Vous avez bien lu, cela fait désormais quelques petits jours que les développeurs en charge de RIGS : Mechanized Combat League, à savoir Guerrilla Cambridge, ont mis la clé sous la porte. Une bien triste nouvelle certes, et nous allons voir sur Guerrilla Cambridge aura terminé en apothéose avec ce jeu mélangeant sport et combats de méchas.
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ToggleDes modes de jeu originaux et un contenu honnête
Après avoir passé un didacticiel ô combien utile mais beaucoup trop long avec un personnage parlant un peu trop, vous avez donc la possibilité de choisir enfin votre propre équipe afin de débuter une ligue en mode hors-ligne. Effectivement, RIGS : Mechanized Combat League dispose en premier lieu d’un mode ligue en hors ligne, et sachez que vous aurez un mode multijoueur, disposant d’un même système de progression par division qu’un certain FIFA. En sus, vous aurez également dans les menus la salle d’expo vous donnant la possibilité de choisir votre classe de RIGS parmis les sept disponibles – nous y reviendrons plus tard -, ainsi que le QG des RIGS, mais nous y reviendrons plus en détail tout à l’heure.
Niveau contenu et modes de jeu à disposition, là où le bât blesse, c’est que RIGS : Mechanized Combat League se dote de seulement cinq petites arènes – Nevada, Zurich, Dubaî, Macau, et Rio de Janeiro -, et trois modes de jeu, en sachant qu’il n’y en a uniquement deux originaux dans le soft. Voilà pour les modes de jeu que vous aurez à disposition ci-dessous :
- Power Slam : Dans ce mode là, les joueurs devront être en Overdrive en ramassant des gemmes ou en éliminant des adversaires pour traverser le but en hauteur, et remporter la victoire en marquant le plus de buts que l’équipe adverses.
- Endzone : Là on rentre un peu plus dans le trip football américain futuriste, car il s’agira là de prendre le ballon au milieu de l’arène, et aller marquer dans le but adverse. A savoir qu’il sera également possible de passer le balle à vos coéquipiers, et les ennemis pourront vous chiper la balle rien qu’en vous touchant ou en vous détruisant.
- Team Takedown : Nous serons en face d’un bête match à mort en équipe.
Le studio Guerrilla Cambridge termine en beauté en proposant une production VR de haute volée avec RIGS : Mechanized Combat League. Dommage qu’il manque des arènes et un ou deux modes de jeu pour justifier son prix un peu élevé.
Concrètement, il faut bien avouer que les modes Power Slam et Endzone sortent clairement du lot niveau originalité, mais il est une fois encore bien dommage que le titre ne s’offre que cinq petites arènes. Mais malgré tout, ces dernières sont affreusement bien construites, bien amenées avec pas mal de liberté et de verticalité qu’on se le dise.
Dernière chose avant de passer à autre chose, sachez que vous pouvez aussi personnaliser votre propre pilote via le QG des RIGS. En effet, pas mal d’options de personnalisation sont de la partie, et sont par ailleurs déblocables au fur et à mesure de votre progression dans le mode ligue en hors ligne. Vous l’aurez certainement compris, RIGS : Mechanized Combat League possède un contenu plutôt touffu en l’état avec le mode ligue, multijoueur et le QG des RIGS notamment, mais nous pourrons quand même pester sur le peu d’arènes et sur le nombre de modes de jeu s’élevant à trois seulement… C’est notamment pour cela que nous n’aurions pas vu le soft tarifé à ce prix soit 59.99 € sur le PS Store ou 39.90 € sur Amazon mais bon, on peut le comprendre d’un côté, il s’agit qu’on se le dise de l’un des plus gros jeux VR de Sony à son lancement.
Choisis ton RIGS et affronte tes adversaires en mode ligue !
En supplément dans RIGS, il y a également vous vous en doutez bien le choix de votre classe de RIGS. Pour commencer avec les classes de RIGS, il y en a plus de sept différentes que voici :
- Vampire : Armé d’un warhead et d’un rayon, la classe Vampire a la capacité de se régénérer en armure une fois un adversaire complètement éliminé.
