Les développeurs de chez Phigames rêvaient depuis un moment de travailler sur un projet comme Recompile. Inspirés par plusieurs œuvres cinématographiques tels que Matrix ou Tron, pour ne citer qu’eux, ceux-ci vont vous mettre dans la peau d’un virus qui doit infiltrer un ordinateur central. Le titre promet de mélanger phases de plateformes, hacking ou encore énigmes afin de varier les plaisirs, le tout dans une ambiance metroidvania dans lequel vos capacités s’amélioreront au fil de votre aventure.
Conditions de test : Version Steam sur PC avec un Ryzen 5 3600 et carte graphique RX590, 16Go de RAM. Aventure effectuée à la manette PlayStation 4, sans aucun soucis de compatibilité.
Sommaire
ToggleIA-t-il quelqu’un dans le superordinateur ?
Vous incarnerez un virus à l’apparence semi-humaine ultra lumineuse qui pourra se doter de pouvoir au fur et à mesure de votre progression. L’histoire se déroule sur une station bien lointaine et isolée qui compte à son bord six personnes dont la routine vous sera racontée à travers différents journaux de bord.
Vous ne rencontrerez jamais ces protagonistes directement mais par l’intermédiaire de textes écrits. Cela n’enlève rien au lore du jeu qui est plutôt riche et intéressant à suivre, pour peu que l’on se donne la peine de chercher les différentes capsules disséminées dans le monde de Recompile.
Mais pour vous guider dans ce monde, vous ne serez pas seul et vous serez assisté par l’IA principale du superordinateur, Hyperviseur. Une aide bien précieuse qui vous aidera après le premier niveau qui vous servira de tutoriel et qui vous amènera au HUB central.
Le but de votre mission est d’infiltrer le programme principal afin de savoir ce qu’il s’est passé sur cette colonie qui ne répond plus depuis un moment. A vous donc de reconnecter tous les programmes qui sont à l’arrêt en contournant les pares-feux et autres anti-virus agressifs.
Recompile moi ça !
Pour avancer dans les différentes zones du jeu, il vous faudra trouver certaines compétences à la manière des métroidvanias modernes. Sauts, hacking, dash sont quelques compétences parmi d’autres qui vous seront utiles pour progresser à certains endroits.
Il ne faudra pas hésiter à vous montrer curieux et à explorer tous les chemins qui s’ouvrent à vous, même si ceux-ci sont parfois compliqués à cerner, à cause d’une luminosité pas toujours optimale. Essence metroidvania oblige, il vous faudra revenir dans certaines zones où vous n’aviez pas encore accès car vous ne possédiez pas les bonnes compétences.
On regrette quand même que quelques indications ne soient pas données par l’Hyperviseur, car ce dédale pas toujours bien éclairé vous donnera parfois mal à la tête pour vous y retrouver. La carte n’est pas l’une des plus lisibles du genre mais il faudra composer avec et cela nuit en rien au plaisir d’exploration.
Chacun des quatre biomes se verra attribuer une couleur représentative : rouge pour la partie sécurité, vert pour la gestion des données, jaune pour les communications et bleu pour la « biosphère ». Vous n’aurez pas vraiment le temps de vous lasser durant les six à sept heures que dure l’aventure avec l’arrivée de nouveaux pouvoirs, nouveaux ennemis ou casse-têtes (qui portent parfois bien leur nom) différents.
Les boss sont assez intéressants à affronter, même si le schéma de ceux-ci est plus ou moins similaire à chaque rencontre. On apprendra vite les différents pattern et on n’hésitera pas à user de tout notre arsenal afin de renvoyer ces fichiers indésirables à la corbeille.
On regrettera certaines compétences ou armes un peu trop cheatées qui vous permettront de faire de Recompile une promenade de santé. On pense notamment au pouvoir qui permet de ralentir le temps (usage illimité) qui vient gâcher le plaisir ou au jet-pack.
Si certain diront qu’il suffit de les utiliser avec parcimonie, force est de constater qu’il est rapidement tentant d’en faire usage et que parfois cela est même fait involontairement. C’est dommage car la difficulté qui est plutôt bien présente disparait d’un coup.
C’est Tron beau
Avec ses LEDs flashy et colorées, le monde de Recompile et son esthétique sont bien retranscrits à l’écran. On y retrouve une ambiance très inspirée de « Tron » et cela est un point positif car ça colle parfaitement à l’univers du jeu. Comme nous le disions plus haut, chaque zone possède sa propre identité visuelle et son propre code couleur. Cela a pour effet de renforcer l’immersion et de maintenir la sensation de découverte tout au long de l’aventure.
Techniquement, le soft est irréprochable et nous n’avons pas constaté le moindre bug que cela soit au niveau de l’affichage, de blocage dans les murs ou dans la résolution des énigmes. Il faut dire que le jeu est plutôt bien optimisé et qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un gros PC pour en profiter dans de bonnes conditions.
La bande-son est présente mais sans plus. Il ne sera pas rare que la musique disparaisse de temps à autre lors de certains passages, ce qui a pour effet d’amplifier le malaise dans quelques zones plutôt vides. Néanmoins les quelques morceaux joués sont de bonnes factures et on prendra plaisir à les écouter lors de nos pérégrinations. Notez que le jeu est disponible sur PC pour environ 19€ mais également sur console (PlayStation 4/5 et Xbox One/Séries S/X) pour un tarif plus élevé de 24€.
Cet article peut contenir des liens affiliés