Test Space Hulk : Deathwing : Notre avis sur son Enhanced Edition
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Rédigé par Mathieu Corso
On ne va pas se mentir, Space Hulk : Deathwing avait de quoi nous enthousiasmer avant qu’il sorte, notamment avec ce gros background à la Warhammer, se situant plus précisément dans le Space Hulk, un espace peuplé de roches et de vaisseaux abandonnés grouillants de xenos par milliers. Mais finalement, hormis tout cet univers intéressant, le titre ne nous avait pas tant emballé que ça, comme vous pourrez en juger dans notre test. Maintenant, reste à voir ce que propose cette Enhanced Edition en terme de nouveautés.
Un côté personnalisation bienvenue, et un nouveau contenu satisfaisant…
Hormis tout cet aspect ultra répétitif, brouillon, saupoudré de quelques idées très peu exploitées dans le titre de base, qu’apporte en définitive cette Enhanced Edition ? En premier lieu, en dépit de la même interface au niveau des menus, nous avons un nouvel onglet intitulé personnaliser. En globalité, que peut-on faire dessus ? Et bien, moyennant quelques points de renom glanés en jouant les missions du titre, vous pourrez justement acheter bon nombre de choses pour vos différentes classes de space marines comme des armes, des personnalisations pour vos armures, des emblèmes, ainsi que des avantages.
En somme, on trouvera également la chouette possibilité de pouvoir acheter quelques améliorations pour nos armes comme des baïonnettes et autre bonus non négligeables, mais aussi la faculté de pouvoir acheter quelques petits bonus pour nos armures. Les avantages vous permettront en sus d’avoir à votre actif des compétences passives comme améliorer votre vitesse de piratage, votre puissance au corps à corps, et j’en passe. Globalement, ce système de personnalisation est une très bonne idée à première vue, mais il est hélas regrettable de voir que l’interface est brouillonne, et reste encore trop simpliste à notre goût. Effectivement, nous aurions par exemple aimé que l’on puisse par exemple complètement améliorer l’armure de notre space marine, et donc pourquoi pas opter pour un aspect RPG ! Malheureusement, ce n’est pas le cas, et on se retrouve en face de quelque chose d’assez sommaire en dépit de quelques possibilités de personnalisation purement cosmétiques plaisantes.
Au delà de ça, on trouvera dans cette Enhanced Edition de nouvelles armes, mais également toutes les classes qu’il y avait auparavant dont le chapelain, qui avait été ajouté peu après la sortie de Space Hulk : Deathwing sur PC jadis. En sus, on trouvera forcément le mode missions spéciales, qui aura en fait la particularité de vous faire voyager dans les chapitres précédemment bouclés pour y accomplir de nouvelles quêtes annexes. Cela promet au moins une rejouabilité non négligeable, mais encore faut-il avoir l’envie de revisiter les mêmes décors de chaque chapitre. Le contenu reste cependant satisfaisant, mais on pestera clairement sur le fait qu’il soit impossible de choisir sa propre classe en mode solo, car cette option n’est apparemment disponible qu’uniquement en mode coopération en ligne…
Côté jouabilité à la manette pour le coup, Space Hulk : Deathwing – Enhanced Edition n’est finalement pas si dérangeant que ça. Alors certes, cette Enhanced Edition conserve toutefois les très vilains défauts du jeu de base comme sa répétitivité notamment et une I.A. totalement à la rue, mais les touches restent néanmoins bien calibrées, et les sensations sont plutôt sympathiques. Bien entendu, il faut savoir qu’il est aussi possible de jouer au titre en multijoueur en coopération, et cela donne des parties curieusement plus fun qu’en solo, surtout que l’on a cette fois-ci la possibilité de choisir au moins sa propre classe, chose pas vraiment possible en mode solo malheureusement.
… Au détriment d’une optimisation mi-figues, mi-raisins ?
On pouvait aussi se demander ce que donnerait l’optimisation sur PS4, surtout que ce n’était pas véritablement son point fort lors de son lancement en 2016 sur PC. Si l’action est plus que fluide sur sa version PC malgré encore quelques légères baisses de FPS, on sent incontestablement que les développeurs ont dû en revanche faire quelques petites concessions sur consoles. Le framerate oscille assez souvent entre les 20/30 FPS voire encore moins parfois, et cela peut parfois donner lieu à quelques saccades assez dérangeantes, surtout en combat. Côté optimisation sur consoles on repassera, surtout que la version PC fait logiquement mieux.
Pour terminer sur la partie graphique, la version PS4 de Space Hulk : Deathwing – Enhanced Edition souffle le chaud et le froid. En plus d’avoir cette désagréable impression que le soft a été légèrement downgradé sur PS4 standard qui est la version que nous avons testée, le soft oscille entre de jolis effets de lumière, mais aussi des textures totalement ratées et plutôt limites à première vue. Donc visuellement, cela reste aussi décevant que la version de base car rien n’a finalement grandement changé sauf sa direction artistique, qui dispose au moins d’une atmosphère assez prenante.
Pour conclure, Space Hulk : Deathwing – Enhanced Edition ne reste qu’une version ajoutant un peu plus de contenu, mais avec les mêmes défauts que le titre de base. Il est plaisant de trouver l’ajout d’un système de personnalisation efficace mais sommaire, la nouvelle classe qu’est le chapelain, et bien évidemment quelques nouvelles missions pour le mode missions spéciales. En revanche, les joueurs qui avaient déjà le soft sur PC pourront être déçus de voir qu’il n’y a finalement pas eu de grosses améliorations de gameplay, ni d’upgrade au niveau purement graphique. De plus, les néophytes jouant sur PS4 pourront admirer un titre techniquement bien en deçà sur PS4 au niveau visuel, et de son optimisation globale. Très honnêtement, difficile de conseiller ce titre pour les nouveaux venus, mais il peut valoir le coup à bas prix, surtout si vous aimez faire de la coopération en ligne avec des amis. Notez en sus que les possesseurs du Space Hulk : Deathwing sur PC auront automatiquement l’Enhanced Edition dans leur bibliothèque Steam, c’est déjà ça de pris.
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Date de sortie : 14/12/2016