disponibles)
- Bande passante : 448 Gb/S
- Stockage Externe : Port NVMe SSD
- USB 3.2 avec un support HDD externe
- Lecteur optique 4K UHD Blu-Ray Drive
- Wi-Fi 6
Ce n’est donc que quelques téraflops qui différencient les deux consoles, mais on notera tout de même que le disque dur de la console est aussi moins conséquent.
Avec seulement 667 Go d’espace libre, beaucoup pourraient se plaindre de ne pas avoir assez de place pour stocker plusieurs jeux, ce qui est légitime lorsque l’on voit des titres comme les derniers épisodes de Call of Duty. Cela étant dit, il est tout de même possible d’installer une dizaine de jeux sans soucis, ce qui est souvent suffisant pour ne pas à réfléchir à la place qu’il nous reste.
Performances en jeu
Le gap graphique proposé par cette nouvelle génération n’est pas des plus évidents, et se limite parfois à l’ajout d’options comme du 60 fps avec de la 4K upscalée, ou de la 4K native avec ray-tracing (mais en 30 fps). La seule vraie « claque next-gen » se situe du côté de Demon’s Souls, qui offre un rendu bluffant grâce à des éclairages époustouflants et aucun ralentissement à noter. Sur Spider-Man Miles Morales, on remarque que la différence avec la version PS4 n’est pas très flagrante, mais qu’elle se remarque dans les petits détails, surtout lorsque le ray-tracing est activé. En revanche, en 4k native ou upscalée, il faut un peu plisser des yeux pour voir ce qui change.
On attend donc maintenant de vrais jeux conçus pour la PS5 pour juger pleinement des capacités de la machine, et en attendant, un tour vers la génération précédente s’impose. Si certains jeux entendent proposer un Game Boost, ce ne sera pas le cas pour tous. Mais qu’est ce que le Game Boost ?
Derrière ce terme se cache simplement des améliorations qui ont été faites sur le jeu afin de profiter pleinement des capacités de la console. C’est notamment le cas de Days Gone, qui réduit ses temps de chargement et affiche du 4K 60fps, ou encore Ghost of Tsuhima qui impressionne encore plus sur PS5. Pour ces jeux-là, le résultat est à la hauteur. Notez que l’on ne parlera pas ici de Marvel’s Spider-Man, puisque la version PS5 est bien un remaster, ce qui est différent, même si le résultat à l’arrivée est également très intéressant, avec une fluidité appréciable à l’instar de son standalone.
Ghost of Tsushima est un bel exemple de Game Boost. Sur PS4 standard, le jeu arrivait tant bien que mal aux 30 fps malgré quelques chutes, tandis que sur PS5, le 60 fps est bien là. Un ajout de taille pour certains titres.
Des temps de chargement réduits
Si l’on prend le cas de Genshin Impact, la différence est flagrante. Sur PS5, le jeu ne met que quelques secondes pour être lancé, et les temps de chargement ne sont généralement pas bien longs. Sur PS4, c’est une autre histoire, avec presque trois minutes nécessaires pour lancer le jeu, et des temps de chargement dépassant souvent les 30 secondes. Il en est de même sur Marvel’s Avengers, qui a droit aux mêmes améliorations dans les temps de chargement, tout comme The Witcher 3.
On constate aussi que les jeux se lancent avec une plus grande rapidité. Si cela est surtout visible sur les jeux PS5 comme Spider-Man Miles Morales qui met seulement quelques secondes depuis l’écran de PS5 au jeu, cela se remarque parfois sur les jeux PS4.
Exemples de temps de chargement réduits entre PS4 standard et PS5 :
Genshin Impact
- PS4
- Lancement du jeu : 2 minutes et 57 secondes
- PS5
- Lancement du jeu : 1 minute
Ghost of Tsushima
- PS4
- Lancement du jeu : 24 secondes
- PS5
- Lancement du jeu : 16 secondes
Marvel’s Avengers
- PS4
- Lancement du jeu : 1 minute 47 secondes
- PS5
- Lancement du jeu : 1 minute et 3 secondes
Sekiro Shadows Die Twice
- PS4
- Lancement du jeu : 26 secondes
- PS5
- Lancement du jeu : 14 secondes
Pour ce qui est des autres jeux, il est intéressant de voir que des améliorations sont tout de même proposées grâce au SSD. Cela ne se traduira pas forcément par des graphismes retravaillés, mais par des temps de chargement bien plus réduits, et un framerate amélioré. On pense notamment à Sekiro ou Final Fantasy XV qui affichent ici un 60 fps parfait, alors qu’ils avaient du mal à conserver les 30 fps constants sur PS4 standard.
La manette DualSense
Contrairement à la Xbox Series X qui reprend plus ou moins la même manette que celle de la Xbox One (à raison, tant elle est plaisante), Sony décide d’apporter pas mal d’innovations à sa manette pour la PlayStation 5, même si ce n’est pas forcément visible au premier abord.
Lors du premier contact avec la DualSense, on remarque alors qu’elle est légèrement plus lourde que la DualShock 4, mais aussi un peu plus grosse. Loin d’être un défaut, ce changement fait au contraire du bien, tant il offre une meilleure prise en main. Elle dispose aussi d’un grip moins prononcé que celui de la manette Xbox Series, mais tout de même agréable.
