Tous les articles que vous lirez sur Hoa vous le diront : le titre développé par le studio vietnamien Skrollcat Studio s’inspire des réalisations Ghibli de notre cher Miyazaki, ou en tout cas y fait penser fortement. Et c’est peu de le dire tant la direction artistique du jeu ou encore ses musiques nous rappelle le doux parfum des films japonais.
Conditions de test : Partie terminée à 100% sur PlayStation 5 en environ 2h30/3h. Pas de collectible ici, uniquement du scénario.
Sommaire
ToggleUne histoire simple mais attachante
Pas toujours besoin d’histoire rocambolesque pour faire passer un message ou procurer des émotions aux joueuses et joueurs, la preuve en est avec le jeu édité par PM Studios. Vous incarnez Hoa, une petite fée rouge qui débarque sur la terre ferme dans son bateau-feuille et qui se réveille lorsque son embarcation touche le sable.
Pas de véritable tutoriel ici même si la progression se fait naturellement et que le titre se veut extrêmement accessible dans son approche. Vous commencerez par sauter de fleurs en fleurs, vous parlerez à des escargots qui semble se réveiller de leur léthargie à votre approche et vous progresserez ainsi dans une foret qui semble être celle de vos origines.
Au gré de vos aventures dans les différents environnements que vous traverserez, vous rencontrerez des anciennes connaissances qui vous en apprendront plus sur votre passé et sur le pourquoi du comment vous êtes arrivés ici.
Nous n’en dévoilerons pas plus ici afin de ne pas gâcher la découverte mais sachez que l’aventure sera très courte, nous vous conseillons donc d’en profiter à chaque instant. En effet, nous avons mis moins de 3h pour terminer cette quête d’identité, sans forcément rusher les différents tableaux.
Un plateformer accessible, peut-être trop ?
Au fur et à mesure de notre progression dans les différents biomes, il nous sera demander de collectionner 5 papillons à rapporter à un insecte ou une créature principale afin de débloquer une nouvelle capacité. Mais ne pensez pas qu’Hoa est un metroidvania comme Ori ou Hollow Knight.
Le titre se veut très accessible, même aux joueurs les moins initiés aux jeux vidéo. Un mal pour un bien qui permettra aux plus jeunes ou moins expérimentés de profiter de l’aventure sans se prendre la tête durant quelques heures.
Cette accessibilité est sa force comme sa faiblesse. Le jeu ne sortira jamais de la case plateformer et on regrettera une utilisation des pouvoirs pas suffisamment mise en avant, hormis dans le dernier segment qui annonce la fin alors que le plaisir commence à se faire ressentir par les amateurs de challenges.
Si l’utilisation des capacités se veut simple, le tout est maitrisé de bout en bout et on ne constatera aucun soucis de latence ou de lourdeur dans les mouvements de notre protagoniste. Celles-ci seront diverses et variées avec du double saut, du vol en planant, la possibilité de pousser des charges lourdes ou encore des supers-sauts pour rebondir plus haut.
Vous ferez face, à de rares occasions, à des petites énigmes qui viendront changer un peu votre progression mais qui ne vous feront clairement pas fondre le cerveau, dans la continuité d’une aventure sans prises de tête.
Effet wHoa !
Artistiquement, c’est tout simplement fabuleux. Avec les graphismes peints à la main dans une ambiance Ghibli très prononcée (les pierres avec des yeux trop mignons, les insectes bioluminescents trop kawai) et une bande son composée par Johannes Johansson, impossible de rester de marbre.
Les couleurs sont chatoyantes, les différents environnements ont chacun leur identité propre et chaque zone profite d’une thématique musicale associée. Hoa est un jeu qui invite au calme et au repos, aussi bien pour les yeux que pour les oreilles.
Sorti sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Séries S/X, PC et Nintendo Switch, le titre est techniquement au point. Nous n’avons constaté aucun ralentissement ou baisse de performance lors des différentes séquences.
Nous avons fait face à un seul et unique bug durant l’aventure mais il a suffit d’un retour au menu pour recommencer l’énigme et débloquer la cinématique qui en découle.
Cet article peut contenir des liens affiliés