Après Star Ocean 5 que nous avons testé l’année dernière, on a eu peur pour la franchise Star Ocean ! Effectivement, le cinquième opus était plus décevant pour les puristes que mauvais en soi et on se demande encore et toujours où va la franchise. Vous pouvez d’ailleurs retrouve le test complet de Star Ocean 5 ici.
Après un nouvel épisode pour mobiles appelé Star Ocean Anamnesis et exclusif au public japonais, Square Enix remballe l’épisode trois sorti en Europe en septembre 2004 et le ressort aujourd’hui dans une version HD. Il s’agit de Star Ocean 3 : Till The End Of Time qui est disponible sur le PlayStation Store depuis le 23 mai 2017. Nous n’avions pas eu l’occasion de tester l’épisode d’origine, c’est donc le moment idéal pour vous présenter le destin de Fayt…
Sommaire
ToggleThis is your Fayt
Tous les Star Ocean se déroulent à une période bien précise du calendrier de la Fédération Pangalactique et ils se déroulent tous dans le même univers à des ères différentes. Star Ocean 3 : Till The End Of Time ne fait pas exception à la règle et celui-ci commence son histoire en l’an SD 772. S’il y a de nombreux éléments faisant référence aux autres opus, il n’est pas nécessairement obligatoire de faire les autres épisodes avant… Vous pouvez très bien les faire après si cela vous tente.
Cela étant dit, dans Star Ocean 3 : Till The End Of Time, on incarne un jeune héros du nom de Fayt Leingod et on arrête dès à présent les blagues à son sujet par rapport à son prénom qui se prononce Fate en anglais qui veut dire destin dans la langue de Molière. C’était facile, on vous l’accorde.
Bref, cela état dit, son destin ne va pas être de tout repos et alors qu’il est en vacances avec ses parents, des scientifiques de la Fédération Pangalactique, dans une station spatiale balnéaire sur la planète Hyda IV en compagnie de son amie d’enfance Sophia Esteed et de ses parents, une attaque va avoir lieu… Ainsi, sa vie est bousculée, il se retrouve séparé de tout le monde lors de l’évacuation causée par l’attaque d’une mystérieuse armée et il ressent le besoin, tout comme tous les héros, de devenir fort car il a vécu une situation de faiblesse.
Ainsi et à l’instar de Star Ocean 5, ce troisième opus nous fera vivre l’essence même d’un Star Ocean… C’est-à-dire de visiter plusieurs planètes qui n’ont pas forcément les mêmes avancées dans leur développement technologique. Ainsi, on pourra aussi bien passer d’un décor médiéval à un décor futuriste avec un total de quatre planètes contrairement à un certain Star Ocean 5. Le tout, avec des intrigues bien pensées, un scénario assez fort, intéressant et poignant et une occasion de recruter quelques compagnons de route pour aller au bout de la quête de notre héros. Bref, une histoire marquante qui s’apprécie grandement si l’on accroche à l’univers ! Néanmoins, il y a un mais et il est de taille.
En effet, premier gros point noir, le même qu’à la première sortie du jeu d’ailleurs, ce Star Ocean 3 : Till The End Of Time n’est pas traduit en français. Dommage donc d’autant plus qu’avec l’épisode cinq en français, on aurait aimé que les développeurs fassent l’effort de le traduire. Cela aurait été une bonne manière de se faire pardonner de Star Ocean 5 qui a clairement divisé les fans… et pourtant, je vous avoue l’avoir fortement apprécié !
En tout cas et toujours dans le domaine de la localisation, on a droit à des doublages en anglais mais par contre, pas de voix japonaises à l’horizon. Dommage donc et on se contentera des sympathiques voix anglaises. L’histoire est en tout cas bien scénarisée, les dialogues ont droit à des moments de rigolade et à des moments forts et il faut avouer que l’on se prend plutôt bien au jeu… On a vraiment envie de découvrir le fin mot de l’histoire.
