Si vous ne le saviez pas encore, Rising Islands est développé au passage par seulement quatre personnes, et bien évidemment, nous allons voir ce que le titre de Lone Hero a vraiment dans le ventre, et si nous avons là une bonne surprise ou pas.
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ToggleRising Islands et son histoire de reliques…
S’il y a bien un domaine dans lequel la production de Lone Hero aurait mérité quelque chose de plus poussé, c’est bien sa trame scénaristique. Pour ne pas trop rentrer dans les détails, Rising Islands nous raconte justement via une cinématique qu’il y a très longtemps, le monde était plongé dans le chaos et la discorde, jusqu’à ce que des anciens remettent de l’ordre dans le monde avec la création de reliques.
Rising Islands est certainement une production à petit bugdet, mais qui aurait tellement mérité un bien meilleur sort !
Malheureusement, 1 000 ans plus tard le cauchemar recommence à nouveau, et vous incarnez du coup une jeune femme du nom de Hairo, qui devra de nouveau affronter le mal et récupérer les reliques à l’aide de son pouvoir lui permettant de changer de dimension, et ainsi restaurer la paix et l’équilibre dans le monde.
Qu’on se le dise, ce n’est absolument pas le scénario qui va vous palpiter plus que ça étant donné qu’il ne se distingue que par le biais d’une cinématique de début et fin… Et puis, disons qu’également, le background proposé manque cruellement d’inspiration en plus d’être vide, tout comme les cinématiques en fait. En somme, c’est bien dommage, il y avait peut-être matière à faire beaucoup mieux que cela.
Le bleu pour l’équilibre, le rouge pour le chaos : Bienvenue dans la dimension parallèle !
Rising Islands est donc comme nous avions pu le souligner une production indépendante, et prend au passage la forme d’un jeu d’aventure et évidemment de plateformes, avec la possibilité de changer de dimension afin d’éviter les pièges et progresser dans les niveaux, et vous pourrez également courir, chose assez classique en soi.
En effet, vous aurez deux dimensions : la rouge et la bleue à votre disposition, et vous devrez tout simplement switcher entre ces deux couleurs afin de courir sur les murs avec la bonne couleur, ou bien même de choisir la couleur contraire afin de traverser par exemple les barrières électriques.
Le titre de Lone Hero a de bonnes idées, mais le tout n’est pas vraiment bien exploité…
Au fur et à mesure que vous progresserez dans ces trois mondes découpés en cinq niveaux pour les deux premiers puis en trois niveaux pour le dernier, le jeu ajoutera en fait quelques nouvelles petits features – le dash notamment en plus de nouveaux pièges – pour justement renouveler un tout petit peu le gameplay car pour être franc, le jeu qui se termine en moins de deux heures est il faut bien l’avouer, ultra répétitif sur les niveaux qui consistent à chaque fois à traverser les différents niveaux pour récupérer un cristal, tout en évitant les pièges qui varient au fur et à mesure.
Le titre de Lone Hero est donc assez répétitif sur la longueur malgré l’ajout de nouveaux pièges vous demandant de bons réfléxes et de nouvelles features, mais ce n’est pas tout : le soft s’offre des défauts assez pénibles qui plus est ! Premièrement, nous avons droit à une caméra totalement à la ramasse et qui devient par moment un peu fofolle, ce qui nous empêche d’être précis. En second lieu, nous sommes aussi forcé de constater des grosses imprécisions sur les sauts et également le dash, ce qui fait que vous retrouverez plus souvent le vide qu’une bonne vieille plateforme. C’est donc bien embêtant, clairement.
Le reste, c’est limite limite…
Alors oui vous aurez compris que le gameplay ne nous a pas emballé en dépit de bonnes idées sur le papier mais qu’en est-il des graphismes ? Bon déjà, sans être mauvaise langue, force est de constater que Rising Island nous offre d’ores et déjà un design Cel-Shading plutôt agréable à l’œil à première vue, mais pour le reste, vous allez assez vite déchanter.
Même si nous avons là un level-design des niveaux pas vraiment vilain et bien construit même, il sera regrettable que le soft nous gratifie de seulement trois types de décors, correspondant donc aux trois mondes disponibles… Puis bon, pour la direction artistique, on repassera dans la mesure où le tout est finalement tellement pauvre qu’on finit vraiment par jouer au jeu en étant totalement indifférant à son aspect artistique.
Et ce n’est pas tout pour les défauts car nous sommes hélas obligé d’admettre que cet habillage graphique tout en cel-shading ne fait office que de cache misère il ne faut pas se leurrer. Le titre de Lone Hero se dote d’une modélisation très moyenne, en plus d’avoir des animations ridicules et des textures tantôt propres certes, mais la plupart du temps baveuses, ce qui ne passe clairement pas et il y a aussi des bugs de textures, du clipping et des bugs d’affichages, rien qu’ça ! En gros, graphiquement à oublier, franchement…
Sinon pour l’ambiance sonore, eh bien, y’a du correct comme du bien moins bon. Déjà, il faudrait clairement se demander pourquoi il y a des problèmes de sons voir pas de son du tout sur les cinématique de début et fin tout en illustration pas très jolies qu’on se le dise. En sus, malgré l’absence des doublages complètement absents, les musiques proposées dans Rising Islands tiennent la route, mais se répètent hélas assez vite, ce qui vous obligerait presque à couper le son par la suite…
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