Sorti suite au Nintendo Direct consacré au 20 ans de Pokemon, la première génération de Pokemon est ainsi de retour, non pas pour nous jouer un mauvais tour, mais pour proposer aux collectionneurs et fans de découvrir et redécouvrir les 151 pokémons (et oui, on compte Mew) originaux qui ont ravi les amateurs de l’époque. Cette ressortie paraît d’autant plus logique que cette première génération était disponible dans Pokemon X et Y. C’est parti pour Pokemon Bleu !
Bienvenue à Bourg Palette
Dès le début de l’aventure de Pokemon Bleu, les souvenirs de cours de récrée reviennent : la joie de la capture d’un Pokemon, la détresse d’une défaite d’un combat d’arène… Nous débutons l’aventure à Bourg Palette, où, après avoir fait la rencontre du professeur Chen, nous propose de choisir entre 3 pokémons de départ : Salamèche, Carapuce ou Bulbizarre. J’ai pour ma part choisi le petit Salamèche. La suite, vous la connaissez : après quelques aller-retours, nous sommes plongés dans le monde de Pokemon, où petits monstres sont à capturer et combats de dresseur sont à gagner pour remporter au final la ligue pokemon, et devenir ainsi Maître Pokemon.
Le gameplay, 20 ans après, n’a ainsi pas bougé d’un iota : 6 pokemon dans notre sac, 4 compétences par pokemon et un système de combat au tour par tour, dans le but de capturer plus de pokemon ou de battre des dresseurs plus ou moins coriace. Il faudra faire attention aux faiblesses et forces de chaque pokemon dépendant de leur élément les caractérisant le plus. Il faut avouer que 20 ans plus tard, certaines originalités de gameplay introduites plus récemment manquent et rendent le titre plus répétitif qu’on le penserait. Par exemple, la non présence des combats avec plusieurs pokemon ou plus récemment les affrontements contre les hordes et l’utilité des objets tenu par les Pokemons se fait vraiment ressentir.
Mais aussi rustique qu’elle peut paraître, cette première génération se trouve rester tout de même stable et addictive, notre envie de capturer et posséder tous les 151 créatures est intacte. Les musiques étant intouchées, on retrouve sans trop de soucis ce coté madeleine de proust avec lequel Nintendo joue depuis quelque temps à chaque parution d’un jeu sur ses Virtual Console, on retrouve ici les thèmes les plus marquant qui nous trottent encore aujourd’hui en tête à la simple évocation de Pokemon. On y passera par ailleurs sans soucis plusieurs dizaines heures à capturer l’ensemble des créatures, mais également les faire monter d’expérience, les faire combattre, trouver tous les objets du jeu, mais également les échanger.
Une connectivité renouvelée
Nintendo nous propose avec cette version 3DS, une connectivité internet aux petits oignons. Il vous est ainsi possible de stocker vos pokémon dans la pokémon banque, et ainsi de récupérer ces pokémons sur vos autres jeux pokemon 3ds (X et Y, RO et SA, et les futur Moon & Sun). De plus, il nous est permis, comme à l’époque, de défier et d’échanger des pokemons, non pas grâce au Cable Link, mais grâce à une connexion sans fil entre deux 3DS. Il faudra bien entendu que chaque console possède une version Virtual Console installée sur sa 3DS. La marche à suivre sera la même qu’à l’époque et vous devrez vous rendre dans un centre pokémon, et parler à l’hôtesse de droite, qui nous donnera accès au multi.
C’est cet aspect qui donne son principal intérêt de cette ressortie de pokemon bleu car en dehors de la possibilité d’avoir ces 151 pokémons dans nos jeux actuels pour combattre du monde en multi, cette version n’a que peu d’attrait. Tout d’abord, il faut déjà faire attention dans le shop de la 3DS à bien acheter une version correspondant à la langue que nous parlons, sous peine de devoir repasser à la caisse, ça fait cher le langage pack quand même. De plus, le jeu n’est même pas optimisé graphiquement sur l’écran de la 3dDS, mon original sur cartouche est plus joli sur ma Game Boy Color et ma Game Boy Advance SP. C’est quand même fou que Nintendo ne soit pas capable de proposer une meilleure version qu’une simple rom de son jeu récupéré d’un serveur de base de données. Il aurait été sympathique de proposer également les remakes Game Boy Advance, avec un passage d’une version à l’autre, comme le font par exemple les remasters des jeux Lucasart. D’autant plus que Nintendo a pas mal communiqué à ce sujet, avec en prime la sortie d’éditions spéciales de leurs New 3DS et 2DS aux couleurs du jeu et contenant celui-ci.
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