En plus de cela et pour accompagner le scénario, les personnages sont attachants et dotés d’un chara design vraiment charmeur. On finit même par apprécier certains PNJ ce qui est plutôt agréable pour un jeu du genre. Mention spéciale à Nel qui est probablement l’un des personnages que nous avons le plus apprécié. Côté graphismes, Star Ocean 3 : Till The End Of Time est à la hauteur des espérances, pour un jeu PS2, et il propose des environnements variés et un monde vraiment très grand bien que nous soyons dans du semi open-world de zones découpées.
Avec Tri-Ace, place à l’action
Star Ocean 3 : Till The End Of Time est un action J-RPG et il vous propose donc des combats en temps réel. Les ennemis sont visibles à l’écran et une fois que vous entrez en collision avec ceux-ci, l’écran change et vous vous retrouvez dans une zone de combat avec des déplacements libres. Le tout est en 3D et il suffit de bourriner les touches, ou presque, pour venir à bout des ennemis.
Effectivement, les ennemis et vos personnages auront ont une jauge de Fury, une sorte de jauge d’action. Celle-ci peut-être à un maximum de 100% et une fois qu’elle est à zéro, vous ne pouvez plus utiliser vos attaques. Il faut rester immobile hors de portée des ennemis pour faire remonter la jauge à son maximum en quelques secondes. De votre côté, les coups avec croix sont des coups rapides tandis que la touche rond permet des coups plus durs. Avec le système de Fury, les ennemis et vous-même seront dotés d’un bouclier de garde qui s’active avec la jauge à 100% et quand les attaques avec croix seront inefficaces et causeront un malus à l’attaquant qui l’utilise, que ce soit vous, un allié contrôlé par l’IA ou un ennemi, le personnage aura des chances de se prendre un malus dans la face comme un état où il est complètement sonné pour quelques secondes. Ainsi, lorsque l’ennemi a sa Fury à 100%, il suffit de mettre un coup fort avec rond pour briser ce bouclier de garde et pouvoir se déchaîner ensuite sur lui. Un ennemi qui a sa jauge de Fury à 100% aura sa jauge verte au dessus de lui pleine et celle-ci clignotera, à vous de porter un coup fort pour prendre l’avantage. A noter que la Fury se récupère aussi en portant les coups qu’il faut quand il faut et surtout, éviter de frapper dans le vide et plutôt sur les ennemis.
Ainsi et toujours concernant la Fury, il faudra parfois détruire la garde plusieurs fois lorsque vous vous retrouvez face à des ennemis forts ou à des boss et évidemment, il faudra aussi faire attention à votre personnage lorsque celui-ci voit sa garde détruite. Pour les combats longs face à de puissants ennemis ou lorsque vous vous retrouvez contre de nombreux opposants, il faudra avoir l’œil partout, surveillez les PV du groupe et les états afin de pouvoir utiliser des objets ou la symbology (nous y reviendrons) pour les aider.
Pour finir l’aspect Fury et bouclier, à l’écran, on peut voir un bouclier rouge se brisait lorsque les défenses sont détruites tandis que lorsque vous résistez, c’est un bouclier vert qui apparaît. Le concept marche plutôt bien et vous pourrez également effectuer des pas chassés en arrière pour esquiver les coups. Il suffit pour cela de maintenir L2 et de diriger le joystick dans le sens du mouvement de l’esquive souhaité.
Au-delà de ça, bourriner ne suffira clairement pas car un ennemi à terre devient invincible le temps qu’il se relève… Il faudra donc souvent être fin stratège d’autant plus que niveau difficulté, le challenge est au rendez-vous et cela fait du bien. Ce Star Ocean 3 : Till The End Of Time propose clairement du challenge avec des ennemis toujours plus forts d’un donjon à l’autre, une mort immédiate pour les personnages et ennemis lorsqu’ils ont zéro MP et des donjons qui s’enchaînent parfois et où l’on conseille clairement aux joueurs de faire le plein d’objets quand ils le peuvent. Au passage, sachez que même pendant les combats, il arrive que des éléments du décor vous attaque à l’image des rochers qui tombent dans les cavernes… Bref, le monde vous en veut et pourtant… il y a beaucoup de plaisir à prendre sur ce jeu ! En tout cas, si notre discours vous fait peur, la difficulté dont on parle est valable pour les modes Galaxy et les deux autres qui sont au-dessus de lui, si vous voulez simplement vous amuser, ne réfléchissez pas et foncez sur la difficulté Earth qui offre une approche vraiment plus accessible.
