Avec Insomniac Games, on ne pouvait franchement pas s’attendre à les retrouver en train de développer un metroidvania avec Song of the Deep. Prenant place dans l’infini océan à bord d’un sous-marin, ce metroidvania en eaux profondes est-il une bonne pioche en ce rude et chaud été ?
Sommaire
ToggleMerryn en eaux troubles à la recherche de son père…
Avec les p’tits gars d’Insomniac Games à la baguette, nous étions forcément curieux de voir si leur savoir-faire dans le principe de raconter une histoire est toujours bel est bien présent.
Dans Song of the Deep, nous incarnons justement Merryn, qui, ne voyant plus son père revenir un jour des bons vieux fonds-marins, décide de partir à l’aventure pour le sauver, après que cette dernière ait eu une vision de son paternel en danger de mort dans les eaux sous-marines.
Comment ne pas passer à côté de Song of the Deep, doté d’un univers enchanteur et poétique !
Voilà globalement pour le fil rouge de ce Song of the Deep aux premiers abords ,certes, plutôt classique, mais dont toute cette aventure hors du commun va justement amener Merryn à faire des rencontres tantôt touchantes, poétiques, mais tantôt dangereuses avec les divers prédateurs qui règnent dans l’océan à l’image des méduses, calamars géants, et j’en passe !
Et puis franchement que dire du background assez impressionnant du titre d’Insomniac Games tout juste sublime, et même si la fin reste en somme assez prévisible, nous ne pourrons que féliciter les développeurs de nous délivrer dans cette trame scénaristique des moments poignants, surtout avec ces cinématiques sous forme d’illustrations faites à la main clairement bien foutues qu’on se le dise !
L’exploration sous-marine à la 20.000 lieues sous les mers, un régal !
On ne va pas vous le cacher bien longtemps et cela crève les yeux en y jouant, Song of the Deep nous plonge dans un gameplay à la metroidvania, comme nous avons pu vous le rabâcher depuis le début de ce test.
En clair, le gameplay nous permet de contrôler justement le sous-marin où notre petite Merryn se trouve à l’intérieur, et vous aurez la plupart du temps à l’aide de votre carte, pour objectif d’aller d’un point A à un point B afin d’avancer dans l’intrigue.
D’ailleurs, il est à savoir que la map, dans un premier temps, est tout simplement immense, et pendant notre test du soft, nous avons pu dénoter pas moins d’une quinzaine de zones à explorer, en sachant que la plupart de ces dernières ne sont pas forcément petites, c’est un fait.
Bien évidemment, qui dit sous-marin, dit forcément des armes et améliorations pour notre fabuleux bolide. Un peu à la manière d’un Metroid ou d’un Castlevania dans leur version 2D bien entendu, la plupart de vos améliorations seront trouvables sur la map et une fois que vous en bénéficierez, vous pourrez forcément accéder à des zones autrefois inaccessibles.
Song of the Deep est LE metroidvania aquatique de l’été à posséder absolument !
Concernant les armes et améliorations vous aurez :
- Une pince métallique pour attaquer de front
- Des torpilles de trois types
- Une turbine : Permet à votre sous-marin d’aller plus vite avec ce système de boost
- Un sonar pour révéler la position des ennemis et trésors voire, beaucoup plus
- Combinaison de plongée : Cela permet à Merryn de sortir du sous-marin mais on ne vous en dit pas plus !
- Et d’autres upgrades
Ces dernières – sauf les autres améliorations -, vous les trouverez au fur et à mesure que vous avancez dans le jeu, et vous aurez la possibilité de les améliorer considérablement grâce à des marchands Bernard l’ermite disséminés un peu partout sur la carte, moyennant évidemment des trésors que vous pourrez dénicher partout sur l’immense map de Song of the Deep.
Avec vos défenses et pétoires, il va bien falloir vous battre, et c’est là qu’interviennent les combats du soft. Premier défaut notable, c’est le bestiaire qui n’évolue quasiment pas au fil que vous progresserez dans le soft, dans le sens où vous vous retrouverez confronter la plupart du temps presque aux mêmes adversaires mais dans leur forme évoluée. Cela est regrettable car un peu plus d’imagination aurait pu permettre plus de variété de ce côté-là même si les deux boss du jeu, sans vous en dire plus, restent relativement sympas et impressionnants à combattre au vu de leur taille. Quant aux combats en eux même, le tout se prend bien en main, et ce qui est intéressant par ailleurs, c’est toute la nervosité de ces derniers et toute la jouissance que l’on exprime une fois vos adversaires défaits. De ce côté-là, rien à redire donc, si ce n’est la répétitivité certaine du bestiaire.
Autre point à voir, ce sont les diverses énigmes que vous rencontrerez au fil du jeu. Là encore, même si certaines se répètent on ne va pas se mentir, force est de constater que qu’elles sont plutôt bien exploitées en soi, et surtout bien amenées, ce qui fait que vos méninges seront concrètement un peu mises à l’épreuve. D’ailleurs, à savoir que Merryn pourra sortir de son sous-marin une fois qu’elle aura récupérée un certain objet que nous vous avions cité plus haut, mais nous n’allons pas vous en dire plus pour ne pas vous gâcher la surprise.
On termine ce gros point du gameplay avec justement l’inertie du sous-marin. En effet, ce bolide se dote par moment de quelques imprécisions et d’une lourdeur assez gavante durant la première heure de jeu ce qui pourrait vous rebuter. Toutefois, même avec ce défaut flagrant, cela reste un coup à prendre et cela n’influera en rien le plaisir de jeu instantané de Song of the Deep.
L’océan, ses merveilles et ses dangers !
Une fois Song of the Deep lancé, vous n’adhérerez peut-être pas forcément à sa direction artistique au premier coup d’oeil comme cela a pu être notre cas mais plus vous y jouerez, et plus vous finirez en définitive par apprécier à juste titre la direction artistique vraiment impressionnante choisie par Insomniac Games.
En sus, son esthétique formidable est bourrée de détails à foison, notamment avec ses arrières plans dynamiques de très bonne facture. Alors c’est vrai que le moteur graphique Unity fait encore une fois de plus part de son vieillissement qui commence à se faire sentir et que l’on a aussi un tout petit peu de clipping ainsi que de petits ralentissements mais qu’importe, son style graphique soigné arrive avec brio à nous faire oublier ces tout petits détails et on trouve-là tout le savoir-faire d’Insomniac Games artistiquement parlant.
Sinon à part ça, que dire une nouvelle fois de l’ambiance sonore de Song of the Deep tout simplement magistrale ! Et bien même si le titre se termine en huit petites heures si vous faites le strict minimum – ramasser quelques trésors et suivre l’intrigue -, l’ambiance reste une pure merveille pour les oreilles.
Les musiques sont très douces, énigmatiques, et y’a pas à dire, ça colle bien avec ce côté 20.000 lieues sous les mers de Song of the Deep. Enfin, très important au passage, les doublages V.O. sont sublimes que ce soit Merryn, son père, ou bien la narratrice qui arrive à nous raconter avec talent toute la trame scénaristique du soft.
Cet article peut contenir des liens affiliés