Déjà 19 ans que Jill Valentine et Chris Riedfield nous ont débarrassé de ces zombies en quête de chair humaine. Aujourd’hui et pour la troisième fois, voila qu’on leur redonne un petit coup de jeune, pour ceux qui ne connaîtraient pas le chef-d’oeuvre de Shinji Mikami (désormais d’ailleurs The Evil Within) ou tous les amoureux de la première heure qui voudraient revivre le frisson du Manoir Spencer avec Resident Evil HD Remaster.
Bienvenue à Racoon City
Pour ceux qui ne connaissent pas la franchise, tout commence alors que les membres d’un groupe spécialisé appelé S.T.A.R.S se retrouvent dans un manoir isolé en pleine foret, en apparence vide et luxueux alors qu’ils venaient d’être attaqués par une sorte de chien mutant. Et c’est là que commence le cauchemar,en tout cas le votre.
Dés les premières minutes de jeu, on nous annonce la couleur puisque l’on retrouve un collègue en train d’être dévoré par un zombie. Qui n’as pas connu cette célèbre scène qui en traumatisa plus d’un. Ensuite, à vous les joies des énigmes avec le peu de matériel possible et des munitions aux comptes gouttes.
Mais alors quels sont ces changements?
Globalement pas grand chose au modèle de 2002, mise à part une définition 1080p 30fps sur console qui collera à nos écrans actuels (720p pour la PS3 et Xbox 360). Et si je parle que des personnages et de nos amis les zombies, c’est la où le bas blesse, les décors et les cinématiques sont identiques au Rebirth, et sa pique la rétine sur un écran Full HD.
En dehors de ce détail graphique, l’ambiance est au rendez-vous, la bande son a son petit lot de nouveautés et l’on peut découvrir qu’au moment du choix entre Jill ou Chris, on a le plaisir de découvrir ces même personnes sorties sur Resident evil 5, un petit plus qui ne fera pas de mal, même aux puristes du genre. On a bien entendu, XXIème siècle oblige, un écran 4:3 ou 16:9 et la possibilité d’avoir les commandes modernes ou originales.
On appréciera de devoir faire des aller et retour pour y chercher une clef indispensable à la suite de vos énigmes, sans trop prendre le temps de profiter du paysage au risque de vous faire croquer la carotide. Ce qui est apprécié des traditionnel trajet couloir que l’on connait bien dans nos jeux actuels.Au départ le manoir ressemblera à un labyrinthe piégé mais après plusieurs heures de jeu les cartes seront accessoires, et Umbrella n’aura qu’a bien se tenir. On y retrouve toujours notre meilleur amie, la machine a écrire et ses rubans disséminés partout dans le jeu, pour sauvegarder votre progression.
Les plantes seront vos meilleurs alliées : Ne comptez pas sur le soutien de votre équipe et mis à part quelques scènes, le reste du jeu vous serez livré à vous même, mais comme on dit on est jamais mieux servi que par soi-même.
Le plus grand plaisir de ce jeu reste quand même la quête des énigmes, où il faudra se remuer les méninges pour déverrouiller un porte, ouvrir une boite, faire un puzzle, et où a chaque cinématique de porte on souhaite ne pas croiser de zombies sur son chemin, si ce n’est pire. La tension y est toujours palpable et l’on ne peut souffler que dans des pièce protégées où une douce musique mélodieuse fait redescendre la tension artérielle. On fouille chaque recoin où l’on peut trouver des lettres abandonnées nous donnant des détails utiles à l’histoire ou simplement pour parler d’Umbrella et de sa sombre histoire.
On frémit devant des araignées géantes, des chiens hargneux ou toutes autres sortes d’humains mutants avec leurs griffes affûtées. Sans oublier l’indémodable Tyran de fin. Ce qui sera le plus grand plaisir des connaisseurs comme des amateurs.
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