Disponible depuis le 14 février dernier sur PC et PS4, Semispheres avait déjà réussi à conquérir le cœur de pas mal de conventions en étant sélectionné par exemple lors de le PAX South ou West, respectivement en 2017 et 2016 en l’occurrence, parmi un bon paquet de jeux indépendants. Et finalement ce n’est donc pas si anodin que cela, car le titre de Vivid se révèle être agréable et relaxant pour un casse-tête tout simplement atypique.
Deux sphères dans des casse-têtes plutôt ingénieux !
Semispheres, avant de rentrer dans le vif du sujet avec le gameplay de la production de Vivid Helix, dispose d’une pseudo histoire, que nous allons assez vite passer. En terminant systématiquement un acte sur les treize qu’il y a dans le soft, vous débloquez à chaque fois une illustration. Ces dernières sont plutôt agréables, et nous raconte en fait une histoire d’amitié entre un petit garçon et un robot. Ce n’est pas très recherché qu’on soit bien clair mais ce qui fera indéniablement tout le sel de Semispheres ce sera son gameplay, car le background est aux abonnés absents.
Justement nous en venons au gameplay qui, dans sa grande simplicité, est finalement très ingénieux dans ses divers casse-têtes. Pour faire simple, vous incarnerez une sphère orange avec le joystick droit, puis une sphère bleue avec l’autre joystick de la manette, tout simplement. Votre objectif, dans les diverses énigmes, sera d’emmener systématiquement les sphères orange et bleue dans les deux portails prévus à cet effet. Le but du jeu est on ne peut plus simple, mais ce qui sera d’autant plus plaisant, c’est les diverses mécaniques de gameplay qui viendront à chaque fois renouveler le tout.
Effectivement, pour pouvoir atteindre les deux portails avec nos deux sphères, vous devrez utiliser la plupart du temps des objets à ramasser qui vous sont mis à disposition. En effet, ces derniers pourront vous permettre d’attirer les sphères ennemis ailleurs via un bruitage sonore pour vous permettre de passer, ou vous pourrez même interchanger ces sphères ennemis sur l’autre tableau, représenté en bleu ou orange en fonction d’où se place l’ennemi bien évidemment. Ainsi, vos sphères pourront s’entraider, même en étant chacun dans son monde. D’autres portails seront de la partie, et l’une de vos sphères pourra se placer pile en dessous de celle-ci, et utiliser par exemple le bruitage sonore pour attirer l’ennemi de l’autre monde, et permettra à votre autre sphère de pouvoir progresser. Il y a de ce fait pas mal de petites subtilités dans le gameplay de Semispheres, et il faut dire que le tout est efficace car finalement, on ne voit jamais les mêmes énigmes se répéter tant les divers objets à ramasser arrivent à apporter de la fraîcheur à chaque fois !
Ce que l’on pourra véritablement reprocher à la production de Vivid Helix cependant et malgré des énigmes franchement ingénieuses de bout en bout, c’est tout simplement les deux sphères à contrôler. Certains énigmes vous demanderont de faire progresser simultanément vos deux sphères qui sont dans leur monde respectif ou pas, ce qui vous forcera à regarder les deux mondes orange et bleu en question en même temps… Pour le coup, vous aurez vite fait de vous emmêler les pinceaux, et de devoir recommencer l’énigme depuis le début… En sus, sachez que les treize actes du soft se terminent également en seulement deux petites heure et des broutilles, sans grand potentiel de rejouabilité et en sachant que le titre coûte 9.99 €, cela reste en soi assez limite car le jeu aurait dû être au moins à 5 € à la rigueur… Enfin, pour pinailler un petit peu, on pourra reprocher également à Semispheres de se doter parfois de quelques énigmes qui se résolvent un peu trop facilement mais rassurez-vous, certaines demandent quand même de la réflexion puis dans le fond, la difficulté restera dans l’ensemble équilibrée.
Un monde très minimaliste mais relaxant !
Pour l’aspect graphique de Semipheres maintenant, il est évident que Vivid Helix n’avait pas un très gros budget pour faire un jeu, car le titre est tout même ultra minimaliste. Le jeu tourne encore sous le fameux moteur graphique Unity que l’on commence à voir à toutes les sauces, et Semispheres n’aura le don de vous proposer que de l’orange et du bleu en terme de teinte, soit les mondes parallèles de vos deux sphères. Très franchement, le tout reste propre là n’est pas le soucis, et puis la construction des énigmes sont en soi plutôt remarquable.
En fait, on pourra juste reprocher au soft d’adopter des décors un peu trop minimalistes et répétitifs, notamment à cause des teintes, qui seront toujours les mêmes. Bien entendu, le tout n’est pas moche, et puis qu’on se le dise, il est toujours assez difficile de donner un véritable avis sur des softs adoptant ce genre de style graphique en général. On pourra juste dire que certains effets sont réussis, mais le reste est juste correct, sans gros plus en somme.
Enfin, vient le sound design employé dans Semispheres. Les musiques, vu qu’il n’y aura que cela en terme de bande-son comme les bruitages, se font dans un premier temps discrètes, mais reste de qualité. En effet, la plupart des thèmes proposés sont reposants, et tout simplement relaxants, ce qui fait que vous ne vous énerverez pas vraiment souvent sur le soft, tant les mélodies vous apaiseront illico qu’on se le dise. En ce qui concerne les bruitages qui plus est, il sont juste corrects, sans gros plus finalement.
Cet article peut contenir des liens affiliés