Test Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires – De l’horreur sur Wii U ?
Publié le :
Pas de commentaire
Rédigé par Fanny
Project Zero : La Prêtresse des eaux nous narre l’histoire de trois personnages dont le seul point commun les unissant est le Mont Hikami, lieu dans lequel de nombreux sacrifices y ont été perpétrés et réputé pour ses nombreux suicides. Tout de même, vous incarnerez parmi ces trois personnages, Yûri Kozukata, la protagoniste »principale » qui se présentera comme le fil conducteur de votre aventure. Cette dernière développe sa capacité à voir les esprits.
Pendant que cette dernière travaillait dans une boutique d’antiquités, une jeune femme du nom de Fuyuhi Himino lui demande de retrouver une amie qui a disparue dans une forêt se situant près du Mont Hikami. Puis vous incarnerez Ren Hojo, un écrivain qui décide d’enquêter dans les montagnes suite à un rêve récurrent dans lequel il se voit enfant entrain de sacrifier une petite fille…
Le petit oiseau va sortir !
Pour les néophytes de cette saga désormais emblématique du jeu vidéo horrifique, Project Zero est un soft mettant en scène l’horreur à la Japonaise. Vous n’aurez pas de zombie à tuer, mais plutôt des esprits, mais attention vous n’aurez pas de fusil à pompe, mais plutôt un étrange appareil photo qui vous permet d’infliger des dégâts aux esprits qui tenteront de vous tourmenter.
Dès la première scène, nous pouvons d’ores et déjà constater qu’un soin particulier à été apporté au niveau des personnages, les détails de l’habillage, des cheveux, du visage et de certaines parties du corps ont particulièrement été bien travaillées. Une façon efficace de donner une plus-value esthétique au jeu. En plus d’être plutôt joli nous avons apprécié la narration et le scénario bien ficelé qui donnent un certain rythme au jeu, et qui permettent une bonne compréhension de l’histoire de ce dernier.
Les environnements du jeu issus du folklore japonais sont quand à eux toujours aussi agréable à revoir, on apprécie de se retrouver dans des lieux maudits pour se donner une bonne frousse comme on aime. Nous avons aussi remarqué qu’une attention particulière a été apportée à la bande sonore du titre, et que celle-ci colle parfaitement à l’univers de ce tout nouveau Project Zero et nous procure une sensation d’oppression et d’horreur toujours aussi appréciable pour les amateurs de grands frisson. En plus d’avoir une bande son impeccable, les joueurs auront le plaisir d’écouter le doublage japonais d’une grande qualité, une excellente façon de plonger directement dans l’univers du titre, vous aurez le choix aussi de le mettre en version anglaise.
Nous avons aussi apprécié lors de notre test les différents niveaux de difficulté proposés : facile, normal et cauchemar, une excellente façon de donner une bonne durée de vie au jeu.Cela rend le jeu plus intéressant et apporte forcément du challenge. De plus, un mode « Ayane » en bonus est déblocable, prévoyez donc de longues soirées en perceptive pour en venir à bout.
Une désillusion?
Si Project Zero : la Prêtresse des Eaux Noires se présente comme un survival horror sympathique, il reste néanmoins que le titre pâtit de quelques défauts qui risquent de nuire votre expérience du jeu. Même si les personnages sont particulièrement bien réussis, les textures de certains décors laissent à désirer, nous aurions fortement apprécié que le travail réalisé sur les personnages aient été de la même qualité pour les textures, car celles-ci se montreront fort désagréable à l’oeil.
Autre point important à aborder, le manque de diversité. En incarnant plusieurs personnages menant une même enquête sur les mêmes lieux, vous aurez tendance à revoir les mêmes endroits, ce qui pourra vous mener à faire beaucoup d’aller-retour dans le jeu, il y aura donc peu de diversité dans les niveaux, ce qui pourrait devenir ennuyeux à la longue voir vous lasser.
Les joueurs cherchant un jeu fluide et facile à jouer passeront leur chemin avec Project Zero, en effet, la maniabilité des personnages se révèlera rigide, voir limite d’un autre âge, ce qui sera fort désagréable lors des phases de combats contre les fantômes.En plus d’avoir une maniabilité perfectible, ce nouveau Project Zero se dotera d’une caméra particulièrement lourde à contrôler et très capricieuse, elle vous donnera ainsi beaucoup de fil à retordre lorsque vous devrez combattre des esprits.
Rajoutons à cela, la prise en main du gamepad pour prendre les photos qui s’avérera un peu compliquée au départ. En effet, un temps d’adaptation sera nécessaire avant de le maîtriser à peu près. Néanmoins l’utilisation du gamepad pour ce Project Zero reste originale et nous garantit une immersion totale dans le jeu.
Les personnes découvrant pour la première fois la licence auront tendance à jouer en mode facile avant de s’attaquer aux difficultés un peu plus corsées. Néanmoins, les développeurs du jeu ont enlevé bons nombre de choses qui rendent le jeu effrayant, le mode facile se révélera être une promenade de santé au lieu d’être un véritable cauchemar.
Par ailleurs lors de notre session de jeu, nous avons donc testé le mode cauchemar et celui-ci est bien plus effrayant et plus difficile. Nous vous conseillons donc si vous connaissez la licence ou si vous la découvrez pour la première fois de commencer par le mode normal pour avoir peur. Pour passer en cauchemar, il faudra d’abord terminer le soft en normal. Nous aurions donc apprécié que l’ambiance soit la même dans toutes les difficultés, car ces différences notoires auront tendance à en agacer plus d’un.
Si Project Zero : la Prêtresse des Eaux Noires reste un survival horror particulièrement intéressant avec une ambiance aussi oppressante que ses aînés, il reste néanmoins que le jeu souffre de quelques faiblesses. Le gros point noir restera la prise en main et la maniabilité du soft qui ,espérons-le, sera corrigée pour le prochain épisode… Les fans de la licence auront peut être du mal à se remettre dans le bain, mais seront tout de même heureux de rejouer à un Project Zero. Tout de même, sa direction artistique dotée de bonnes idées et références saura attirer les amateurs d’horreur à la Japonaise comme on la connait si bien.
Cet article peut contenir des liens affiliés
Date de sortie : 30/10/2015