- Cogneur : Ses attaques de corps à corps désactivent l’overdrive de l’adversaire pendant un petit moment. Celui-ci se dotera d’un warhead également et d’un canon à impulsion, mais cela peut changer en fonction du modèle de RIGS, et c’est valable pour les autres classes.
- Voleur : Peut voler les sphères et le ballon en mode endzone rien qu’en tirant dessus, et est qui plus est invisible sur le radar lorsque ce dernier est en mode turbo. Ce bon vieux mécha aura à sa disposition la plupart du temps une mitrailleuse lourde, suivi d’un canon à impulsion.
- Atomique : Une classe ultra bourrine qu’on se le dise car le RIGS atomique explose automatiquement au contact des RIGS adverses lorsque le pilote est éjecté du mecha. Pour les pétoires, l’Atomique aura un warhead et un canon à impulsion.
- RIGS de test : Il s’agit là d’un RIGS très standard dénué de capacités, et ayant juste deux mitrailleuses lourdes pour se défendre.
- Cuirassé : Ce dernier sera doté d’une armure accrochée à son dos pour éviter de se prendre des balles de la part de ses ennemis. Un lance-missiles intelligent et un accélérateur à plasma seront les deux armes de cette classe.
- Ingénieur : Assez classique dans le fond, l’ingénieur brouille les radars ennemis, et peut évidemment soigner ses alliés. Il aura également à son actif un accélérateur à plasma et un lance-missiles intelligent.
Ces sept classes se complètent parfaitement et varient en somme clairement les plaisirs, et autant dire dire que les joueurs auront l’embarras du choix pour choisir le RIGS qui correspondra à leur style de jeu. De plus, sachez qu’il existe par ailleurs plusieurs types de RIGS à savoir Hunter, Mirage, Tempest et Sentinel, qui verront leur taille variée tout comme le nombre de dégâts au corps à corps, ainsi que le type de saut – soit respectivement le saut basique, le double sauf, le fait de pouvoir planer dans les airs, ainsi que le saut onde de choc -.
De la variété, il y en a dans les classes, mais qu’en est-il du mode ligue finalement ? Tout en étant un peu simpliste et qui aurait pu être un peu plus exploité que cela, le mode ligue de RIGS : Mechanized Combat League parvient tout de même à nous accrocher. En effet, ce mode de jeu vous permet de disputer dix matchs de championnat, et votre but est tout simplement de finir premier, pour être ensuite promu dans une ligue supérieure, et ainsi de suite.
Enchaîner les matchs n’est donc pas si déplaisant, d’autant plus que l’IA proposée dans le soft est bien plus que convenable, et ne se laisse pas faire. Du coup, pourquoi le mode ligue est à ce moment là hyper simpliste ? Et bien, peut-être parce que les p’tits gars de Guerrilla Cambridge aurait pu pousser le trip un peu plus loin en proposant un système de transfert, de budget d’équipe, et j’en passe. Là, ce que vous pourrez vraiment faire dans ce mode ligue hors-ligne, c’est choisir vos coéquipiers et en débloquer d’autres en fonction de votre rang pour les mettre dans votre équipe, ou même signer des sponsors qui vous apporteront des récompenses sous forme de crédits – qui vous servent à acheter notamment les RIGS -, si vous remplissez les conditions bien entendu. Vous pouvez même changer d’équipe, ce qui est l’équivalent d’une nouvelle partie tout en conservant votre progression, et on en revient au fait que ce mode ligue aurait pu être exploité au maximum… Sinon, au-delà de ça, notez que vous aurez également un mode épreuves, rallongeant un peu la durée de vie du soft, assez longue de base si vous décidez de remporter tous les titres.
Nerveux, fun, dynamique… Bienvenue dans RIGS !