Pour en revenir au gameplay en lui-même, on ajoute les fameux skills que vous débloquez en prenant des niveaux et il vous faut ensuite les assigner aux touches croix et rond. Généralement, lorsque c’est un skill non passif comme une technique infligeant de gros dégâts, il faut maintenir le bouton où il est assigné pour déclencher le coup. Intuitif et efficace, ce système est encore plus complet grâce à la distance à laquelle vous allez attaquer. En effet, il est possible d’attribuer un total de quatre skills aux personnages contrôlés aux boutons croix et rond.
Comme on le disait, le système de distance permet de ne pas déclencher le même skill en appuyant sur une même touche. Ainsi et à l’écran, vous verrez que selon l’endroit où vous vous trouvez, il y aura marqué Short ou Long. Ainsi, lorsque vous êtes en Short, un utiliserez le skill correspondant et en Long, le deuxième. Un système plutôt ingénieux. A cela, on ajoute la possibilité de s’équiper de deux skills passifs par personnage qui doivent être disposés dans l’emplacement Support. A noter tout de même qu’on ne peut pas mettre autant de skills qu’on le souhaite dans les emplacements et que chacune des techniques possède un coût de CP. Les personnages, quant à eux, ont un maximum de CP. Enfin et toujours au niveau des skills, ceux-ci s’améliorent au fil des utilisations et gagnent ainsi des niveaux jusqu’à ce que vous parveniez à les maîtriser complètement.
Autrement et pour les connaisseurs, la symbologie est bien présente et elle représente toujours un équivalent de la magie. On ne peut pas l’assigner à une touche et pour utiliser ce genre de sort, il faut obligatoirement appuyer sur triangle pendant un combat et utiliser le sort souhaité et ce, de la même manière que pour l’utilisation des objets. Néanmoins, avec tous les skills disponibles, ce n’est pas vraiment gênant. En tout cas, la symbologie se gagne au fur et à mesure des niveaux et vous débloquerez toujours plus de sorts. D’ailleurs, celle-ci gagne aussi en efficacité au fil du temps et des utilisations et il faudra masteriser chaque sort.
Autre élément des combats, la possibilité de pouvoir changer de personnage contrôlé en appuyant sur L1. Etant donné que chaque héros ou héroïne est spécialisé(e) dans un art du combat, cela permet clairement de varier votre expérience de jeu. Une bonne chose encore une fois même si l’on regrettera que l’on ne puisse pas jouer à deux de la même manière que ce qu’un Tales of peut proposer. D’ailleurs, si on reproche généralement la caméra des jeux Tales of, ici, avec Tri-Ace, on voit toujours les ennemis que l’on tape et notre flopée de héros. D’ailleurs, sachez que les combats se font par équipe de trois et que vous vous ferez un total de dix compagnons de route pendant cette épopée. Pour en revenir sur le mode deux joueurs qui n’est pas présent, le côté vraiment frustrant est qu’il y en a véritablement un qui s’appelle Mode Versus et qui se débloque tard dans l’aventure. Le problème est que l’on peut jouer seulement à deux dans ce mode ce qui prouve qu’il aurait été tout à fait possible pour Tri-Ace de faire le même système que les Tales of…
A droite, vous remarquerez également une jauge. Celle-ci se remplit au fil des combos et des combats et par moment, on vous posera la question de savoir si vous souhaitez l’activer. Cela a pour effet de vous octroyer des bonus et une fois activée, les effets sont effectifs pour les futurs combats ! De ce fait, lorsqu’un combat s’active, vous verrez le bonus s’afficher à l’écran et par exemple, il pourra s’agir d’une expérience multipliée par trois ! Plus vous enchaînez les combats en conservant l’état de la jauge, plus il y aura de bonus à l’image du pourcentage d’expérience gagné ou de l’argent appelé Fol dans le jeu. Efficace donc pour prendre des niveaux rapidement, faire le plein d’argent et bien d’autres choses encore. Néanmoins, si un combat se passe mal au point de ne plus parvenir à maintenir la jauge à son niveau, que vous quittez la zone