C’est une nouvelle fois le studio français Umix qui s’occupe de la franchise pour ce Pro Basketball Manager 2016. Créé en 2013 pour donner naissance à Basketball Pro Management, les développeurs ont reçu l’année dernière l’aide de Cyanide. C’est encore le cas cette année après la réussite de l’épisode précèdent. Petit changement néanmoins, comme les plus attentifs ont pu le remarquer, le nom change. Mais que les fans se rassurent, la philosophie reste identique. Il s’agira, une fois de plus, de gérer au mieux son équipe à travers les différents championnats mis à notre disposition.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, présentons un peu le contenu de cette cuvée 2016. Bien entendu, la première chose à faire pour devenir un coach de renom est de trouver une équipe à gérer. Vous pourrez, pour cela, choisir celle de vos rêves dans la base de données du jeu qui comporte pas mois d’un millier d’équipes. Que ce soit les fameuses équipes de la NBA, ou bien une « simple » équipe française voire même universitaire ou féminine, vous trouverez forcement chaussure à votre pied. Si toutefois ce n’est pas le cas, libre à vous d’en créer une comme bon vous semble.
En plus d’un nombre conséquent d’équipes, c’est aussi de nombreuses compétitions qui vous ouvrent les bras. C’est donc plus de 70 compétitions jouables par votre club de prédilection qui répondent à l’appel cette année. Il faut également rajouter à cela la gestion de l’équipe nationale lors des événements internationaux. On tient donc là un menu plutôt copieux, et nul doute que les amoureux du sport pourront abandonner leur vie sociale pendant quelques temps pour tester toute les possibilités.
Malheureusement on ne retrouve pas les licences officielles, le syndrome PES avec des faux noms pourra en gêner certains. Pour compenser ce manque, les développeurs proposent une base de données libre de modification. Avec un peu de patience, il est possible alors de rétablir la véracité des informations. Il est même possible de télécharger les databases d’autres joueurs pour les utiliser dans vos parties.
Devenir coach, ça vous tente ?
Passons maintenant au gameplay. Toujours aussi profond, on note finalement peu d’améliorations vis-à-vis de l’opus précèdent. On devra toujours gérer au mieux ses finances, et les dépenser judicieusement, en acquérant, par exemple, un joueur prometteur que vous observez depuis déjà un moment. Le scouting est d’ailleurs un élément très intéressant, permettant d’envoyer des scouts dans n’importe quel pays dans le but de repérer les futurs prodiges.
En plus de se composer une équipe de rêve, il faudra aussi veiller à s’entourer des bonnes personnes dans votre staff. La stratégie à adopter en match est bien sûr entièrement personnalisable, et il est toujours possible de la rectifier pendant une rencontre. L’entrainement est aussi une composante importante pour la réussite de votre club, qu’il soit collectif ou individuel.
Vous devrez également faire attention aux objectifs qui vous sont fixés en début de saison. C’est en les réussissant que vous monterez votre réputation d’entraîneur émérite. La satisfaction des dirigeants ne sera pas votre seul but puisque en effet, il vous faudra également faire attention à celle de vos supporters. Alors que les hommes en cravates attendent des résultats de vous, vos fans seront plus friands de certaines rencontres précises. On retrouve un système de mail, simple et efficace, où vous trouverez toutes les informations essentielles.
Si la gestion se révèle profonde et intéressante, c’est aussi grâce à une interface épurée, mais diablement bien pensée, que l’on prend plaisir à jouer. On trouve en un clic de souris l’onglet qui nous intéresse, à l’image de ce que l’on a pu voir récemment avec le dernier Football Manager. De plus, basketball oblige, les joueurs sont moins nombreux par club, ce qui donne un rythme rapide au jeu. En effet les jours s’enchaînent rapidement, et c’est un véritable plaisir de voir son club évoluer.
Quoi ma gueule, qu’est ce qu’elle a ma gueule ?
Depuis l’épisode précèdent, les matches bénéficient d’un rendu 3D, bien qu’il soit toujours possible de garder l’ancienne version 2D. Sympathique, et nettement plus agréable à suivre, le moteur 3D à l’œuvre est tout de même loin d’être exempt de défauts. Les points noirs sont malheureusement identiques à l’an passé. La modélisation des joueurs se révèle très sommaire, et les animations très peu travaillées. Il est impossible de reconnaître le moindre basketteur dans ces conditions, et c’est bien dommage. De plus le rendu des matches est forcément fenêtré, bien que la plupart des entraîneurs préfèrent visualiser les statistiques et l’action simultanément de toute manière, il aurait été appréciable de laisser le choix aux joueurs de passer en plein écran si il le désire.
Pour finir notons que la bande son est agréable de prime abord. Elle donne une ambiance proche des retransmissions TV de la NBA. La liste des morceaux est malheureusement assez rachitique. Vu le nombre d’heures qu’un jeu de gestion réclame, les quelques titres qui passent en boucle vous ferons grincer des dents assez vite.
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