Dans Slender : The Arrival, vous incarnez Lauren, une jeune fille qui souhaite retrouver son amie d’enfance Kate qui se trouve dans la maison de sa mère. Kate demande à notre protagoniste de la rejoindre là-bas, mais étrangement la maison demeure silencieuse et complètement déserte. Lauren découvre alors des lettres éparpillées dans toute la bâtisse, où, grâce à ces dernières, on apprend que Kate était en contact avec un nommé Carl Ross. Ils avaient tous les deux la vision d’un individu de grande taille, fort mince et à la tête blanche et sans visage, le Slender. Lauren continue ses recherches, lorsque soudain, un cri résonne dans la forêt derrière la maison, la jeune fille décide alors de trouver d’où provenait ce hurlement si effrayant…
Présentation de Slender : The Arrival
Dès le départ, le soft donne le ton : un univers glauque, une histoire torturée, un protagoniste sans défense et surtout une créature oppressante et prête à ôter votre vie afin de vous empêcher d’atteindre votre but : celui de percer le mystère de la disparition de Kate et du mythe du Slender.
Slender : The Arrival vous propose alors une ambiance absolument digne d’un bon survival horror. En effet, un bon jeu flippant se doit de posséder une bande-son et un environnement sonore qui vous donnera aisément la chair de poule. On découvre avec stupeur (et tremblements) une musique peu présente mais qui permet au scénario de prendre tout son sens. Par exemple, lorsque vous explorer la forêt et que vous trouvez des pages (une des missions du jeu) la présence du Slender se fera de plus en plus oppressante, et la musique se fera de plus en plus forte. Cette dernière colle parfaitement à l’univers du jeu et reste sans aucun doute l’une des plus connues dans le genre du Survival Horror.
Lors de notre test, nous avons aussi fortement apprécié la patte graphique du jeu. Même si graphiquement le soft ne montre pas les capacités et la pleine puissance des consoles nouvelle génération, néanmoins on constatera que l’effet de l’image un peu brouillée de la caméra, le manque volontaire de lumière et l’aspect lugubre du jeu sont parfaitement maitrisés et permettent aux amateurs de grosses frousses d’y trouver leur compte. Ainsi, c’est davantage dans la maîtrise et l’immersion que le titre trouve ses qualités, plutôt que de nous combler de réalisme.
Autre point à aborder dans notre article et qui nous a littéralement scotché : certains passages du jeu étaient absolument remarquables. En effet, le premier chapitre se déroule dans la forêt et tout comme le premier opus The Eight Pages, The Arrival vous demandera aussi de récupérer huit pages. Bien entendu, tout cela ne sera pas simple car le Slender se montrera plus imprévisible, plus agressif et surtout plus vicieux. Il ne se contentera pas uniquement d’apparaitre derrière vous, il tentera de vous barrer le chemin ou vous incitera à le contourner. Ce qui pourra aisément vous déboussoler, et ça on adore ! Pire encore, si vous mourrez, vous recommencez tout depuis le début et les emplacements des pages changent et l’on se retrouve donc dans une dynamique et un système procédural des plus intéressants, accentuant sur la rejouabilité du soft !
Autre passage flippant et qui prouve que le jeu est absolument effrayant : la mine. Ce niveau vous demandera d’activer plusieurs générateurs, mais attention une autre créature encore plus rapide et angoissante que le Slender tentera de vous empêcher de réussir votre objectif ! Je vous avoue par ailleurs que ce passage est à mon sens celui qui m’a le plus traumatisé dans The Arrival, je vous conseille fortement d’éteindre la lumière et de mettre le casque à fond pour être dans l’ambiance.
Slender es-tu là ?
Slender : The Arrival possède sans aucun doute bien des qualités pour les joueurs à la recherche d’une dose de frousse. Toutefois le jeu souffre de quelques petites faiblesses qui risquent de ternir un peu ce somptueux tableau horrifique.
Bien que le titre est un portage issu de la version PC du jeu, et comme nous l’avions souligné précédemment, le soft n’est pas hyper beau mais il ne rend pas forcément hommage aux nouvelles consoles, on aurait apprécié un travail graphique pour les consoles Next-Gen qui ont bien des capacités pour nous donner des jeux de toute beauté. C’est tout de même fort dommage pour un jeu de cette qualité surtout qu’il ne manquait d’un rien pour sublimer la chose.
On notera également que dans la plupart des niveaux de Slender : The Arrival, les objectifs sont à peu près toujours pareils : ramasser huit pages, activer huit générateurs… Bref, bien répétitif, et si le soft ne nous avait pas proposé un système aléatoire pour l’emplacement de ces objets, on s’en lasserait bien vite.
Et enfin, dernier point à aborder et qui chagrine un peu : la durée de vie qui ne dépasse pas trois heures. Et même si le titre n’est pas vendu bien cher, si vous vous y prenez bien, les niveaux se bouclent assez rapidement et l’on aurait aimé des passages plus longs, qui auraient pu rendre le jeu encore plus éprouvant et oppressant…
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