On remarque aussi que les tranches L1 et R1 sont plus grandes que celles de l’ancienne manette. Là où la DualSense se démarque encore plus, c’est dans les gâchettes L2 et R2, qui sont adaptatives.
Cela veut donc dire que, dans les jeux qui voudront utiliser cela, il sera possible de ressentir différentes sensations en appuyant sur les gâchettes, comme une résistance (lorsque l’on bande un arc par exemple) ou un clic. On pourrait penser que cela est plutôt gadget, mais Astro’s Playroom nous montre que si la technologie est bien utilisée, cela peut faire une sacrée différence. On attend maintenant avec impatience un jeu de courses pour voir comment les développeurs peuvent en tirer le meilleur parti.
Le retour haptique fait également des merveilles, avec des vibrations très précises qui renforcent l’immersion. Et pas de panique pour ceux qui n’aiment pas ça, ces paramètres peuvent être réglés dans les menus de la console. Ils sont préréglés sur « Elevé », mais il est possible de les amoindrir, voire de désactiver la résistance des gâchettes adaptatives.
Il est cependant dommage de constater que le pavé tactile est toujours présent, étant donné sa faible utilité sur PS4. Même s’il est ici plus agréable, on doute de sa pertinence en 2020. Pour ce qui est des boutons qui l’entourent, on retrouve le bouton « Create », qui fait exactement la même chose que le bouton « Share », et le bouton Options. Ces boutons sont ici plus en relief que sur la DualShock 4, mais aussi plus petits, ce qui déstabilisera quelque peu les plus habitués à l’ancienne manette lors de la première prise en main.
En revanche, peu de changement du côté de la croix directionnelle, toujours impeccable, qui contentera surtout les amateurs de jeux de combat. On espère que du côté des joysticks, le revêtement sera plus solide, mais il est difficile de constater cela en seulement quelques jours d’essai. Reste qu’il est déjà plus agréable que celui de la DualShock 4, ce qui est ça de gagné.
Enfin, l’autonomie semble être légèrement supérieure à celle de la précédente manette, mais on n’atteint pas non plus une durée de vie extraordinaire. Comptez entre 10 à 12 heures pour jouer sans recharger, ce qui est correct.
En résumé, la DualSense est un vrai atout pour la PS5, mais il faut encore attendre de voir si son potentiel sera bien exploité ou non.
Conclusion
La PlayStation 5 est une console véritablement bien pensée et le prouve à de nombreuses reprises. L’absence de chaleur et de bruit fait un bien fou et apporte un confort non négligeable, et on se fait finalement plutôt bien à son design, malgré la taille très imposante de la console qui ne rentrera pas partout.
Si, d’extérieur, on peut trouver à redire, à l’intérieur, la console mettra tout le monde d’accord. Sa nouvelle interface fait des merveilles et concilie confort et fluidité, tout en allant à l’essentiel. Les nouvelles options proposées dans les menus sont aussi là pour que chaque joueur puisse paramétrer son expérience comme il l’entend, et le PlayStation Store est enfin agréable à utiliser, ce qui n’était pas gagné. Mais c’est surtout son système de cartes qui n’est pas à sous-estimer, tant il rend la vie des joueurs plus facile.
Une vraie innovation qui fera gagner un temps important, tout comme les apports du SSD qui réduisent tous les temps de chargement. Même sans Game Boost, les jeux rétrocompatibles profitent de cette puissance, et rendent certains jeux nettement plus agréables à parcourir. On pense notamment à Spider-Man Miles Morales, avec des temps de chargement se résumant à un écran noir d’une ou deux petites secondes maximum, sans compter la vitesse de lancement du jeu.
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Demon’s Souls montre aussi que cette absence, ou plutôt cette réduction des temps de chargement peut grandement changer une expérience. Certes, ces temps sont parfois inférieurs à ceux proposés par la Xbox Series X sur les jeux d’éditeurs tiers, mais le gain n’est pas négligeable pour autant.
Vient maintenant la question de l’achat. Le line-up de lancement n’est pas aussi pauvre en exclusivité que celui de la Xbox Series X, mais on en est pas loin. Les seules vraies exclusivités de la console restent Astro’s Playroom et Demon’s Souls, qui sont tous les deux d’excellents titres, mais qui n’ont sans doute pas les épaules assez solides pour être des system sellers, malgré la popularité croissante des Souls-like. Cela étant dit, profiter de titres comme Sackboy ou Spider-Man Miles Morales est bien plus agréable sur PS5 quoi qu’en en dise. Reste à savoir si cela est pour autant indispensable, et en l’état, on aurait tendance à penser que non.
Mais si vous êtes de vrais amoureux de la marque PlayStation, difficile de ne pas conseiller cette PS5 tant elle est bien conçue. Sony a fait fort avec sa nouvelle machine, à tel point que l’on a pas grand-chose à lui reprocher en dehors de sa taille et de son catalogue d’exclusivités encore un peu réduit. Nul doute que cela va changer avec les mois à venir, et que l’achat de la console deviendra vite indispensable, même si la PS4 continuera d’être supportée par Sony.
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