Le jeu de survie à 8 joueurs Project Winter, du studio Other Ocean Interactive (à qui l’on doit Minecraft sur 3DS par exemple) est sorti en accès anticipé le 7 février dernier. Après plusieurs mois de phase alpha et bêta, le jeu est enfin disponible sur la plateforme Steam pour un peu moins de 17 €. Qui dit accès anticipé, dit version non définitive donc améliorable. Ce test prendra bien entendu compte de cela, sans pour autant être trop indulgent. Le pitch : vous êtes un groupe de 8 personnes, lâchés en pleine montagne, dans un environnement hostile. Mais dans les 8 personnes, 2 traîtres se cachent parmi vous. Le but de Project Winter : s’échapper pour les survivants, les traîtres quant à eux devront tout faire pour les en empêcher.
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ToggleUne coopération indispensable
Dès le début de la partie, le groupe se retrouve dans une cabane avec un objectif propre à chaque type de personnages. Les survivants doivent réparer, les traîtres saboter. Et pour cela, le seul moyen d’arriver à la fin de la partie, c’est de communiquer. Plusieurs types de chat seront disponibles : un chat de proximité (vous n’entendez que les personnages proches), un chat textuel et différents talkies-walkies. Ces talkies-walkies permettront des discussions entre traîtres uniquement ou entre survivants. Si vous êtes honnêtes, et que vous vous mettez à 100% dans l’immersion, les chats type Discord sont vivement déconseillés puisqu’ils nuisent à l’expérience de jeu. Et malheureusement, c’est souvent le cas quand vous jouez en équipe entre amis, vous êtes déjà présents sur un chat vocal. La communication est finalement un peu trop indispensable, et si l’on tombe sur une équipe qui ne joue pas le jeu, le plaisir tombe à l’eau.
Communiquer reste indispensable pour trouver les traîtres, mais également pour avancer dans le jeu. Les débuts sont plutôt simples et consistent en une succession de minage de ressources et de craft d’outils de base, donc largement faisable seul. Mais certaines parties de la carte seront accessibles que si vous êtes plusieurs à appuyer en même temps sur différentes bornes. Donc si vous comptiez jouer en solo, cela sera quasiment impossible. Et c’est là que le bât blesse. Si vous jouez entre amis, pas de soucis, vous arriverez facilement à vous amuser. Même s’il peut arriver de vous retrouver avec quelques brebis galeuses. Mais si vous comptez partir en solo, il y a un gros risque de tomber avec des personnes qui vont rush en solo, sans communiquer, et vous empêcheront de réussir la partie. Sans compter que la communauté française est très peu présente, donc niveau communication cela se complique également si vous n’avez pas de notions d’anglais (ou de russe…).
Lâché dans la nature… sans beaucoup d’aide
Ce qui reste plutôt pénible dans Project Winter, c’est de ne pas comprendre clairement ce qu’il faut faire en début de partie. Un tutoriel est disponible, que vous pouvez feuilleter avant. Mais autant vous dire de suite, cela ne va pas non plus être d’une grande aide. En plus d’être très long, et traduit par Google Traduction, il ne vous explique au final que les grandes lignes. Lorsque vous débarquez dans la cabane, il faut un petit temps d’adaptation, voir quelques parties avant de vraiment maîtriser le gameplay. Il n’est vraiment pas simple de comprendre ce que l’on doit faire. D’ailleurs, petit conseil pour ceux qui ont des notions d’anglais, laissez le jeu en version anglaise. Les traductions françaises sont vraiment limites, et des fois carrément incompréhensibles. Elle a quand même le mérite d’exister, surtout que pour un jeu indépendant la présence de version française est assez rare. Mais les objectifs manquent de clarté.
Autre point négatif du jeu, le système de craft. Dans la cabane du début, vous aurez accès à de nombreuses choses dont un établi pour le craft et de quoi vous faire un petit peu la cuisine. Sauf que… Dès qu’une personne l’utilise, le reste du groupe n’y a plus accès. Et ça peut devenir vraiment pénible si un joueur squatte l’établi, puisqu’il sera inaccessible. De plus, la partie dure 30 minutes, autant vous dire qu’il faut essayer d’être rapide.
Des graphismes agréables et quelques à-côtés à signaler
Point positif de Project Winter, la patte graphique. Il faut avouer que côté graphisme, le jeu est plutôt bien servi. Il existe même un système de customisation des personnages assez poussé où vous allez pouvoir choisir vos vêtements, accessoires, coiffure, etc. Au fur et à mesure des parties, vous gagnerez de la monnaie virtuelle qui vous permettra d’acheter des lootboxes. Il en existe 4 sortes, dont le prix est croissant, mais les récompenses seront de plus en plus rares. Un peu gadget, ce système a au moins le mérite de motiver à jouer pour déverrouiller des skins rares. Et assez rare pour le préciser, ces lootboxes n’ont pas de système de micro-transactions ! En plus de ce système de récompenses, des objectifs secondaires vont vous permettre de débloquer des éléments de décoration d’armes ou de vêtements. Certes accessoires, ces fonctionnalités rajoutent un peu de contenu malgré tout.
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