Razer élargit encore un peu plus sa gamme de claviers mécaniques avec l’arrivée du Razer BlackWidow Chroma V2, une nouvelle édition de son clavier et tente de proposer le périphérique ultime. Le résultat est réussi.
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ToggleLe must-have du clavier
Lancés il y a bientôt huit ans, les différents claviers mécaniques de la gamme Razer BlackWidow ont eu droit à pas mal de nouvelles éditions. En passant par le Razer Ornata Chroma, le Chroma X, sa descendance Tournament Edition (on reviendra dessus un peu plus loin), c’est au tour du BlackWidow Chroma V2 de pointer le bout de son nez, déjà considéré comme le clavier ultime de la marque.
La principale nouveauté ici par rapport à ses prédécesseurs, réside dans le fait qu’il y a trois déclinaisons au niveau des switches. On y retrouve alors les switches Razer Green, les Razer Orange et les Razer Yellow, tous fabriqués et développés en interne par Razer. La version que l’on a pu tester proposait les switches jaunes, eux qui viennent de faire leur entrée dans la gamme du fabricant. On reviendra également dessus lorsque l’on vous parlera des performances.
Première étape, déballer le produit. La marque californienne reste dans le classique avec un emballage aux couleurs habituelles : un sample du produit sur la face avant, les caractéristiques et informations derrière et les côtés arborent une couleur verte bien flash, propre à la signature de Razer. L’emballage est solide et apportera une première impression de confiance. Ce qui fera plaisir tout de même, c’est d’avoir un échantillon d’une touche dans l’un des coins de la boîte à l’extérieur où l’on pourra avoir un premier avis sur la qualité de frappe.
Une fois sorti de son emballage, le Razer BlackWidow Chroma V2 respecte les codes de la marque : un design sobre, une certaine élégance dans ses courbes et une finition qui respire le savoir-faire. Le clavier arbore un plastique noir plutôt mat qui dégage un côté sobre fort peu désagréable et qui prendra difficilement la poussière lors de votre utilisation. Après plusieurs longues semaines de test, le noir est peu salissant et c’est donc un bon point pour l’accessoire. D’ailleurs, tout comme son prédécesseur, le clavier s’accompagne d’un repose poignet optionnel, amovible et surtout aimanté. Petite folie appréciable puisqu’il peut aisément se mettre de côté et il faut admettre qu’il est terriblement confortable.
Difficile de lui trouver des défauts
On se retrouve avec un câble en fil tressé plutôt épais et qui ne risque pas de s’abîmer peu importe le nombre de fois où vous le transportez. Au bout, on y retrouve l’habituelle connectique en USB mais également un connecteur audio, un Jack 3.5. Petite différence face aux anciens claviers puisque l’on a ici un seul port pour les entrée/sortie audio, attention donc si vous utilisez un périphérique avec deux ports. Cette connectique déportée permet ainsi de brancher un autre périphérique sur le côté droit du clavier, idéal si l’ordinateur n’est pas forcément à porter ou si c’est simplement pour brancher/débrancher rapidement une clé USB.
Le modèle testé ici proposait donc des switches jaunes, les Razer Yellow, les petits nouveaux de la marque. Les autres switches étaient déjà connus notamment sur les précédentes versions mais ces nouveaux interrupteurs veulent réduire la course d’activation. Pour rappel, les Razer Green sont les plus bruyants tandis que les Razer Orange et Razer Yellow sont les plus silencieux. La différence entre ses deux derniers réside dans leur course d’activation, respectivement 1.8mm et 1.2mm.
Le bruit est relativement faible avec ces switches jaunes mais en ayant un clavier mécanique, difficile d’avoir un silence quasiment complet. Le son des touches devrait tout de même ravir les amoureux du bruit atypique même si ce n’est pas aussi caractéristique que ses équivalents switches verts. Mais concrètement, c’est bien sûr au niveau de sa rapidité que les switches jaunes se distinguent. Un peu perturbant au début – et il faut s’y faire, il suffit d’une simple pression pour que l’action soit prise en compte. Les premières minutes en simple écriture/bureautique seront fastidieuses puisque l’on aura tendance à écrire des lettres sans le vouloir. Néanmoins, une fois que le clavier est pris en main, c’est un régal ! On a simplement l’impression de glisser dessus, comme si tout se faisait tout seul. En jeu, les amateurs seront ravis, si ce n’est étonnés, que ce soit en FPS ou en MOBA, là où il est nécessaire d’être réactif, les switches Razer Yellow apportent une rapidité d’exécution incroyable tout en assurant de très bonnes sensations offertes.
Un point sur le Tournament Edition
Ne terminons pas ce test sans aborder tout de même deux autres fonctionnalités. La première, c’est l’intégration de cinq touches supplémentaires sur le côté gauche du clavier. Cela permettra aux joueurs d’y mettre des macros qui pourront être configurées à travers le logiciel dédié de Razer. Les macros restent tout de même relativement proches des autres touches et vous risquez de confondre les touches CTRL/M5, Shift/M4 et M1/² au début, une confusion appuyée par la faible course d’activation. Mais comme on dit, tout est une question d’habitude.
Enfin, comme tout clavier mécanique à ce tarif-là, un logiciel dédié est proposé, le Razer Synapse, que vous connaissez sans doute déjà. C’est là que l’on pourra configurer le rétroéclairage avec une tonne de paramètres et de personnalisations possibles. Il y a bien sûr des configurations déjà toutes prêtes mais il sera aussi possible de créer soi-même les différents effets et les assigner avec telle ou telle application. Bien sûr, la désactivation de certaines touches est une option intégrée, évitant de faire un retour bureau au mauvais moment.
On a pu également entrevoir la version Tournament Edition sortie quant à elle un peu après le Razer BlackWidow Chroma V2. Pour les visuels, on vous laisse voir directement sur le site officiel à cette adresse mais l’on se retrouve avec plus ou moins les mêmes caractéristiques que son aîné. Destinée à la scène compétitive notamment pour la mobilité, cette édition TE se cantonne au principal avec une ergonomie pensée pour les joueurs. Pas de clavier numérique, pas de macro, juste l’essentiel. Avec un câble détachable, un petit poids, une taille réduite, le pari de proposer un clavier performant que l’on peut emporter partout est réussi. Dommage néanmoins qu’il n’y ait pas de connectique déportée avec au moins un port USB sur le côté ; cela aurait été un véritable atout, surtout pour un périphérique qui se veut mobile.
Clavier premium, tarif premium. Lancé au prix de quasiment 200€, le Razer BlackWidow Chroma V2 est un accessoire qui demande un investissement. Mais au vu de la qualité des matériaux, les incroyables performances proposées et la justesse des finitions, il justifie son achat. Un peu moins si vous disposez de l’ancien modèle puisque cette nouvelle version conserve finalement une bonne partie de ses qualités.
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