Le gameplay de RIGS est une véritable aubaine pour les joueurs dotés d’un PSVR, et qui attendaient un titre mélangeant de l’action et du sport en arène. Dès les premières minutes, vous serez peut-être un peu surpris par la maniabilité, mais sachez que le tout se prend parfaitement en main au bout d’un petit quart d’heure de jeu. La jouabilité de RIGS en elle-même est très simple, dans la mesure où vous pouvez déplacer votre mécha et ensuite, il suffira juste d’orienter votre tête avec le gyroscope du casque pour orienter la caméra à droite ou à gauche, mais aussi pour viser. A savoir par ailleurs qu’il est possible via les options de désactiver la possibilité de tourner la caméra et d’opter pour le joystick droit si vous le désirez, mais également de pouvoir jouer en mode visière ou non pour plus d’immersion, comme si vous étiez dans un vrai mécha en somme. Le seule reproche malgré la précision et l’efficacité du gyroscope, c’est qu’il ne soit pas possible par moment de viser plus précisément quand un adversaire est en hauteur.
Concernant les combats, il y a fort à parier que vous adorerez clairement le côté nerveux et dynamique de RIGS. Arrivé dans l’arène, vous aurez donc vos deux armes à disposition qu’il faudra utiliser avec R2 et L2, soit l’arme droite et gauche. En sus, vous pourrez également sauter, et forcément utiliser le corps à corps pour envoyer vos ennemis valdinguer. L’autre subtilité de RIGS plus que bienvenue, il s’agit des trois fameux modes que vous pouvez utiliser en plein combat que sont boost, dégâts et réparation. En utilisant carré, triangle ou rond, vous passerez d’un mode à l’autre, qu’il soit utiliser avec intelligence pour abattre vos ennemis. Viens ensuite le mode overdrive qui combine littéralement ces trois éléments, et vous rend forcément un peu plus puissant que vos adversaires qui devront à chaque fois switcher entre le boost, le fait de faire plus de dégâts, ou bien réparer les dégâts que ces derniers ont subi.
Qu’on se le dise, RIGS dispose d’un gameplay franchement bien foutu avec des combats intenses, amusants et nerveux, et demandant parfois un peu de réflexion pour remporter les parties dans les divers modes de jeu. Le système de respawn est d’ailleurs en soi bien foutu, et force est de constater que les joueurs passeront un bon paquet d’heures que ce soit en hors-ligne ou en multijoueur, où il est toujours possible de trouver du monde en ligne même quelques mois après sa sortie officielle. Petit point noir au tableau, les combats bien que sympathiques, peuvent se révéler répétitif sur la longueur et un peu confus, mais rien de bien méchant cependant.
L’immersion en VR, attention au motion sickness ?
En ce qui concerne l’immersion pure via le casque de réalité virtuelle de Sony, on peut aisément affirmer que le studio Guerrilla Cambridge a accompli quelque chose de sensationnel. La VR est très bien exploitée, et nous offre au passage des graphismes franchement sympathiques visuellement parlant, puis une immersion à en tomber par terre. Les sensations sont clairement bien foutues et on s’y croirait, mais attention aux joueurs sensibles car le titre, au bout d’un quart d’heure de jeu, pourrait vous donner quelques nausées et maux de tête, et il est donc plus que conseillé de jouer au titre par petite session, jusqu’à s’habituer au gameplay très intense du titre.
D’ailleurs, en parlant d’ambiance avec un aspect visuel une fois encore plutôt joli avec une assez bonne distance d’affichage – même si de l’aliasing reste encore présente du moins sur PS4 classique -, on sent toujours une petite pointe Killzone avec ce côté futuriste franchement fort enchanteur, et que dire si le tout est superbe. Bien sûr nous sommes encore loin d’une claque visuelle c’est certain, mais pour un gros jeu édité par Sony, ça envoie quand même, surtout au niveau des animations, pas vraiment vilaine qui plus est, puis les textures restent en soi propre malgré l’aliasing.
Côté ambiance sonore, RIGS : Mechanized Combat League s’en sort également bien. Musicalement, la production de Guerrilla Cambridge tient la route en proposant des thèmes appropriés à l’univers, même si ces derniers se répètent un peu. Les doublages en français sont en revanche d’excellente facture, avec un habillage sonore vraiment convaincant lors des combats.
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