Nous vous en parlions il y a quelque temps lors d’une Preview : le titre partait alors avec des bases plus que solides. Depuis, nous avons eu le temps de prolonger un peu l’expérience afin de donner un avis beaucoup plus précis, net et solide. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la base de cette preview reste inchangée, tant le titre cumule les bons points.
On commence petit, et on termine grand !
Le concept de Railway Empire tient en quelques mots : vous devez devenir le plus grand gérant de chemins de fer de l’Ouest. Se déroulant entre le XIXème et le XXème siècle, le titre retranscrit plus que bien l’ambiance Far West solidement ancrée dans les esprits. Dès le départ, le jeu vous prend par la main, tout doucement, afin de vous accompagner sur le chemin de fer de la réussite.
En effet, hors de question ici de s’emporter et de lancer des constructions à tout va. Il faut tout d’abord analyser la carte de jeu, observer les villes et anticiper les bonnes retombées de vos futures actions sur votre entreprise. Une fois votre “plan” établi, vous pourrez commencer la construction de voies ferrées reliant deux villes de votre choix et, enfin, acheter les locomotives et les wagons afin d’assurer divers échanges.
Du transport de passagers, certes, mais pas que. Établir un chemin de fer sous-entend faire prospérer l’économie locale. Ainsi, vous devrez veiller aussi bien aux simples citoyens qu’au transport de marchandises.
Force est d’admettre que Railway Empire n’invente rien : mais il le fait bien !
Et puisque cela ne suffit pas, vous aurez également la possibilité d’investir ou de créer vous-même vos exploitations (ranchs, magasins, etc.). De cette façon, vous créerez vous-même vos futurs clients et vos futurs bénéfices, ce qui vous permettra d’étendre toujours plus votre empire.
Et comme gérer une entreprise de cette importance demande des frais : il faudra bien sûr vous assurer du bon entretien de vos machines, de vos contrats et de vos employés. Ainsi, vous avez accès à un arbre de technologie très bien conçu, qui vous permettra de suivre les années et d’investir dans des trains toujours plus rapides, sûrs et possédant plus d’espaces de stockage.
Cela dit, cette tâche n’est pas si facile qu’il n’y paraît au premier abord. Si le jeu vous tient pas la main au début, vous êtes très vite livré à vous-même et devrez vous débrouiller avec votre propre savoir. Vous ferez donc des erreurs naturelles, plus ou moins punitives. L’essentiel est de toujours avoir le bon réflexe pour rebondir face à une mauvaise situation (et croyez bien qu’elles sont nombreuses).
Un titre techniquement convaincant !
Pour le reste, le titre offre un terrain de jeu adapté et conséquent, qui promet de longues heures de jeu en perspective. En dehors du mode campagne très bien fichu, il y a également un mode libre, vous autorisant à donner vie à toutes vos fantaisies. Ce mode permet aussi de tester de nouvelles stratégies, car comme tout jeu du genre qui se respecte, il n’y a pas qu’une bonne méthode de jeu.
Concrètement, les mécaniques proposées par le titre ne sont pas vraiment novatrices. Cependant, il est à noter que le jeu est techniquement maîtrisé : Railway Empire n’invente rien, mais il le fait bien ! Nous pourrions pester légèrement sur des menus pas toujours ergonomiques. Cela étant, c’est un problème récurrent sur les jeux de cette catégorie qui peinent à allier simplicité et contenu riche.
Il faut dire que les données récoltées sur les différentes locomotives ainsi que sur la situation économique de l’époque sont, elles, véridiques, et participent à l’immersion au sein du grand Ouest. Ainsi, vous aurez régulièrement des nouvelles de presses et d’autres notifications plaisantes à lire sur les localités. Un réel travail a été fait sur ce point-là et mérite d’être porté au crédit du studio.
Le titre se destine aux vétérans comme aux néophytes, malgré un équilibrage pas toujours optimal !
Concernant la partie graphique, force est d’admettre que Railway Empire fourmille de détails. Que cela soit de la vache qui broute au cours des rivières : le soin apporté à l’animation est tout bonnement remarquable. Attention toutefois aux PC un peu faibles en puissance qui, même avec les paramètres au minimum, peineront à faire tourner le tout de façon fluide.
Outre ce point, les cartes sont variées, de bonnes factures, et retranscrivent très bien les reliefs américains. De plus, les tons de couleurs utilisés ne sont ni trop criardes, ni trop molles. Sans être parfait, la partie visuelle est plaisante et nous embarque dès les premières minutes. Rajoutez à cela une bande son typiquement américaine, reprenant les codes “country”, et vous obtenez un tableau quasi-stéréotypé, mais toujours charmeur.
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