On les avait laissé avec le casque Xpert-H500, bien meilleur qu’attendu, on retrouve Spirit of Gamer pour un tour complet du Elite-K20. On a passé quelques jours avec le clavier membrane brandé gaming d’entrée de gamme.
Design et fonctionnalités
Posé sur mon bureau juste en dessous de mon Razer BlackWidow de 2013, le Elite-k20 en impose par sa taille. Le bestiau est plus large et plus long que la référence de Razer, mais il est aussi assez fin malgré bien qu’un poil lourd (1,4 kilos). Esthétiquement on est sur quelque chose qui hurle #gamer de partout mais qui reste tout à fait sympathique. Plaisant à l’oeil et assez sobre, il a en plus de cela le bon goût de s’illuminer de 1 000 feux à la simple pression sur un bouton. Enfin plutôt 7 que 1 000, comme le nombre de couleurs proposées. Rouge, bleu, violet, blanc, vert, jaune et bleu ciel. Attention on parle uniquement d’une couleur d’ensemble, pas question de personnaliser les couleurs à la touche près. Cela dit, il est tout de même possible de passer le clavier en mode breathing pour ceux qui aiment avoir un peu d’animation. Il est aussi possible de régler l’intensité de l’éclairage sur trois niveaux.
Le clavier propose 5 touches programmable (G1-G5) et trois profils (M1-M3), soit un total de 15 touches réglables sans passer par le moindre logiciel. Les touches sont bien évidemment accessibles directement depuis la position ZQSD sans avoir à se tordre les doigts. Notre Elite-K20 intègre également un anti-ghosting de qualité allant jusqu’à 26 touches, ainsi que d’une fonctionnalité Windows Lock bien pratique pour éviter un retour windows inopiné. Enfin on a également des touches multimédias pour gérer la musique ainsi qu’un bouton pour couper le son. On notera aussi que la marque a à nouveau dissimulée son logo sur plusieurs touches.
Utilisation et confort
Le clavier embarque un repose-poignet en plastique qui est de très loin son plus gros défaut. Si l’intention est louable, avec un budget aussi serré on aurait préféré que d’autres fonctionnalités soient incluses plutôt qu’un repose-poignet aussi rugueux. Dommage car pour le reste le clavier s’avère plutôt agréable à l’utilisation avec un chouette confort de frappe. Les touches sont souples mais suffisamment robustes pour ne pas avoir ce ressenti de flottement présent sur nombre de claviers membrane. La présence d’un pavé numérique est toujours un plus n’en déplaise aux derniers réfractaires. Le clavier s’avère aussi à l’aise en bureautique grâce à la souplesse de ses touches, qu’en jeux grâce à l’efficacité de son anti-ghosting.
Testé dans différentes conditions et sur différents jeux, l’Elite-K20 a su répondre présent à chaque fois. Réactif sur du fast-fps en ligne, précis sur du plateformer hardcore mais aussi agréable lors de tâches de bureautique classique. Pour l’avoir relativement intentionnellement maltraité pendant une bonne dizaine de jours, l’objet paraît robuste et devrait encaisser quelques bons millions de frappes sans trop sourciller.
Difficile à prendre en défaut, surtout pour le prix affiché de 30 € à 35 € selon les enseignes. À vrai dire c’est très probablement le meilleur de sa gamme de prix, à des années-lumière au-dessus de ce que proposent ses nombreux concurrents. À l’aise en bureautique, solide en jeux et armé de nombreuses fonctionnalités pour son prix, il viendra sans mal convaincre les plus petits budgets de craquer. Reste ce vilain repose-poignet qui peut s’avérer être un gros défaut sur du long terme. Spirit of Gamer a à nouveau su s’appliquer sur les aspects les plus importants de son clavier pour offrir au Elite-K20 un excellent confort de frappe et une réactivité sans failles.
Cet article peut contenir des liens affiliés