Le second opus sorti en 1996, et baptisé simplement, Sonic the Hedgehog 2, reprend les codes de son prédécesseur tout en apportant un peaufinage qui fait du titre, le meilleur Sonic en 2D encore à ce jour dans le cœur de la majorité des fans. Sans oublier que l’on assiste également à la première apparition du plus célèbre des acolytes du hérisson, Miles « Tails » Prowder.
Update : Depuis, vous pouvez retrouvez les tests de Sonic Mania et Sonic Forces.
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ToggleUne structure de base conservée
Sonic the Hedgehog 2 conserve, bien entendu, tout ce qui a fait la force du premier volet. On retrouve donc un gameplay nerveux basé sur la vitesse couplé à un level design de haute volée. On parcourt les niveaux à vive allure avec de bonnes sensations grâce aux différents éléments comme les vrilles, les loopings, les bumpers…, mais l’aspect plateforme pur et dur n’est pas en reste. Entre les mécanismes, les différents chemins à prendre, la précision nécessaire de certains sauts, on assiste à un mariage parfaitement dosé.
Le ramassage d’anneaux reste un élément capital pour survivre puisqu’en cas attaque reçu avec aucun anneau sur vous, c’est la mort assurée. Il y a aussi les mêmes bonus disséminés un peu partout : anneaux, boost de vitesse, invincibilité, vie supplémentaire, et bouclier qui sont largement bienvenus étant donné la difficulté corsée même si elle n’est pas insurmontable. On rappelle que sur Megadrive, une fois le nombre de vie réduit à 0, il faut tout recommencer depuis le début. Un dernier point qui peut rebuter les joueurs d’aujourd’hui.
Même si ce n’est pas très important, finissons sur une touche de légèreté écologique en parlant du scénario qui consiste encore à sauver les petits animaux de la robotisation. Le responsable ? Un méchant moustachu en costume rouge appelé Docteur Robotnik ou Docteur Eggman aujourd’hui. Il fera d’ailleurs majoritairement office de boss à la fin de chaque zone avec plusieurs machines de guerre à sa disposition.
Quoi de neuf docteur ?
Après avoir rappelé les fondamentaux venons-en maintenant aux nouveautés, mais aussi aux améliorations de cet épisode faisant de lui un must-have en la matière. Graphiquement, on constate que le jeu est encore plus beau, les couleurs sont plus prononcées, il y a plus d’éléments interactifs et de détails. Pourtant, la fluidité n’en pâtit pas, au contraire, la vitesse a même été augmentée et on ne constate aucun ralentissement.
Une véritable prouesse technique pour l’époque. Une des grosses nouveautés de gameplay est l’ajout du spin-dash qui permet à Sonic de se mettre en boule et de prendre de la vitesse sur place. Du coup, fini les retours en arrières obligatoires pour prendre de l’élan. On note l’apparition de nouveaux stages bonus en 3D qui consistent à descendre un toboggan afin de récupérer un nombre d’anneaux déterminé pour obtenir les 7 émeraudes du chaos ( 1 de plus que dans Sonic the Hegdgehog) . Une fois en votre possession, et en ayant au moins 50 anneaux, elles transforment Sonic en une sorte de Super Saiyan le rendant plus rapide et invincible. Toutefois, cette forme consomme vos anneaux et une fois à zéro, retour à la normal.
Dans cette nouvelle aventure, notre hérisson à l’allure punk sera accompagné par Tails, un petit renard muni de 2 queues. Il se sert de ses 2 membres comme d’une hélice (je ne ferais aucun commentaire) pour voler à grande vitesse à la manière d’un hélicoptère. Un deuxième joueur peut le contrôler, mais il est difficile de suivre la cadence puisque la caméra se focalise systématiquement sur Sonic.
« Sonic the name speed’s my game »
En plus de ce mode coopération, il est possible de s’affronter dans un mode versus sur 4 zones différentes, tirées du mode solo. Le but étant d’arriver au bout plus vite que son adversaire. Ce petit plaisir à deux ne casse pas des briques mais a le mérite de proposer quelque chose de nouveau. On note tout de même que l’écran splitté réduit la qualité d’image et la visibilité. Venons-en maintenant à l’aspect sonore qui ne manque pas de piquant même si elle reste un petit peu moins marquante que son ainé. En plus des bruitages et autres effets qui restent les mêmes, nous avons droit à des morceaux de bonne facture comme Emerald hill ou encore Casino Night. On peut juste regretter que la machine ne permette pas de mettre un peu plus ces musiques en valeur, mais on peut aussi dire que cela fait partie de son charme rétro. De toute façon, vos oreilles auront le temps de vite s’y habituer puisque Sonic 2 offre une durée de vie généreuse avec ses 11 zones découpées généralement en 2 stages (parfois plus, parfois moins), et un challenge qui devient rare de nos jours.
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