Sorti officiellement le 17 janvier dernier sur la plate-forme de téléchargement Steam, She Remembered Caterpillars est un nouveau puzzle-game indépendant, qui a reçu notamment la récompense du meilleur puzzle-game lors de l’Intel Level Up Game Dev Contest 2016. Nous allons voir de notre point de vue, si le titre du jeune studio indépendant Jumpsuit Entertainment UG, est un titre à vraiment posséder, pour les amateurs de puzzle-game.
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ToggleUne esthétique fantasmagorique plaisante
S’il y a bien une chose que l’on ne pourra pas enlever à She Remembered Caterpillars dans un premier temps, c’est bien son esthétique clairement peu commune. En débarquant pour la première fois sur le menu, puis directement par la suite dans le soft, ce background fongipunk comme les développeurs le décrivent, est autant saisissant qu’il nous intrigue qu’on se le dise. Au passage, rien que ces illustrations littéralement bien foutues nous aident à nous immerger dans cet univers totalement onirique, arrivant globalement à nous envoûter.
Mais au-delà de ça, y a-t-il finalement une véritable histoire derrière She Remembered Caterpillars concrètement ? Et bien, selon les textes qu’ils nous sont donnés de lire tout au long de notre merveilleux périple, on part sur quelque chose d’assez basique. En gros, on comprend qu’une scientifique tente de tout mettre en oeuvre pour sauver son père, terriblement malade. C’est tout ce qu’il y aura à se mettre sous la dent au niveau du fil rouge, qui n’est finalement pas tellement mis en avant, et dont il manque vraiment ce petit quelque chose pour s’y intéresser.
Bien évidemment, ce qui est tout simplement appréciable cependant, cette toute cette atmosphère assez poétique et métaphorique que dégage le soft. Effectivement, l’histoire prend en fait en soi bel et bien cette forme, avec une fin il faut le dire en queue de poisson. Mais malgré tout, et nous le répétons, le petit côté poétique est bien sympathique, mais il manque ce petit truc, pour véritablement s’accrocher à l’histoire, mais heureusement que le background est bel et bien là pour nous enchanter.
Des neurones mis à très rude épreuve !
On ne pourra absolument pas dire que She Remembered Caterpillars sera un puzzle-game vraiment de tout repos, bien loin de là. Mais avant de passer à l’aspect difficulté de ce titre indépendant, les contrôles proposés dans le soft sont pour le coup étonnamment simplistes, et plutôt efficaces. En gros, tout se joue à la souris, car il suffira de sélectionner nos personnages de couleur via le clic gauche, puis cliquer à l’endroit où vous voulez qu’il aille, tout simplement. Il sera d’ailleurs également possible de combiner deux personnages de couleurs différentes via le clic droit, afin d’obtenir une nouvelle couleur. Clairement, tout se fait de façon assez intuitive pour déplacer nos protagonistes tout mignons, même si des fois, cela à un tout petit peu de mal à répondre. Cependant rien de bien gênant car le reste du temps, le tout répond parfaitement au doigt et à l’œil.
Côté difficulté du soft, les divers puzzles, au nombre de quarante, ne sont véritablement pas une promenade de santé. Si vous n’êtes définitivement pas un adepte des puzzle-game, vous aurez effectivement du mal pour compléter les diverses énigmes, qui demandent il faut bien l’avouer, une réflexion plus que profonde pour réussir certains casse-tête retords. Ce qui fait que vous pourrez très bien plier une énigme en deux ou trois minutes, comme bloquer assez longtemps sur un casse-tête en particulier. D’ailleurs, si vous êtes assez rapide, vous pouvez plier le jeu en quatre heures, voire certainement un peu plus si vous êtes un néophyte en la matière. Bien entendu et vous vous en doutez, la rejouabilité n’est en revanche pas assurée mais rassurez-vous, quatre heures de jeu voire un peu plus pour 11.99 €, c’est largement convenable au niveau du rapport qualité/prix.
Et sinon, outre la difficulté tantôt facile, tantôt relevée dans She Remembered Caterpillars, comment le tout se passe en jeu globalement ? Le but, en globalité, sera à chaque fois d’emmener vos personnages dans des endroits distincts, afin de passer au niveau suivant. Pour ce faire, il va falloir en fait jouer avec les couleurs. Par exemple, si vous voulez passer un pont de couleur rouge, seul un bonhomme rouge ou jaune pourra passer dessus, ou bien si vous mélangez ce dernier un autre personnage de couleur, tout simplement. Il y aura également des portails à passer de différentes couleurs, sauf qu’il faudra une couleur contraire pour passer – un protagoniste bleu pourra passer un portail rouge, mais pas le bonhomme rouge évidemment -. Bien entendu, il y a bien d’autres features à découvrir dans le titre, mais nous vous laisserons le soin de les découvrir par vous-même.
En fait, ce que nous avons véritablement apprécié à juste titre dans She Remebered Caterpillars, c’est que le titre arrive à se renouveler avec brio à chaque fois en proposant sur les quarante niveaux de nouvelles features intéressantes, rendant les énigmes à chaque fois un peu plus corsées et pas ennuyantes une seule seconde. Le gameplay est certes bien calibré sur ça, mais dommage en revanche que le soft ne se dote pas d’un didacticiel pour bien vous expliquer… Car, qu’on se le dise, on se sent un peu lâché dans le nature en commençant le soft hélas… Assurément, vous vous doutez que sur la longueur, le principe est un peu répétitif mais qu’à cela ne tienne, heureusement que le soft parvient à proposer jusqu’à la fin de nouvelles fonctionnalités pour atténuer cette répétitivité.
Un style graphique agréable, comme les musiques ?
Nous avions parlé un peu plus haut des illustrations que proposait She Remembered Caterpillars, et qu’en est-il finalement de l’aspect technique de cette production indépendante ? Et bien, très franchement, c’est vraiment agréable à l’œil on ne va pas se le cacher. Les divers tableaux proposés et dessinés à la main rendent franchement bien, avec un gros côté dessin animé au niveau de son style graphique, franchement plaisant qu’on se le dise. Les animations sont également sympathique en soi, mais dommage que certains tableaux se répètent un peu au niveau des décors, et que les arrières-plans soient tellement simpliste au possible… Mis à part cela, c’est assez joli avec ce style graphique mais il est regrettable qu’il n’y ait pas plus de variétés du coup, et que le titre propose quelque chose de sommaire sur certains points…
Pour le dernier point qu’est la bande-son, cela va être hélas affreusement rapide, étant donné qu’il y a assez peu de choses à dire… Pas de doublages vous l’aurez compris car le tout est fait à base de texte, mais on notera en revanche des musiques pas vraiment vilaines bien que peu variées également. Puis côté bruitage, c’est le minimum syndical, mais ça fait le boulot.
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