Vous incarnez Shadwen, une jeune Assassin dont le but est de tuer le roi. Au départ, ses motivations sont totalement floues mais au fur et à mesure, le joueur sera amené à en connaitre les origines. L’aventure de Shadwen prend place au Moyen Âge, berceau des croyances et des superstitions.
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ToggleJ’ai pas l’temps, mon esprit est ailleuuuuuurs !
L’aventure débute avec une petite fille qui plus tard rencontrera Shadwen, et on découvre dès le départ que l’ambiance du jeu est très sympathique : sombre, apaisante mais en même temps sous tension. Sous tension parce que si nous sommes amenés à nous faire repérer lors d’une phase d’infiltration, la partie est terminée.
Mais ce qui a été particulièrement intéressant dans ce soft, c’est son gameplay original. En effet, Shadwen vous donnera la possibilité d’utiliser le temps qui passe pour progresser dans le jeu. Lorsque votre personnage est sur place, le temps s’arrête tout simplement. Lorsque votre personnage est en mouvement, le temps passe normalement. Aussi, pouvez rester statique et appuyer sur la touche R1 pour faire défiler le temps, afin d’analyser les déplacements des ennemis.
Le temps est également utilisable dans des phases d’infiltrations. Par exemple, lorsque vous vous faites repérer, vous avez la possibilité de le remonter en appuyant simplement sur la touche L1, et donc de revenir en arrière afin d’éviter de perdre la partie. Un point qui peut attirer les casual, mais qui peut rebuter les joueurs en quête d’un véritable challenge.
Egalement, le temps est utilisable lorsque votre assassin grimpe et saute d’un point A à un point B à l’aide de son grappin. La prise en main se révèle un peu délicate dès le départ, et a nécessité pour ma part un petit temps d’adaptation. Mais cette gestion du temps se révèle particulièrement intéressante dans ce cas : par exemple, lorsque vous vous balancez avec votre grappin, en ne touchant plus aucun bouton, le temps s’arrête et vous avez la possibilité d’anticiper la réception du saut sans tomber dans le vide. Si vous n’avez pas réussi, il vous suffira simplement d’appuyer sur la touche L1 pour revenir en arrière. En somme cette gestion du temps est particulièrement intéressante et ,pour ma part, a été très originale.
Les phases d’infiltrations : entre bonnes idées, et idées mal exploitées.
Qui dit jeu d’infiltration, dit forcément phases d’infiltrations et qui demandent donc une certaine précision. Dans Shadwen, ces dernières sont différentes, mais en même temps identiques. Dans ces phases d’infiltrations, Shadwen peut utiliser différents stratagèmes pour éviter de se faire repérer. Par exemple, elle peut utiliser son grappin pour faire bouger les objets et donc attirer les gardes sans qu’ils ne la perçoive. Deux choix s’offrent au joueur : passer derrière l’ennemi sans l’assassiner, ou le tuer tout simplement.
Egalement, les phases d’infiltrations ont une autre particularité : Shadwen est accompagnée de la petite fille et seront amenées à évoluer ensembles dans l’histoire. La petite fille ne doit pas se faire repérer par les gardes, c’est donc au joueur de faire en sorte qu’elle ne soit pas perçue. En appuyant sur la touche Triangle et dans une direction donnée, Shadwen peut ordonner à la petite fille de se rendre à un endroit, intéressant, mais à retravailler parce que le personnage secondaire reviendra à son point de départ après s’être rendu à l’endroit montrée par Shadwen, un bug qui aurait pu être corrigé.
Par ailleurs l’intelligence artificielle de ce second protagoniste fait correctement son travail, dès que le garde est suffisamment, ou tout simplement mort, le personnage arrive à se glisser sans se faire voir. Un point positif, quand on se souvient de certains jeux où les personnages secondaires se révélaient être de véritables boulets. On remarquera
Néanmoins, ces phases d’infiltrations révèlent une grande faiblesse du jeu : l’IA des ennemis est comment dire… Pas franchement terrible. Il est donc très simple de ne pas se faire repérer, par exemple, lorsque je me glisse derrière un garde, et suffisamment près de lui, ce dernier ne me perçoit pas, un peu dommage, les sensations de présence auraient pu être incluent ici, histoire de rendre le jeu plus difficile. Egalement, on remarquera que les rondes de surveillances des ennemis sont prévisibles, et millimétrées. Un peu d’imprévisibilité n’aurait pas été du luxe, bien au contraire !
Shadwen : Classique ou pas ?
Il est plus que logique dans ce test de s’intéresser à l’aspect narratif et scénaristique du soft de Frozenbyte. En effet, ce dernier présente de bonnes idées pour rendre l’histoire de Shadwen plus attractive et riche.
La plupart des titres d’aujourd’hui utilisent de belles cinématiques pour raconter une histoire, dans Shadwen, c’est autrement : les développeurs ont décidé d’utiliser de belles illustrations pour narrer. Ces dernières se révèlent très agréable pour la rétine, et on apprécie le travail réalisé ! Notons également que le scénario se révèle progressivement au fil du jeu, on connaîtra petit à petit les motivations de Shadwen concernant l’assassinat du Roi, une belle façon de tenir en haleine le joueur tout en l’incitant à continuer d’y jouer, bien vu! Toutefois, cette narration et le gameplay sont entachés par un doublage anglais pas vraiment transcendant, un peu dommage pour un soft aussi intéressant que celui-ci, mais ajoutons tout de même l’effort considérable de mettre des sous-titres en français !
En somme Shadwen possède une histoire classique, mais néanmoins narrée de façon assez originale. On notera également que le titre se montre alléchant avec un gameplay amusant et accessible à tous.
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