d’exploration de combat pour aller en ville dormir à l’auberge ou encore, pour faire des achats, la jauge est remise à zéro. Enfin et pour rajouter de la profondeur au gameplay, un système de cancel a été mise en place et avec un peu de pratique, il est clairement possible d’enchaîner les combos. Les cancels boostent les dégâts et permettent à la jauge bonus de se remplir plus vite, pour expliquer brièvement, les cancels sont des sortes de feinte. En somme, vous appuyez sur croix une fois, puis une seconde fois mais cette fois-ci en laissant appuyé, cela fait croire à l’ennemi que vous alliez faire une deuxième attaque normale, hors, c’était cette fois-ci un skill ! Evidemment, ce n’est qu’un exemple et il existe une multitude de combinaison à découvrir et évidemment, cela ne se limite pas à un skill ! Il faut ensuite appuyer à l’avance sur le bouton du prochain skill et continuer à enchaîner tout en faisant évidemment attention à ce que votre jauge de Fury ne tombe pas à zéro…
Autrement, à chaque prise de niveau, vous remportez aussi des points de skill qu’il faut dépenser dans l’amélioration des caractéristiques des personnages. Cela permet d’augmenter le niveau max des HP et des MP ou encore, d’augmenter la défense ou l’attaque. Comme d’habitude, pour améliorer vos héros, vous trouverez de l’arsenal chez les marchands avec des armes, des armures et des accessoires et vous pourrez aussi acheter un max d’objets pour vous soigner ou vous ressusciter.
Par la suite, ce Star Ocean reste fidèle aux anciens opus et proposera son système relationnel de conversation avec les autres personnages, la création d’objets par crafting, les Battle Trophies qui constituent une grosse flopée d’objectifs à accomplir, la cuisine, l’alchimie et de très nombreuses quêtes comme celle des inventeurs à recruter. A noter que pour l’aspect relationnel, toutes vos actions et réponses sont basées sur ce système…
Le problème majeur de cet opus résidera au final dans l’absence d’informations. Effectivement, à part la mini-carte propre aux zones d’exploration, aux villes et aux donjons, il n’y a pas de carte générale permettant de situer toutes les villes, les donjons et les fameuses zones d’exploration. De ce fait, il suffit d’être contraint de ne pas jouer au jeu pendant quelques jours ou semaines pour parfois se retrouver perdu… Les villes sont très grandes, tout comme les environnements et donjons et surtout, l’ensemble est très complexe ! Même en affichant la mini-carte d’un donjon, vous n’aurez pas forcément la vue de l’intégralité de celui-ci… Ainsi, les donjons vous forcent également à revenir un jour pour récupérer des objets que vous ne pouviez pas récupérer avant à cause d’un obstacle bloquant la route. Evidemment, ce n’est pas une obligation, quoique puisque le scénario ne manquera pas de vous ramener parfois sur d’anciennes planètes, mais avouons-le, dans un RPG, on aime tout avoir…
En plus des coffres à récupérer, on note aussi la présence de donjons qui ne sont pas obligatoires mais qui boostent agréablement la durée de vie et le contenu global… Bref, tout cela est positif mais une véritable carte « du monde » ou une carte de vue générale « par planète » n’aurait pas été de refus. D’ailleurs, même pour les quêtes, il n’y a pas de mémo… Ainsi, vous avez intérêt à bien retenir ce que l’on vous dit ou alors, il faudra passer un peu de temps à chercher le lieu où se rendre. De plus, à part le simulateur de combat virtuel vous apprenant les bases en début de partie, vous n’aurez plus rien ensuite ! Aucun menu n’est prévu pour vous rappeler l’art du combat ! On pense notamment à la jauge de Fury ou encore, aux cancels qui sont au cœur du jeu et qui ne sont pourtant pas faciles à comprendre du premier coup. Un petit « tutoriel/rappel des possibilités du jeu » n’aurait pas été refus dans les menus… A contrario, le jeu dispose une encyclopédie très riche en renseignements sur les planètes, les villes, les peuples et les races et bien d’autres éléments encore.
