Ces dernières années, les amateurs de moto ont été plutôt servis en termes de jeux vidéo. Prenons simplement RIDE 3 et TT Isle of Man: Ride on the Edge 2 pour comprendre que c’est un milieu plutôt bien représenté dans la sphère vidéoludique. Et relativement récemment, la suite de l’un des deux jeux susnommés est sorti : RIDE 4. Avec la force de l’expérience, et porté par l’arrivée de la nouvelle génération, le studio Milestone avait donc un bon coup à jouer avec cette suite. La question, cependant, est de savoir si cette nouvelle itération de jeu de course motorisée est réussie ou non.
Condition du test : Nous avons joué à RIDE 4 sur PlayStation 4 Pro. Nous avons pu tester les différents modes du jeu, en ponçant plutôt ardemment le mode carrière.
Un titre qui tente d’aller dans le détail
La première chose que l’on peut noter en parlant de RIDE 4, c’est son penchant à être la plus aboutie de toutes les productions de jeux de moto de Milestone. Si les opus antérieurs de la série tendaient à, parfois, être un peu trop simplistes ou se contenter d’une formule minimaliste en misant trop peu sur la créativité, le présent titre tente de changer un peu la donne.
En effet, on quitte le simple « menu → course → menu → course », pour un système « menu → course » où s’ajoute moult petits autres éléments des plus plaisants. On note par exemple l’ajout de moult types d’événements où concourir pour tenter de devenir le meilleur pilote de la planète. Par ailleurs, les courses proposent un challenge évolutif à mesure que l’aventure avance, de quoi permettre d’améliorer son style en tant que joueur de façon continue.
Évidemment, le mode carrière ne vient pas qu’avec de nouveaux événements ou une difficulté adaptée à chacun, il vient aussi avec de nombreux éléments de personnalisation. Au début du jeu, il est possible de se lancer dans des courses en Amérique, Europe ou même Asie et, avec le temps, des courses dans les autres régions se débloquent progressivement. Ces régions offrent, forcément, une manière de jouer différente, avec par exemple un Japon plutôt concentré sur la course brute.
Quand l’immersion est totale
Cependant, cet opus nous est aussi servi, et heureusement, avec un mode course tout ce qu’il y a de plus simple. Ce mode est très intéressant puisqu’il permet de configurer la course et ses variables au choix, ce qui n’est pas possible dans le mode carrière. Ainsi, à vous la petite balade ensoleillée ou la course technique sur l’asphalte mouillé. La course est adaptable selon vos envies. De quoi vous tester ou simplement profiter d’un instant de relaxation.
De plus, les motos sont elles aussi personnalisables, avec de nombreuses options, bien plus que ce que proposaient les précédents opus de la série. Sans parler du pilote qui peut, lui aussi, être modifié à souhait pour coller au maximum aux désirs de chacun. Et puisque cette personnalisation est reproductible à l’infini, il est tout à fait possible de changer votre look entre deux courses si vous souhaitez mieux correspondre aux standards de la région où vous allez courir.
Et si, visuellement, le titre est sans doute le meilleur de la licence, il en va de même pour les petits détails. L’environnement est splendide et immersif, chaque région ayant sa propre identité. Le monde semble vivant et même les motos se montrent sous leur plus beau jour avec un sens du détail pointu, ce qui est du plus bel effet lorsque l’on passe en mode photo.
Mais, et je vous vois déjà venir, vous allez me dire qu’au-delà de l’esthétique, l’immersion sonore est presque plus importante. Ne vous en faites pas, la qualité est au rendez-vous. La musique de RIDE 4 est splendide, et s’efface progressivement pour laisser la place au bruit des moteurs et de la pluie qui tombe. L’immersion est totale grâce à un sound design d’excellente facture et une musique qui sait se taire quand il le faut.
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