N’avez-vous jamais regretté cette époque dorée du FPS où on courait partout et on tirait sur tout ce qui bougeait ? Nous vous avons parlé précédemment de Immortal Redneck, cet excellent fast-FPS alliant des éléments de rogue-like. Aujourd’hui, nous vous proposons de retourner un peu plus dans le temps pour aller aux origines du FPS avec Project Warlock, un FPS s’inspirant des premiers du genre, à l’époque des premiers Doom et Hexen. Le jeu a été développé par le jeune studio Buckshot Software comprenant en réalité un seul membre : le jeune game designer Jakub Cislo.
Project Warlock vous propose d’incarner le Lone Warlock, un sorcier dont les origines resteront mystérieuses. L’histoire reste pour le coup très anecdotique, vous passerez votre temps à fragger du monstre, dans cinq mondes et pas moins de soixante niveaux. Ce qui marque au premier coup d’œil, c’est son aspect graphique, entre textures 90’s et effets modernes. On a d’ailleurs cet étrange mouvement de déplacement qui fait comme si on bougeait avec notre tête. Il est d’ailleurs possible de personnaliser graphiquement le jeu, en choisissant des filtres cathodiques personnalisables mais aussi de pixeliser notre image selon un certain filtre de couleur.
De la science du FPS
Qu’est-ce qui fait tout le sel d’un bon FPS ? A l’époque de la sortie des premiers titres du genre, on s’amusait à sortir le jeu le plus rapide, le plus vif, le plus bourrin et le plus sanglant possible. Pourtant à l’époque, la notion de 3D totale et d’espace était jusque là quelque peu limitée, mais le but principal était là : le fun. Project Warlock est une véritable promesse de retour à cette époque-là, et le réussit parfaitement ! Dès les premiers instants, on se retrouve à foncer, esquiver, attaquer au corps à corps, lancer une boule magique, charger un coup… Tout est immédiat et pour peu que l’on à joué une fois à un FPS, les réflexes sont immédiatement là.
C’est cette immédiateté, intacte pendant l’ensemble de l’expérience du titre, permet ce plaisir de jeu. Il y a une véritable notion de plaisir, de ressenti dans ce jeu qui fait que on accroche au titre. Les moins familiers aux jeux de l’époque pourront avoir cependant du mal, notamment par rapport au manque de verticalité du titre, mais il y a ce petit plus, cette passion autour du jeu par rapport à son héritage qui fait que ce jeu fonctionne si bien.
Le jeu propose un véritable arsenal varié allant du classique fusil à pompe au bâton de mage. De nombreuses armes peuvent être d’ailleurs améliorées au fur et à mesure de votre progression afin de créer des machines de mort ultime. Eh oui, Project Warlock ne s’est pas contenté de proposer un simple FPS, mais ajoute de véritables éléments de RPG dedans, que ce soit dans la possibilité de débloquer des sorts, d’augmenter vos compétences, ou d’obtenir de nouveaux skills.
Project Warlock, entre retro-FPS et Dungeon Crawler
En plus de cette composante RPG, Project Warlock propose une vraie progression inspirée des dungeon crawler. Ici, il n’y a pas de scénario qui nous fait avancer comme dans un Doom, mais nous allons enchaîner les mondes qui sont divisés en différentes sections. Chaque section est quant à elle divisée en niveaux de conception et de longueur variables. On peut ainsi se retrouver dans un château à gravir chaque étage, avant de pouvoir aller dans un lieu où l’on affrontera un boss. Les boss sont d’ailleurs pour le coup plutôt fun, avec plusieurs phases, et on se retrouvera bien souvent à courir dans tous les sens.
En terme de difficulté, Project Warlock ne fait franchement pas dans la dentelle. En facile, le nombre de vie sera illimité mais les ennemis sont déjà bien récalcitrants, et à partir du mode normal, vous vous retrouvez uniquement avec trois vies pour finir l’ensemble du titre. Ne vous en faites pas, des vies, représentées par le symbole de Ankh, sont trouvables dans différents niveaux. De nombreuses zones secrètes sont d’ailleurs disponibles dans le jeu, permettant une bonne rejouabilité au titre, en plus du score disponible en fin de chaque niveau et du temps passé pour parcourir la zone.
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