Enfin et pour les zones à visiter, un pourcentage d’exploration est indiqué en bas de l’écran et pour avoir le 100%, c’est clairement très pénible. La raison vient du fait qu’il faut littéralement raser les bords pour espérer l’obtenir et il faut avouer que cela est assez lourd car même avec cette stratégie, on n’y parvient pas forcément… La seule solution reste donc de rentrer dans absolument tous les petits recoins qui peuvent vous faire gagner le moindre petit carré d’exploration… C’est donc assez redondant même si en soi, il n’est pas obligatoire de le faire mais comme on le disait, c’est un J-RPG et en tant que joueur de ce genre de jeu, voir un 95,55% est tout simplement frustrant surtout qu’il y a des récompenses à gagner au 100%… D’ailleurs, certains coffrent sont également cachés d’une manière vraiment vicieuse et lors des explorations, il faut souvent faire pivoter la caméra avec R1 et L1 afin d’être certain de ne rien louper.
Pourtant, l’architecture des donjons est prestigieuse. Ils sont grands, complets, dotés d’énigmes, compliqués et regorgent d’objets à obtenir et comme on le disait plus haut, ils sont tous simplement complexes… Certains proposent même parfois des sortes de mini-jeux où il faut diriger une créature dans des cavernes, le tout en interagissant réellement avec la situation ! Vous devrez faire preuve de dextérité.
Heureusement, les compositions musicales signées Motoi Sakuraba sont de toute beauté et font honneur à la franchise Star Ocean ! L’ambiance de ce Star Ocean 3 : Till The End Of Time est clairement top et entre les voix anglaises qui se laissent écouter, les musiques fantastiques, l’univers science-fiction et une intrigue nous faisant faire un bon p’tit tour de la galaxie, cela reste quand même un très beau voyage et surtout, un très long voyage ! Effectivement, la durée de vie est tout simplement colossale et ce, rien que pour la quête principale qui promet plus d’une cinquantaine d’heures de jeu ! On ajoute à cela de nombreuses quêtes annexes, d’endroits à découvrir et bien d’autres éléments encore et il est clair que vous n’allez pas le lâcher de si tôt… Un must-have de la PS2 à découvrir ou redécouvrir sur PS4…
Quoi de neuf sur PlayStation 4 ?
Star Ocean 3 : Till The End Of Time était déjà beau sur PlayStation 2 et cette version PS4 permet de nous proposer l’aventure de Fayt et ses amis en HD. Les graphismes sont donc au goût du jour sans les gros pixels que nous serions forcés de voir avec un branchement péritel de l’ancienne version. Certains auront du mal à s’y faire avec des animations faciales et des visages qui ont pris un coup de vieux et pourtant, les villes et villages regorgent de détails et l’univers apporte énormément de diversité grâce aux différentes planètes et au niveau de leur développement. On a vraiment eu droit à beaucoup d’attention à ce niveau et le résultat est franchement grandiose… Le soucis du détail est bien présent et on peut compter sur notre ribambelle de personnages charismatiques et sur l’ambiance science-fiction pour aisément apprécier l’histoire et le monde de l’un des plus gros J-RPG de l’ère de la PlayStation 2.
Au final, à part des graphismes plus liftés, de très nombreux trophées à découvrir et la fonctionnalité de partage et la lecture à distance, Star Ocean 3 : Till The End Of Time ne change rien et reste le même que celui de l’époque PS2. Néanmoins, il reste toujours un jeu fortement conseillé bien que l’on aurait franchement aimé voir Square Enix faire l’effort de le traduire à l’image de Star Ocean 5… Après tout, ce jeu uniquement en dématérialisé est tout de même proposé pour 20,99€. Alors oui, c’est un jeu d’exception mais on l’aurait voulu la traduction française. Ceci dit, il était inutile de rêver, on se souvient encore de Star Ocean 2 sur PlayStation 1 en français qui avait été porté sur PSP en… anglais… Si si, la traduction était déjà toute faite, malgré quelques faiblesses certes, mais elle existait… Et bien non, il était en anglais quand même, un comble.
Cela étant dit et pour finir, sachez qu’en nouveautés, le jeu inclut tout de même de nouvelles fonctionnalités uniques au système PlayStation 4, telles que les trophées, la fonctionnalité de partage et la lecture à distance.
Cet article peut contenir des liens affiliés